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Ritter

« Dannemarie : l’Alsace chez Ritter »

Article du 21 mai 2017

Eric Masson © GP

Ambiance © GP

Les Enderlin ont vendu leur demeure 1900 au chef Eric Masson qui a su conserver tel quel ce musée vivant de la tradition. On vient là pour le cadre émouvant, le plafond en bois, l’atmosphère à la fois amicale, complice, chaleureuse, avec la première salle aux tablées nombreuses après le comptoir, puis les deux autres avec leur plafond en bois, plus cosys.

Foie gras de canard et confit de rhubarbe © GP

Asperges d’Alsace © GP

On aime le service adorable et attentif – Jeanne Enderlin est toujours présente, assurant la continuité de l’accueil avec sa sÅ“ur et sa fille. Côté cuisine, on se régale sans chichis de choses exquises, à la fois simples et bonnes, qui ont nom terrine de canard maison et ses crudités, foie gras de canard au confit de rhubarbe, filet de carpe frite avec mayonnaise et salade verte, que l’on propose soit cuite avec la semoule, soit à la bière, soit encore les deux, « pour comparer« , sans oublier les belles asperges du moment, l’entrecôte de veau à la crème et champignons, plus la mousse glacée au kirsch maison ou encore la craquante crème brûlée à la vanille.

Truite aux amandes © GP

Carpe frite © GP

Côté vins, il y a pour tous les goûts à tous les prix. Seul bémol: le riesling en carafe de la cave d’Hunawihr bizarrement gâté par l’excès de sucre. En revanche, le Geisberg grand cru de Ribeauvillé de Faller, au nez « pétrolé », à la belle puissance, à la fringante élégance, fait une bouteille de grand charme. Jolis menus. Réservez le week-end: il y a du monde!

Mousse glacée au kirsch © GP

Crème brûlée © GP

Ritter

15 rue de la Gare
68210 Dannemarie
Tél. 03 89 25 04 30
Menus : 11 (sem. déj.), 16,50 (sem.), 28, 31 , 36 €, 58 (vin c.) €
Carte : 32-54 €
Fermeture hebdo. : Lundi soir, mardi, jeudi soir

A propos de cet article

Publié le 21 mai 2017 par

Ritter” : 1 avis

  • VERGÈS

    Nous connaissons ce restaurant depuis plus de trente ans. Malgré ses 2 étoiles il a résisté aux bulldozers de la modernisation. Le cadre est authentique, chaleureux (pas de gris, de taupe, et autres couleurs soit disant tendances).
    Dans l’assiette, le nouveau chef a eu l’intelligence de conserver l’essentiel tout en y ajoutant une touche personnelle. La mousse au Kirsch, les carpes frites à la bière, le service mesuré, sans trop en faire…
    Une institution pour laquelle nous sommes prêt à parcourir des kilomètres. à très bientôt.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

Ritter