Beau-Rivage Palace

Magie d’hiver au Beau Rivage © DR

On vous a déjà tout dit sur ce palace hors norme qui joue les références mondiales de sa catégorie. La maison, propriété de la fondation Sandoz, sous la houlette désormais de Nathalie Seiler-Hayez, qu’on vit jadis au Régent-Grand-Hôtel à Bordeaux, puis au Connaught à Londres, continue de se moderniser. Témoin cette fameuse suite 660 au tout dernier étage, qui a vue plongeante sur le Léman et les Alpes vis-à-vis, intégrant, en sus des commodités habituelles, une salle de massage et un mini-spa. Une folie? Mais si raisonnable. Car tout ici joue l’auberge au plus que parfait.

Depuis la suite 660 © GP

Inauguré en 1861, agrandi en 1908 d’un bâtiment baroque relié par une rotonde au bâtiment d’origine, doté de grands salons aux fresques Louis XVIII, le Beau Rivage demeure ce monument légendaire qui cumule les plaisirs esthétiques (le Spa Cinq mondes) et gourmands, avec son Café Beau Rivage, genre brasserie bien élevée à fleur de lac, le sobre japonais Miyako, la belle table sous verrière abritant les petits déjeuners, mais aussi la grande adresse doublement étoilée d’Anne-Sophie Pic. Le service se vit ici au plus que parfait. Les concierges, comme l’exquise Sylvie Gonin, sont des as de leur profession. Et toute la maison vit à l’unisson. Le Beau Rivage? Simplement le meilleur hôtel du monde, qui justifie à lui seul le voyage à Lausanne…

Service du petit déjeuner en chambre © GP