La Réserve
« Avoriaz: ce Jean-Luc est un as »
Il n’est pas un jeune premier de Savoie, mais un épicier de choc, défenseur des meilleurs produits gourmands de la région, revenu à son amour premier : la cuisine, défendant dans un cadre qui lui ressemble, tout ce qu’il aime. Les saveurs fortes et fières du grand Est, mais aussi de la montagne en majesté, avec les belles terrines qu’il vend dans son épicerie, y compris à ses collègues restaurateurs qui en font leur miel. Jean-Luc Woehl, natif de Ste Marie aux Mines, a été formé dans la winstub de son bourg du Val d’Argent, avant de rallier Strasbourg la grand-ville, à la Mouche de Finkwiller, avant de travailler avec Claude Sutter à la Barrière de la Wantzenau, puis de rejoindre la Côte d’Or à Saulieu aux côtés de Bernard Loiseau, et de mettre au point, avec lui, de belles conserves.
A Avoriaz, dont il fut et reste l’épicier à l’enseigne du Garde-Manger, après avoir tenu chez Hans, une table néo-alsacienne, il est devenu le restaurateur élitiste de sa commune populaire. Il a tenu deux saisons la Salle à Manger dont il a déplacé le concept à la Réserve d’Annie Famose. Cadre boisé, tableaux dédiés à l’Alsace d’autrefois, lampes 1900 : bref, une ambiance cosy, qui n’est qu’à lui et rappelle sa région d’origine. Dans les assiettes, la Savoie et « la Vieille France » se donnent la main. Pour le premier chapitre, la potée avec légumes, bouillon de choux, diot, lard, jarret, le civet de caïon aux chanterelles, les diots au vin blanc, avec fondue d’oignons et gâteau de polenta font belle figure. Pour le second, pot au feu, bœuf gros sel, poule au pot et rognons de veau à la crème jouent une symphonie à l’ancienne de bel aloi.
On y ajoute le marbré de foie gras de canard au vieux beaufort d’alpage et son lard fermier, le gratin de crozets, le risotto du vieux four d’Abondance ou l’emblématique terrine de foie de volaille au porto qui donneraient envie de découvrir cette table soignée juste pour eux même. Mais on n’oublie pas au passage le foie de veau au vinaigre de vin rouge avec des pommes sautées, qui évoque, a mezza voce, le « sueri nierli » des tables d’Alsace. Les vins, eux, viennent de tous les terroirs. L’apremont de Bouvet jouxte le savigny de Latour, le crozes de Delas le juliénas du domaine des Mouilles ou les petits bordeaux méconnus, tel le château Divon en St Georges St Emilion. Bref, Jean-Luc Woehl, qui vend toujours des charcuteries de montagne à se pâmer et des fromages affinés dans sa boutique des Intrets, s’est mué en marchand de bonheur.
La réserve n’est pas tenue par un couple de femme mais actuellement par la fille De Jean-Luc… Et il est très connu dans Station 😉
Aucun cuisinier du nom de Jean-Luc Woehl n’est connu a Avoriaz… La Réserve est tenue par un couple de femmes… Pudlo, faut mettre vos infos à jour, faire un coup de pub ponctuel à un « copain » n’est pas la vocation de ce site… Merci
We have followed Jean-Luc over many many years; have been regular customers in his charcuterie in Les Intrets, in his restaurant next door, and now the Restaurant La Reserve in the Immeuble Epicéa.
I think that Restaurant La Reserve is one of the best restaurants in Avoriaz, with service excellent and sympathique 😉 J y retournerai chaque année.
À recommander!!
Maintenant il est au restaurant « les intrets » toujours à Avoriaz et franchement nous y sommes allés cet été et on s est régalé. Plat copieux, service sympathique, un peu d attente mais bon on est en vacance alors c est pas trop grave.
J y retournerai l année prochaine.
À recommander.
pareil pour moi, la seule chose qui ne nous a pas ete servi avec au moins 40 mn d’attente, c’est la note (c’est egalement la seule chose salée du repas). service detestable, cuisine seche et fade… Apres avoir dejeuné dans ce « restaurant », je pense etre a la hauteur pour ouvrir le mien, moi qui sait a peine cuire des pâtes !
visiblement, pour le patron, la cuisine est plus une affaire d’argent que de gout ! A EVITER ABSOLUMENT.
Je suis assez surpris,car lors de notre visite,je n’a ieu que des deceptions,crozet brule,on me donne un foie gras industriel,car son foie gras maison ,il n’yen avait plus….une assiette de diots et polenta sec et archi sec,un service hautain,et j,arrête la car après nous sommes partis,tout est reste dans les assiettes,et on ne m’a pas pose de question,il y a bien mieux et plus simple que la réserve a avoriaz.rocky