Clémentine
« Paris 2e: la modestie de Franck Langrenne »
Depuis 22 ans, Franck Langrenne reçoit avec chaleur dans ce bistrot de tradition fondé en 1906 et dédié par lui à sa fille. Il y a là l’archétype du bistrot tel que l’imaginent les étrangers de passage à Paris avec sa façade aguicheuse, ses inscriptions anciennes et limonadières, ses recoins, son premier étage, son escalier en métal, son comptoir d’entrée où l’on se sert, verre en main, en attendant sa table.
Les vins ont du coeur, les mets du caractère et le menu-carte évite toute mauvaise surprise. Escargots au beurre persillé, oeufs pochés en meurette, daube de joues de porc à la bourguignonne, quenelles de saumon à la dieppoise (avec moules et crevettes) et son gâteau de semoule, dorade à la tapenade et à l’huile d’olive font du bien par où ils passent.
Comme le quincy frais comme l’onde et le crozes de Combier au fruité royal. Les desserts corses sont odorants, mais pain perdu ou paris-brest font également de belles invites.
Voilà une petite maison de coeur.