La Table de Mon Grand-Père à l'hôtel des Peupliers
« Courchevel/Le Praz : la nouvelle donne des Peupliers »
Au Praz, à 1300 mètres d’altitude, loin du luxe et des mondanités de Courchevel 1850, Norbert Gacon, dont la tante Mado tenait jadis la mythique Croix Jean-Claude aux Allues, avait revu tout charme et agrandi son ancienne maison de famille. La maison (l’hôtel des Peupliers, doublé de la Table de Mon Grand Père) a été rachetée récemment par les Pinturault de l’Annapurna qui en ont fiut leur adresse relaxe et modeste.
Ces pros de l’hôtellerie de Courchevel 1850 ont transposé ici leur savoir-faire, placé là une nouvelle équipe et gardé ici le bel esprit d’une demeure de village, rehaussant le niveau de cuisine avec les belles idées de leur chef exécutif, le talentueux Jean-Remi Caillon et le chef à demeure, le jeune Mathieu Canguihem. On peut toujours boire un verre au bar, en attendant le déjeuner ou le dîner, dans un cadre fort soigné.
Et, côté cuisine, on se régale sans mal au fil d’un registre rustico-raffiné. Œuf frit aux herbes, céleri et truffe noire, gravelax de truite, betteraves et miel de montagne au citron, sérac en raviole, épinards et pain grillé, ribs de burgundy à la moelle et chimichurri ou truite fario et viennoise aux agrumes font du bien par où ils passent avant la brioche façon pain perdu aux pralines roses.
Les vins dont au diapason, jouant la Savoie dans ses grandes largeurs. L’accueil est adorable, les chambres jouent avec le bois, les tissus colorés et les fausses fourrures, composant une déco montagnarde remise au goût du jour pleine de chaleur et de vivacité. Bref, le charme est là sans forcer. Et la demeure ouvre à l’année