Indra Carrillo à la livraison © GP

Le talent d’Indra Carrillo à la Condesa ? On a été sans nul doute le premier à le mettre en valeur… Ce jeune prodige venu du Mexique, formé un peu partout dans des maisons de haute volée, qui a roulé sa bosses dans de grandes maisons, démarrant à Lyon, à l’Institut Bocuse d’Ecully, à Paris chez Rostang, Alléno au Meurice, Fréchon au Bristol, Barbot à l’Astrance, plus un grand tour à Florence chez Annie Féolde à l’Enoteca Pinchiorri, au Japon, chez Murata au Kikunoi de Kyoto et chez Toru Okuda à Tokyo, a trouvé une formule « digest » qui permet de goûter ses mets chez soi.

Déclinaison de radis multicolores bio , saumon et rhubarbe © GP

La manière? Un menu simple, quelques mets à réchauffer ou goûter tels quels, ses sauces à réchauffer, ses fleurs et condiments à à parsemer avec parcimonie. C’est bienfait, net, clair, précis, et peut arrosé le tout d’un bien joli crémant du Jura signé Guillaume Overnoy au franc goût de noix. Ainsi, les petites croquettes de chèvre au paprika en amuse-gueule, puis la fraîche déclinaison de radis multicolores bio avec saumon et rhubarbe, la moelleuse poitrine de cochon confite flanquée d’une écrasée de carottes jaunes au beurre au carvi et garnie d’une salade aromatique.

Poitrine de cochon confite, écrasée de carottes jaunes, beurre au carvi © GP

Pour conclure ces agapes de choix, la confiture de poivron rouge avec yaourt grec, fraises et pavlova, plus fleurs de sureau joue la fraîcheur et la digestibilité sans faille. Et, in fine, les splendides madeleines au beurre noisette mettent un joli point final à une agape de choix.

Confiture de poivron rouge, yaourt grec, fraises et pavlova, fleurs de sureau © GP

La Condesa in home dining