Goldener Löwe

Ambiance © GP

Cette demeure historique nichée au cœur de la vieille ville est tenue avec solidité depuis trois générations par les Steinmayer qui traitent ici leur meilleur monde de la ville avec gentillesse. Les diverses salles en enfilade ont le chic boisé, les lumières sont douces, l’atmosphère cosy, le service a sans doute du mal à faire face au succès et ceci explique aussi que les plats donnent souvent le sentiment d’avoir été préparés à l’avance.

Brennsuppe © GP

Soupe de farine au fromage gris (Brennsuppe) ou de légumes du jour, omble chevalier poêlé au persil avec pommes de terre et bouquets de légumes en rafale, tafelspitz servi avec des pommes sautées un peu recuites, de bons épinards à la crème et une mince compote de pommes sans raifort dans sa coupelle (ce dernier, râpé, est présent dans l’assiette) donnent une image un peu figée, un peu caricaturale et surtout un peu terne de la cuisine autrichienne.

Tafelspitz © GP

Comme les desserts (crêpe balourde avec chocolat et glace ou, mieux, mousse aux myrtilles du jour). Les vins au verre (avec le chardonnay un peu léger du Burgenland de chez Klein à Andau ou la cuvée rouge Félix mariant zweigelt, merlot et cabernet de chez Schiechtl à Halbturn) sont, il est vrai, peu chers, mais gentillets et sans grand relief. Bref, peut mieux faire, surtout eût égard à sa belle réputation en ville.

Mousse de myrtilles © GP