Le Vieux Couvent
« Rhinau: la folie Albrecht »
Jean et Alexis Albrecht © GP
Difficile de faire sobre chez les Albrecht. On sait que leur maison joue sa partition unique dans le grand concert de la cuisine alsacienne d’aujourd’hui. Un peu d’Italie, beaucoup d’herbes rares, de plantes exquises, de fleurs comestibles, de salades odorantes, bien sûr beaucoup d’Alsace aussi avec le souvenir des plats d’enfance: voilà leur manière. Dans ce cadre sobre et modernisé qu’est devenu leur Vieux Couvent, avec les grandes vitres ouvertes sur la rivière proche du Brunwasser non loin du Rhin, Jean le père et Alexis le fils racontent leur cuisine à eux.
Légumes du potager © GP
Baba à l’essence de tomate © GP
Il y a de l’esprit de famille dans leur manière de cuisiner à quatre mains, un brin de folie aussi, de la passion, évidemment. Ce que démontrent les tortellini à la volaille de Bresse, le sorbet concombre à l’huile de menthe, essence de tomate et crème d’ail en amuse-gueule, comme le filet de maquereau avec sa jardinière de courgettes acidulée à la tomate fraîche, les herbes sauvages, le schum au citron.
Lasagne © GP
Les produits du jardin, les poissons du Rhin tout voisin, les jus acides, les vinaigres pour les pickles de saison: voilà entre autres, ce qui vous attend là . Une même ferveur, avec le rire bonhomme en prime, anime Jean comme Alexis. Le premier s’occupe du potager maison tandis que l’autre veille sur le labo avec constance. Ainsi l’assiette de légumes maison, avec la vinaigrette blanche tranchée à l’huile de tagette et des beignets de fleurs de courgettes ou encore ce rigolo baba à l’essence de tomate et son tartare de saumon sauvage.
Matelote et nouilles © GP
La matelote © GP
On ne néglige pas la fameuse « assiette italienne », qui rend hommage aux origines de Lucienne, maman d’Alexis et épouse de Jean, avec ses ravioles d’osso bucco, sa fabuleuse lasagne à la tomate, ses gnocchi au pesto. Ni la matelote façon grand-mère, avec tanche, sandre, anguille, brochet, les trois premiers avec beaucoup d’arêtes, ce dernier également, et en plus franchement secs, avec une fine au riesling et des nouilles alsaciennes présentées al dente. Mais, voilà qu’arrive à l’improviste une monumentale queue de boeuf farcie à la royale aux cèpes avec ses frites de polenta: géant! Même si on sort un peu éprouvé d’une telle expérience.
Queue de boeuf à la royale © GP
Car il y a encore le festival de desserts maison: neige amaretto et griotte, gratin de quetsche au lierre terrestre, faux saint-honoré genre bavarois au gewurztraminer à l’infusion d’aspérule et fruits rouges, barre aux amandes (dite Mandelbarry) avec sa poire cuite au naturel, sa sauce chocolat ou encore macaron à la noisette du Piémont, meringue glacée revisitée à la reine des près, argouse et mûre ou pannacotta au basilic et tomate. Cela frôle, bien sûr, le gadget (notamment cette meringue aux allures d’hostie). Mais c’est la musique d’ensemble qui convainc et émeut, donne envie faire confiance à ces aventuriers de la cuisine que sont ces joyeux fous d’Albrecht.
Saint-Honoré au gewurztraminer © GP
Meringue glacée © GP
on y etait a midi rien que du tres tres bon , on y retourne rien que pour les dessert
grosse déception .repas Senior Prestige qui n’avait de Prestige que le nom.
assiette de légumes sans saveur pas de quoi s’extasier;
vin blanc servi chaud à deux reprises malgré nos remarques
Quant au reste du menu : bof !.
Décor minimaliste sans âme et sans chaleur.
Désolé mais JENE REVIENDRAI PLUS;
Un MENU TENTATION nous a été offert à l’occasion de notre anniversaire de Mariage !!!!!!!!!!!!!
Déception totale aucune saveur aucun gout à la limite immangeable salle presque vide service nul ambiance sinistre . A EVITER!
Je ne comprends pas bien la rétrogradation de cette table dans votre guide à la lecture de cette critique qui sans être totalement élogieuse ne laisse pas présager une rétrogradation.
Je suis un peu étonné par certains articles sur votre blog. Certains restaurants ne méritent pas d’agresser vos papilles ( clou, bistrot des copains,etc ). Alors que d’autres tardent à être visité, continuez plutôt à nous faire découvrir des restaurants comme le colbert.
Comme rappelé il y a quelques semaines dans un autre post sur ce restaurant, je garde un souvenir ému de mon passage au Vieux Couvent, dans une salle malheureusement presque vide, à ma grande incompréhension. Ce fut un repas de toute beauté, avec une très belle utilisation des herbes, en rien gratuite mais au contraire d’une belle justesse. Un accueil adorable finissait de faire de ce repas un très beau moment.