Le Castellas

Stéphane et Aurélie © GP

Vous connaissez la maison. Bourrée de charme et riche de sa situation discrète au coeur d’un beau village proche d’Uzès, elle eut deux étoiles. Son chef Jérôme Nutile, parti pour Nîmes, il été, efficacement remplacé par Stéphane Mazières, venu du Toiny à Saint-Barthélémy, après Tarridec à Saint-Tropez et à la Chaudanne à Méribel, qui promeut là un registre ensoleillé. Aurélie Apparis a repris ici la succession de sa mère Chantal, a revu la déco plus sobre dans les camaïeus de gris avec ses voûtes.

Carpaccio de taureau © GP

Jean-Luc Sauron, le rubicond sommelier, assure la continuité du lieu avec gaîté, tandis qu’on goûte en salle ou au jardin, une cuisine légère, fine, fraîche, méditerranéenne, sans ornière. Carpaccio de taureau et anchois frais avec sa faisselle fumée, sa sarriette, ses chips d’artichauts violets, le maquereau mariné à l’anis sur une foccacia au gingembre avec son gaspacho de courgettes tièces et ses amandes douces ne manquent pas de tonus.

Raviole de langoustine © GP

Les langoustines en ravioles de pommes de terre avec son bouillon truffé aux asperges vertes du pays et petit épeautre du Ventoux ou rouget du Grau du Roi dans une fleur de courgette avec quinoa noir et son bouillon d’interdits (tête et entrailles du poisson).

Gênoise pistache et framboises © GP

Quant aux desserts (pain de Gênes à la pistache et framboises fraîches et sorbet roquette ou citron meringué et granité basilic « à tout casser), ils sont la légèreté même.

Jean-Luc Sauron au service des vins © GP