Chez Mattin
« Ciboure : la gaîté de Mattin »
Michel et Céline Niquet © GP
Ils assurent le relais de la 4e génération présente ici même. L’aïeul Martin (« Mattin » en basque) avait créé cette table du village en l’honneur des pêcheurs du proche port de Ciboure. Michel Niquet continue aux fourneaux, relayé joyeusement en salle par son épouse Céline qui a l’accueil verveux chevillé au corps. Ils ont travaillé tous deux avec Didier Oudil chez Pain, Adour et Fantaisie, puis au Café de Paris. Michel a été également en cuisine chez Alain Dutournier à Paris au Carré des Feuillants.
Palourdes sautées et artichauts © GP
Leur carte est une anthologie du goût basque version marine, avec ses palourdes sautées et artichauts, son maquereau entier fumé, aux pickles de légumes et sorbet moutarde, la cassolette de Txangurro pimentée, le tataki de thon de Saint-Jean-de-Luz, avant le rituel « ttoro », la soupe de poisson et de coquillages des pêcheurs basques qu’on pourrait définir comme une bouillabaisse locale.
Txangurro en cassolette © GP
Même si la terre et les produits carnés ont également leur mot à dire. Avec le jambon Ibaïama de la maison Ospital, le foie gras mi-cuit maison, les ravioles croustillantes de pied de cochon et bouillon de bœuf, le tartare de langue de veau mêlé aux queues de langoustines rôties, glace moutarde ou encore les accras morue et boudin noir, histoire de jouer bravement la note terre/mer.
Ttoro © GP
Il y a encore le merlu déglacé au vinaigre, ail, pommes de terre écrasées, huile d’olive citronnée, la belle entrecôte Pireneika (350 g net), et puis, au grand chapitre des douceurs, le pot au chocolat maison, la crème brûlée à la mamia, la baba au rhum avec sa glace rhum-raisin ou le soufflé chaud au Grand Marnier, escorté d’une glace à l’orange.
Ravioles de pied de cochon, bouillon de bœuf © GP
On arrose le tout d’un vin choisi, au verre comme le blanc Ameztia Irouleguy gentillet et un peu neutre, ou le rouge de Brana toujours en Irouleguy qui passe là -dessus avec aise. Mais on peut également casser sa tirelire avec un gevrey-chambertin Ostrea de Trapet, un châteauneuf du pape du domaine Beaucastel de la famille Perrin ou un côtes du Jura de Ganevat. Joyeux Mattin!
Soufflé chaud au Grand Marnier © GP
Super accueil super arrangeant et super bon
Conseillé
Un super resto ou on est toujours très bien reçu par Céline et sa troupe . C est sur qu il ne faut pas réserver le mardi pour le week-end mais si c est toujours complet c est qu il y a une bonne raison , la cuisine est excellente . Quand je vois dans les commentaire précédent que c est beaucoup de soit disant bobo . Je vois rassure beaucoup de locaux également . Et quand un resto est bon , le monde suit
Super resto avec des patrons et personnels super professionnels !!!
Si tjrs complet c’est qu’il y a une bonne raison , ON SE RÉGALE !!!! Alors les commentaires ou c’est devenu inaccessible et bobo , à la poubelle !!!
Super restaurant c est vrai que c est un peu compliqué pour y aller tjrs complet !! La maison est bonne et Céline très sympa et accueillante on se régale à chaque fois . Bonne continuation et au plaisir
Super la photo de Céline et le chef super restaurant nous pensons déjà au mois de Septembre pour votre cuisine et votre accueil, les poissons, mes petites pommes de terre et les desserts je vous recommande ce restaurant.
Notre table pour les grandes occasions, le poisson est exceptionnel , surprenant par ses saveurs et ses mariages . Merci Michel et Céline de nous régaler à chaque fois
C’est vrai que ce restaurant était accessible à tous avant et que les prix sont devenus excessifs. Certes c’est excellent mais c’est plus comme avant où on pouvait y manger régulièrement sans casser la tirelire
Certes une bonne table mais devenue inaccessible de par le prix et l’impossibilité de réserver c’est toujours complet c’est devenu le repère à bobos Toulousains Parisiens et Bordelais. On est bien loin de l’esprit primaire du restaurant :abordable pour locaux…