La Gentiane
« Paris 6e: une gentiane comme en Auvergne »
Chez Marcel, vous connaissez ? Pierre Cheucle, qui anime ce bouchon comme à Lyon, mais à Paris, côté Montparnasse, a ouvert presque en face, en tout sur le trottoir opposé, en début de rue, côté Raspail, une table alerte comme en Auvergne. Mieux même qu’à Aurillac, me disait mon commensal, Jean-Luc Petitrenaud, natif de Chamalières, à qui rien de ce qui se trame du côté de la chaîne des Puys n’échappe. Le lieu a du coeur, du caractère, joue l’auberge de province à Paris, indique la route du Chambon sur Lignon et propose des mets de caractère qui n’oublient pas d’avoir du cœur.
L’exquise Charlotte sert en salle avec vivacité, les vins en pichet font mouche (mâcon, côtes du rhône) et la formule du midi, à 17 et 19 €, fait office de belle affaire. Ce qu’on trouve là? Du solide, du généreux, du copieux, du bien balancé, sans histoire, ni chichi. Mousseline de potimarron et jambon, carpaccio de cochon sauce gribiche à la provençale ou au beaufort, risotto d’épeautre avec sa poitrine de porc émincée, volaille en pot au comté avec son riz, avant le blanc-manger aux dragées ou la salade d’agrumes.
Bref, c’est net, frais, disert, plein de gentillesse. La table d’hôte de l’entrée est un lieu de vie et la prune de Couderc passe là dessus avec l’évidence du naturel. Voilà un sérieux concurrent pour l’Ambassade d’Auvergne.
L’accueil est trés sympathique et la cuisine excellente. On se promet d’y revenir.
Ah quel bon moment nous avons passé ! L’accueil de Charlotte est chaleureux, et souriant!
Excellent carpaccio de cochon, suivi par un pot au feu cuit à point. Le tout accompagné d’un Givry gouleyant… Une prune d’Aurillac pour clôturer le tout…Oui, l’ambassade d’Auvergne a enfin trouvé sa concurrence…