L'Atelier Gourmand à l'Hôtel Terminus

Ambiance © GP

Didier de Courten, qui ne se contente pas d’être le chef star de sa région, est aussi le bon hôtelier de sa ville, à l’enseigne du Terminus face à la gare – avec des chambres fonctionnelles dans le goût contemporain, sous une façade fin XIXe siècle plaisamment rénovée. Il joue aussi l’aubergiste affable, avec une formule brasserie, pratique et alerte. On peut venir chez lui boire à toute heure, lire la presse du jour, prendre le petit déjeuner, prendre place aux tables d’hôtes, déjeuner ou dîner au jardin quand le temps est au beau.

Au jardin © GP

La cuisine servie dans un cadre de brasserie tendance, sobre et minimaliste, joue l’air du temps avec sérieux. Cuisinier deux étoiles sous son nom, Didier ne brade par la qualité dans son menu du jour à 58 CHF (le plat principal, lui, est à 29 CHF, servi en généreuse portion). L’autre jour, à ce tarif sage dans un lieu soigné au coeur de la Suisse valaisanne, on servait en guise d’amuse-bouche une cigarette à l’italienne avec sa tranche de magret fumé, puis un croustillant de brick au parmesan avec sa julienne de légumes croquants et du lard sec du Valais, avant les cuisses de canard confites aux champignons de Paris et aux tomates Cherry avec des tagliatelle au basilic. In fine, on pouvait hésiter  entre l’assiette de fromages d’ici et d’ailleurs et le fraisier avec sa madeleine et sa ganache au chocolat blanc.

Table d’hôte © GP

Le pinot noir de Maurice Zufferey à Sierre (à 40 CHF), comme le gamay de Miège de Claudy Clavien et l’humagne de Chamoson de Jean-Claude Favre passaient là dessus avec art.

Décor © GP