Urban Kitchen

Jérémy Magnan et sa fresque maritime © GP

Un lieu cool et dans le vent, très « esprit et goût de l’époque », cependant oublié de nos amis du Fooding,  avec des formules à thème, du rythme, du bruit, de la fureur, de la branchitude assumée, quoique sans prétention, ni faiblesse: c’est « Urban Kitchen ».  Comme son nom l’indique, il y a de la cuisine citadine dans l’air, avec ses fourneaux ouverts en mezzanine, sa fresque marine photographiée et colorée, son grand comptoir, sa terrasse, son vaste espace moderne genre architecture industrielle reconvertie en lieu affable.

Jérémy et l’ardoise des mets © GP

Aux commandes: Jérémy Magnan, qui veille les fourneaux, ex du Longchamp Palace, et Stéphane Lamani, qui possède Axis. Ils conçoivent ensemble une carte qui change au gré de l’ardoise, des envies, de la saison et de l’humeur du marché et du moment. Fromage de tête, carpaccio d’entrecôte, brandade de morue safranée, dos de cabillaud poêlé sur la peau avec son maki de thon au sésame et sa purée de patate douce, tagine d’agneau confit, risotto safrané au poulet et coquillages ou encore entremet au chocolat au lait et citron sont savoureux en diable.

Cabillaud poêlé et maki de thon au sésame © GP

L’ambiance est drôle, conviviale, douce, les vins qui font la part belle au grand Midi ont du coffre. On peut juste venir là boire un verre, grignoter un ou deux tapas, refaire le monde, deviser au gré de l’air du temps. Bref, voilà un lieu à vivre. Brunch réputé le dimanche.

Jérémy, le comptoir et l’ardoise du vin © GP