Le Mozart
« Aurillac – Giou de Mamou : les délices d’Alexandre »
Alexandre Huguet-Bataille ? On l’a connu au Mozart, en ville. Il a transporté son établissement, son enseigne et son talent, à quelques kilomètres dans la campagne, sans perdre la gniaque et l’envie de bien faire. Cet ancien de chez Gordon Ramsay, à Londres, au temps de l’Aubergine, du Grand Hôtel du Cap Ferrat avec Ddier Aniès, au Palais Biarritz avec Jean-Marie Gautier, avant Michel Sarran à Toulouse, joue le bon rapport qualité prix avec art dans une demeure raffinée et champêtre. La carte des vins de ce natif de Narbonne est très languedocienne, les menus ont belle mine et les mets sont fort soignés.
>Arancini, citron, crème d’anchois émulsion gingembre en amuse-gueule, foie gras de canard, mirabelles et noix fraîches, lentilles vertes du Puy, carpaccio de pieds de cochon et crème de moutarde à l’ancienne ou encore filet de daurade fenouil confit aux agrumes, poires et noisettes avant le morceau de roi que constitue le ris de veau caramélisé et laqué aux fruits de la passion avec butternut et châtaignes indiquent de quel bon bois ce technicien expert se chauffe.
Les desserts (pavlova ananas coriandre, mousseux passion ou « anarchie » autour du riz, avec riz soufflé, fruits et légumes confits) sont la finesse et la légèreté même. Et, le rouge des côtes catalanes « mon p’tit pithon » d’Olivier Pithon fait figure d’élixir de jouvence. Un ban pour Alexandre !
mon meilleur restaurant. Des associations de produits surprenantes et toujours succulentes. Les assiettes sont généreuses….
Des vins qui s’accordent parfaitement sans prix excessifs.
Pas de chichis dans cette maison chaleureuse.
Vous pouvez y aller les yeux fermés