Abbaye de la Bussière

Entrée © GP

Les « couloirs » de l’abbaye © GP

Un trésor retrouvé, un monument remis au jour, un miracle en plein champ, un chef d’oeuvre en péril et rénové avec amour : il y a tout cela ici même. Imaginez, dans le creux verdoyant de la vallée de l’Ouche, une abbaye cistercienne du XIIe siècle, fondée par un Anglais, Etienne Harding, 3e abbé de Cîteaux, sur des terres données par Jules Garnier II de Sombernon, avec ses huit bâtiments différents, dont une chapelle et un cellier, ses chambres adorables aux meubles anciens,, ses couleurs gothiques, ses colonnades ciselées, ses cariatides, frises et gargouille, et puis son parc de 7 ha, sa rivière, son plan d’eau, ses arbres centenaires, ses sculptures contemporaines dues à un sculpteur anglais résident en Bourgogne.

Chambre Cîteaux © GP

Chambre Reigny © GP

Les Cummings,  qui furent déjà propriétaires d’un Relais & Châteaux en Angleterre, Amberley Castle, ont rénové leur lieu avec science, patience et conscience. Il y a désormais vingt chambres et suites, portant des noms d’abbayes de Bourgogne, toutes décorées avec amour, une table de haute tenue sous l’égide du MOF 2015 Guillaume Royer (« le 1311« ), une taverne simple, mais de bon ton, fort charmeuse et gourmande (« le Bistrot des Moines« ), les promenades dans les bois environnants, le parc, l’étang, la douceur d’une Bourgogne à la fois champêtre, montagneuse et vineuse aux abords.

Salle à manger © GP

Au jardin © GP

Un salon © GP

Mais paresser là au vert, veillé par un service amical et complice est un pur bonheur, estampillé « Relais & Châteaux », entre salons douillets et chambres douces, vaste cloître, salle à manger gothiques et frises nombreuses avec gargouilles, dont on ne sait plus si elles sont d’époque ou savamment imitées, en goûtant liqueur de pêche ou kir royal au cassis maison en apéritif. Il y a plus malheureux qu’un pensionnaire de la Bussière.

Salon et rosace © GP

Le cellier des moines © GP