Cozna Vera

Marc Veyrat jetant ses cannes dans le lac © Maurice Rougemont

Voilà un homme dont le chemin ne ressemble à nul autre. Il vient de vendre son concept de Cozna Véra à la société lyonnaise GL-Events qui va les développer dans toute la France (et notamment fin 2011 au Palais Brongniart), tout en promouvant ses  délicieux bocaux bios.

Mais Marc Veyrat, qui est à la fois riche et libre, indépendant et vainqueur,est sorti du système d’étoiles avec brio. Il a eu six étoiles au Michelin, se moquait gentiment de son 20/20 au Gault-Millau, parvint encore à se faire référencer dans les guides l’année de sa fermeture et continue toujours à avancer, creusant son propre sillon, avançant sur son chemin vrai.

Sa maison de Veyrier, continue sous son enseigne et le pavillon savoyard de son élève Yoann Conte, Carine, sa fille, propose ses délices pâtissiers dans son ancienne auberge de l’Eridan à fleur de lac, juste à côté de son premier Cozna Véra. Pour l’heure, et ce sera sans doute la grande nouveauté de 2012, il s’apprête à créer son concept d’éco-lodge sans doute en Provence, histoire de se rapprocher des herbes et de la nature quitte à perdre un peu d’altitude. Aujourd’hui, il était du côté d’Eygalières. Demain, il se rapprochera peut être de son disciple et neveu Edouard Loubet en Luberon.

Mais Marc Veyrat est imprévisible. Et l’imprévisibilité est le propre des hommes libres.