L'Atalante

Loic Ackermann © Maurice Rougemont

Le « Louvre de l’automobile » (selon Amadeo Gordini), autrement l’extraordinaire collection Schlumpf, devenue la Cité de l’Automobile, possède désormais une table à son niveau, baptisée l’Atalante, d’après un modèle fameux signé Bugatti. Aux commandes: le groupe Elior qui a fait appel à Hubert Maetz du Rosenmeer à Rosheim, qui a délégué là son élève Loïc Ackermann. Ce jeune ancien de l’Auberge de l’Ill fait ici des prouesses gourmandes au fil du marché et des saisons.

Tempura de gambas © Maurice Rougemont

Foie gras mariné au gewurz et chutney de pommes, tempura de gambas et risotto à l’encre avec son émulsion safranée saint jacques caramélisées avec sa purée de pommes vitelottes, médaillon de cerf au chou rouge avec son émulsion de pomme en verrine avec ses rattes du Touquet donnent une belle idée, un rien tentée par le modernisme à tout crin, avec des espumas en tout genre, de ce qui se trame dans cette table sobre, moderne et feutrée.

Le service est au petit point, la carte des vins est diserte sur le chapitre alsacien, mais recèle quelques pépites bordelaises (château Plaisance Branne, saint émilion grand cru 2007 à 24,20 €) et les menus sont de bon conseil. Joli crumble chaud aux quetsches avec sa glace cannelle.

L'Atalante © Maurice Rougemont