Le Nom m'échappe
« Paris 2e: son nom vous échappe? »
Le coup de coeur de notre avocat gourmet, Didier Chambeau, pour une nouvelle table du quartier de la Bourse.
Damien Moeuf © DC
Si vous avez la mémoire qui flanche, il vous faudra peu d’effort pour retenir ce nom là. Il y a déjà sept ans, Damien et Catherine Moeuf avaient fait l’événement, rue Caulaincourt, avec leur « Café qui parle ». Une rue qui, à l’époque, n’était pas encore gourmande. Après être parti il y a un an, nos amis récidivent pour notre plus grand plaisir dans le quartier des banques et de la Bourse.
La banquette de Castelbajac © GP
Le cadre est charmeur, façon bistrot gourmand, avec parquet en bois, joli comptoir en marbre veiné noir et blanc, une grosse horloge industrielle accrochée au mur, seul souvenir de leur antre montmartois, une longue banquette en tissu de Jouy satiné, création originale de Jean-Charles de Castelbajac avec des personnages et des bulles pleines de mots, des bouteilles en nombre posées sur des étagères accrochées au mur et qui racontent la cave, de quoi donner soif à la simple lecture des étiquettes !
La façade © DC
En cuisine, Damien Moeuf mitonne des plats canailles un brin sophistiqués à partir de produits de belle qualité, avec un détail qui compte – le pain de Thierry Breton. Carpaccio de Saint-Jacques, algothérapie servie sur un galet, des coquilles toutes en fraicheur, marinées a l’huile et au citron avec la dulse, cette algue d’Armorique au goût à la fois doux et corsé, iodé, presque de noisette. Grand succès pour ce saumon mariné à l’aneth sauce gravlax, classique de cet ancien de la Maison du Danemark.
Carpaccio de Saint-Jacques © DC
On craque pour cette délicieuse rémoulade de tourteau haché, un céleri croquant et une légère écume de pomme Granny Smith au siphon. Le filet de canette, piqué au foie gras, est tendre, juteux, accompagné d’une crapaudine en bourguignon, de betterave à la chair rouge, sucrée et ferme, préparée au vin rouge, avec poivre noir et genièvre. Un ban pour le saumon fumé chaud, déposé sur un lit d’épinard sauté à cru au beurre noisette, une cuisson uniforme avec une sauce beurre blanc citronné, fumé à 80° au bois de hêtre pendant trois heures … un plat signature qui reste en mémoire, celle qu’on recherche ensuite ailleurs pour revenir plus vite ici.
Saumon fuméchaud © DC
On passe aux douceurs avec le riz au lait d’écureuil, clin d’œil aux noisettes, pistaches légèrement torréfiées, amandes et noix de pécan, du carnaroli à la gousse de vanille, un brin praliné, souvenir d’enfance, ou la ganache de chocolat à la cardamone, une fève tonka émulsionnée est posée sur un biscuit à la noisette et aux gavottes: superbe! La clientèle descend souvent de Montmartre pour retrouver ce chouchou du quartier.
Filet de canette piqué au foie gras © DC
Le service est souriant et efficace. Et la demeure provoque assurément un coup de cœur. Voilà une table à qui il ne manque que de mêler le faire-savoir au savoir-faire. Sachez, en tout cas, que ce restaurant de quartier est déjà un lieu gourmand. Mais rappelez-moi déjà son nom. Voilà qu’il m’échappe !
Riz au lait d’écureuil © DC
on a pas dû aller au même endroit, la cuisine est divine et inventive, le service est parfait, le conseil sur les vins très pro . Nous y allons souvent et ne sommes jamais déçus ; la preuve tous nos amis y sont retournés avec d’autres amis
Tout à fait en accord avec le précédent commentaire la première chose qui frappe en plus de l’addition car les prix annoncés sur ce site sont à la rigueur pour un repas constitue d’un seul plat sans entrée ni dessert, c’est LE BRUIT. Aucune possibilité de parler affaire tant la petite taille du restaurant est exiguë, nous entendions là conversations des voisins comme si nous y étions.
La cuisine est d’une qualité gastronomique cela va s’en dire, dommage que l’esprit bistrot n’y soit pas cet établissement n’en a que la dénomination dans les guides.
Un bistrot était encore il u à peu un endroit conviviale où vous pouviez arriver seul et finir à une table de six, la décoration est quelque peu vieillissante, la banquette est une création originale oui c’est le cas de le dire. Les bouteilles de vins sont légions mais cela donne l’impression d’être dans un bar tabac ou les jus de fruits sont mis sur les étagères, donc question cuisine rien à redire et cette qualité à un prix soit 110 euros sans les vins les prix annonces etant une sorte de prix d’appel, donc 550 euros pour 5 plus deux bouteilles de vin ( blanc et rouge) addition totale 750 euros loin des 17 euros annonces et 55 à la carte.
Ah le service assure par une dame fort aimable mais qui une fois à la caisse fait la tête, les sourires forcés auprès des clients à force de passer ma vie dans les restaurants cela se reconnaît, et par pitié plus de simplicité si nous avions voulu manger dans un lieu plus distingué un établissement etoilé aurait été choisi, cet établissement sert des plats gastronomiques qui ont de plus une étrange ressemblance avec ceux de la maison du Danemark ou le Chef a exercé et cela se ressent, un peu comme si il voulait reproduire en partie des clones de cette maison située sur les champs qui a eu ces heures de gloires il y a quelques années. Alors ce bistrot pour résumer n’as rien d’un bistrot et cela n’est pas une remarque négative mais est plutot un hybride entre un gastronomique avec la décoration vieillotte d’un self pour routier de bord d’autoroute ( si si ne vous offusquez pas tout y est la fameuse banquette signée mais d’un autre âge, les bouteilles et cette horloge qui est très belle mais trop imposante) quand au service il est plutot celui d’un bar tabac souriant, dans une ambiance au brouhaha difficilement supportable et peu agreable pour parler sérieusement difficile de se concentrer quand au service si élogieux soit ce blog je suis désolé de dire qu’il est moyen, peut être dû à la formation du personnel,,et l’addition élevée mais à mon sens justifie vu la qualité des plats et des produits choisis, donc à vous de voir. Quand aux blogs culinaires qui ne font que des éloges d’un établissement quelqu’il soit je doute de l’impartialité seul un étoilé reconnu par les clients à droit à du zéro défauts et c’est loin d’être le cas de cet établissement. Meme le nom censé être choisi pour être plus mémorisable à un effet contraire pour l’anecdote lorsque notre bureau est allez dîner l’un disait » c’est le je m’en souviens plus » un autre disait « c’est le je m’en rappel plus » mais impossible de retrouver le nom pourtant lu quelques jours plus tôt. Bonne dégustation mon choix s’oriente vers les poissons si un conseil m’est permis. Patrick.
bonne cuisine …bruyant pour le déjeuner et peu, très peu d’intimité !