Fond Rose

Vavro, Bocuse, le chef, le maître d’hôtel © Maurice Rougemont

C’est la petite dernière des brasseries bocusiennes : une demeure moderne, contemporaine, claire, lumineuse, revue avec allant par l’expert ès déco Alain Vavro dans ce qui fut jadis la bonne auberge kitchounette de Fond Rose de Gérard Vignard et de Michel Brunet. Une équipe rôdée sous la houlette du staff de Collonges, avec aux commandes des fourneaux, le bon disciple Olivier Bourrat, mitonne une cuisine sage, bourgeoise et dans le vent du retour au classicisme serein.

Les plats © Maurice Rougemont

Pâté en croûte maison au foie gras,  salade César, soupe d’écrevisses avec ses petites quenelles de brochet aux queues d’écrevisses, bar entier rôti au fenouil, quenelle mousseline de brochet au coulis d’écrevisses, avec riz basmati et champignons, ou encore filet mignon de cochon rôti au thym avec sa purée de pommes de terre , ses oignons, lardons et petits pois sont d’une rigueur sans faille.

Le décor © Maurice Rougemont

Le petit menu changé chaque jour fait bonne figure, il permet d’oublier les prix à la carte en hausse (l’entrecôte qui dépasse les 35 € ou le ris de veau qui flirte avec les 40 €) par rapport aux autres maisons du groupe. Service vif et prompt, vins dans le ton du lieu, mais à prix d’amis (coteaux du lyonnais du domaine Sainte-Agathe à 19,60 € ou côte roannaise La Perdrizière à 19,90 €). Les desserts (tarte sablée aux framboises meringuées, soufflé chaud au Grand Marnier, marbré au chocolat et crème anglaise) sont à retomber en enfance.