Ribote
« Neuilly-sur-Seine: la bonne nouvelle s’appelle Ribote »
L’équipe © GP
Allez, on va s’amuser à pasticher nos amis du Fooding, qui, chaque mardi, annoncent la « bonne nouvelle de la semaine ». Et puisque nous sommes mardi, voilà une adresse pour eux, sans doute découverte par eux dans les jours à venir. Evidemment, Neuilly n’est pas leur terrain de chasse de prédilection. C’est pourtant là, non de la mairie et de l’avenue Achille Peretti que s’est installé le jeune Benjamin Movermann et sa fine équipe.
Bouillon de ravioli à la citronnelle © GP
Ce jeune ancien de chez Costes au Germain, passé au Roca, petit-fils de Jeannette, de la brasserie du même nom, rue du Fg St Denis dans le 10e, s’est embourgeoisé en reprenant ce qui fut jadis le très traditionnel Chambord de la rue Paul Chatrousse. Il est relayé en salle par le non moins jeune Grégoire Pestel, qui a œuvré chez William Ledeuil, au Pinxo et chez Savoy au Bookinistes, L’antique décor d’auberge néo-provinciale du Chambord, qui était très chasse et gibiers, a été entièrement bouleversé, revu drôle, moderne, zen, les banquettes, les miroirs, les couleurs douces, les appliques style Mouille font de l’effet et la carte est alléchante sur un mode ternaire très tendance.
Céviche de haddock ©
En cuisine, l’expérimenté Florian Gouilly, qui travailla déjà ici, formé jadis chez Ferrandi et passé à l’Assemblée Nationale, est désormais relayé par le jeune Nicolas Ballin, ancien du Jules Verne et de Guy Martin. Tous deux jouent une partition habile et légère, avec des assiettes vives et colorées. Céviche de haddock, pamplemousse et fenouil (plus coriandre et bourrache), velouté de Butternut, fève tonka et poitrine de cochon fumé ou bouillon de citronnelle avec raviole de boeuf confit au saté et radis green meat de chez Joël Thiébault font des entrées généreuses et fraîches.
Lieu de ligne © GP
On ajoute le lieu jaune, proposé en plat du jour, avec panka, coriandre, estragon mais aussi pomme fondante, citron vert et écume au beurre noisette, plus des légumes croquants ou encore agneau confit, ras el hanout et quinoa, (plus potimarron et harissa) simplement pile poile. Côté vins, la syrah la Champine 2013 de Jean-Michel Gérin fait simplement merveille (à 24 € le flacon).
Agneau au ras hal hanout © GP
Et en desserts, le gâteau nantais, au rhum, sirop de menthe, carottes épicées, comme le mi-cuit avec son sorbet kiwi, shortbread cacao et noisettes ou encore le crémeux citronnelle plus ananas passion, dulce de leche et meringue font simplement merveille.
Crémeux citronnelle © GP
La formule de midi à 22 € est une aubaine, le soir et à la carte, c’est plus cher, mais tout à fait justifié. Réservez vite avant que les petites cochons de la mode ne croquent cette douce Ribote.
Gâteau nantais © GP
je suis assez d’accord avec Camille ; déjeuner de travail ou la réservation était oubliée, la formule dejeuner non disponible dès 12h45 (la carte l’était mais 2 fois plus chère, donc hors de prix pour un dej ; à la limite de l’arnaque quand même cette façon de faire), et pas d’excuses…
Je ne comprends pas cette équipe : c’est bon (dans mon cas, très bon) , mais il y a un vrai probleme au niveau de la gestion des resa et des quantités (ou est-ce fait exprès?) et de l’accueil « pseudo-cool » / nojnchalant qui ne convient pas – mais pas du tout – à des gens en cravate à midi ; pas ces vieux potes qui se retrouvent le soir…
Service très lent et désinvolte, assiette presque vide et poisson racorni à peine tiède, espuma liquéfiée…
Je ne comprends pas l’engouement pour ce trompe-l’oeil de Gilles Pudlowski qui est pourtant juste dans
ses propos habituellement.
J’étais très gênée d’avoir entraîné mon client dans cet endroit.
L’avis de Betolaud transpire l’intox.
Un asticot ? Pourquoi pas du civet de rat ?
Cette adresse est une meilleures de Neuilly.
Savoureux, inventif et service très prévenant.
Nous avons découverty cette adrresse il y a quelques mois et y revenons depuis avec grand plaisir.
Une mention particulière pour le tartare au couteau agrémenté de gariguettes. Inattendu mais génial !
Installation sur le pouce sans que notre réservation ait été prise en compte visiblement, nous nous retrouvons à trois sur une table de deux.
Service long.
Entrée passable qui s’avère bien amère à l’arrivée du plat, échine de cochon et ses légumes. Le chef avait oublié de nous spécifier un ingrédient « riche en protéine » à son plat, l’ASTICOT !
Le jeune propriétaire de cet établissement douteux, nous a ensuite servi un comportement sidérant de manque de professionnalisme et d’impolitesse. Aucune excuse, pas de gène, pas de geste commercial. Seulement une insolence inqualifiable qui me pousse à vous déconseiller catégoriquement cet établissement, durant sa durée de vie, surement brève. Caché derrière des tendances casuelles de « néo-bistro » ce genre d’individu fait honte à sa profession.
Tout le personnel très accueillant . Nous avons très très bien mangé , le pot au feu ,la sole et son riz noir étaient délicieux . Le beaumarchais un restaurant a ne pas manqué pendant votre séjour .