Baden-Baden et ses charmes littéraires

Article du 1 mars 2016

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Les lecteurs de ce blog connaissent bien Baden-Baden, qui est, comme le dit joliment Nerval « le Saint-Cloud de Strasbourg« . Précisant: « le samedi, les Strasbourgeois ferment leurs boutiques et s’en vont passer le dimanche à Baden… » Voilà donc un petit livre d’évasion littéraire, qui reprend un joli texte méconnu de l’auteur très germanophile d’ « El Desdichado » sur cette station thermale, doublée d’un casino célèbre, qu’aimèrent tant Herman Hesse (le curiste), Dostoïevski (le joueur), mais aussi Brahms, Berlioz, Boulez et tant d’autres. On lira donc avec plaisir la prose de Nerval, mais aussi les jolis notations de Jean-Paul Klée, le poète de l’Eté l’Eternité, de la Crucifixion alsacienne, du Manoir des Mélancolies et des Rêveries d’un Promeneur Strasbourgeois, qui livre ainsi de bien jolies proses invitant à la promenade (« un dimanche à Baden-Baden »). Ce mince ouvrage, très vagabond, se complète de notes pratiques, signées Olivier Larizza (l’auteur du choix des âmes), certes un peu courtes, mais avec de bonnes adresses, qui n’oublient pas la belle étape du Brenner’s, (où la table gastronomique détient deux étoiles et non une, et se trouve fermée au déjeuner, contrairement à ce qui est doublement suggéré page 85) permettant de passer là un week-end sans ombre.

Les Charmes de Baden-Baden, de Gérard de Nerval, Jean-Paul Klée, Olivier Larizza (Andersen, 90 pages, 8 €).

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Publié le 1 mars 2016 par

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