L'Auberge du Pas de Vent
« Pouillon : bonheur d’auberge »
Pouillon ? On y est venu il y a douze ans au temps des Dubern. L’auberge du XIXe, qui fut jadis un débit de boissons avec épicerie et a soigneusement conservé son jeu de quilles, sa salle avec ses poutres, sa terrasse avec jardin sous les ombrages, n’a pas changé. Aurélien Bellocq, qui l’a reprise, est natif des environs immédiats.
Il a fait son retour au pays landais après ses classes chez les grands : les frères Coussau à Magescq, Firmin Arrambide à Saint-Jean-Pied-de-Port. Son épouse, Cindy, qui fut comptable dans une vie antérieure, donne une note de charme à l’accueil maison. Les menus sont généreux. La cuisine suit le cours des saisons et de terroir, avec des clins d’œil aux producteurs locaux.
Ce qui vous attend là : les asperges blanches de Magescq juste tiédies, avec son mimosa d’œuf, sa pointe de chèvre et son magret séché, le foie gras de canard mariné à l’armagnac Laubade avec confiture de figues, sa brioche toastée au maïs, le pavé de merlu sauvage rôti au chorizo, sa tombée de blettes au parmesan et beurre blanc, enfin le fameux ris de veau au jurançon moelleux, avec jambon serrano et champignons.
On y ajoute le jurançon sec de Paul Labasse, le madiran d’Aydie, les malicieux desserts, comme la verrine de de brebis au miel d’Ossages et sa salade de gariguettes, son crumble amandes ou le brownie café aux noix de pécan et sa crème légère au mascarpone, mikado de meringue et coulis de Baileys. Une auberge ? La maison du bonheur…