Bofinger

Le cadre © GP

Cette demeure alsacienne, créée 1864 – soit sept ans avant l’annexion de l’Alsace à la Prusse – par Frédéric Bofinger , on la connait par coeur. Elle garde la charme d’antan, avec son salon Hansi, ses marqueteries de Panzani, ses riches vitraux, sa vaste coupole sous verrière Art nouveau, mais se renouvelle ces temps-ci, tout en mettant en avant sa belle nature et ses racines.

Foie gras de canard mi cuit © GP

Olivier Nasti, le MOF deux étoiles de Kaysersberg, y signe une carte-menu inspirée de celle de sa winstub, avec tarte à l’oignon (archi-fondante), choucroute plantureuse, tête de veau grillée (remarquable), enfin kougelhopf glacé au marc de gewurztraminer, conseillant des vins issus des domaines émergents du moment.

Tarte à l’oignon © GP

Le sec et minéral riesling côte de Rouffach de chez Véronique et Thomas Muré, comme le fruité pinot noir bio signé Christian Barthel à Albé, au seuil du Val de Villé, sont au rendez-vous pour accompagner à point la flammekueche, le foie gras de canard mi-cuit et son chutney, les moules marinières avec leurs frites craquantes, le vol au vent avec ris de veau, volaille et écrevisses avec son fin feuilletage.

Tête de veau © GP

Côté desserts, le  kougelhopf au marc de gewurz, la rituelle Forêt Noire le ou vacherin glacé au citron avec ses sorbets passent tout seuls. Le kirsch de Nusbaumer à Steige fait dessus un habile contrepoint. Remarquable service qui fait face au succès maison sans coup férir.

Kougelhopf © GP