Auberge du Pont de la Zorn

Hervé et Myriam Debeer © GP

Depuis vingt ans, les Debeer régalent leur monde dans cette exquise auberge à fleur de rivière. Myriam a racheté la maison qui fut celle de ses parents jadis, au temps au Tony Schneider de l’Arsenal, originaire du village de Weyersheim, la vantait avec ferveur. La salle a été décorée, bichonnée, cocoonée  avec amour. Hervé Debeer, natif de Roubaix, qui fut jadis stagiaire chez Ghislaine Arabian à Lille et chez Marc Meneau à Vézelay, travaille avec délicatesse à faire plaisir à tous, dans ses grands labos visibles depuis la salle boisée.

Cèpes au persil © GP

Déclinaison de foie gras © GP

La lieu a du charme, du caractère. La cuisine n’en manque pas. Si la tarte flambée joue les vedettes du soir, tout ce qui est servi ici est de franche qualité. La petite soupe de cèpes crémée aux noisettes torréfiées, la déclinaison de foie gras de canard (avec celui au naturel, l’autre façon nougat, son pain bretzel, son chutney), les magnifiques cèpes entiers poêlés avec leur coulis de persil, l’exemplaire bibeless käse au munster, le bÅ“uf gros sel si tendre aux raifort avec ses crudités, ses pommes de terre craquantes, le kouglof glacé au kirsch avec son coulis de griottes ou encore les profiteroles glacées (maison, svp), un modèle du genre, au chocolat et pâte à chou au pralin, sont tous à fondre.

Boeuf gros sel © GP

Kougelhopf glacé © GP

Les prix sont tendres, les menus en or, les vins choisis avec nez (comme le gewurztraminer Altenberg de Mochel à Traenheim ou le pinot noir Agapé de Vincent Sipp à Riquewihr). Bref, voilà une auberge idéale qui fait simplement honneur à l’Alsace d’aujourd’hui et de toujours. Réservez!

Ambiance © GP

Façade © GP