C’est la neuve adresse en vogue de la presqu’île: tenue avec une méticulosité sans faille par un « Toque Blanche Lyonnaise » en pleine jeunesse. Natif de St Chamond, formé chez les grands de Lyon (Daniel et Denise au temps de Dardilly, Gauvreau, Lacombe, Bocuse), passé en Angleterre (chez Raymond Blanc, au Manoir des Quat’Saisons), Aurélien Gourrat […]...
Un bouchon de luxe, une table bourgeoise, un lieu accort? Ou un endroit lyonnais avant tout, difficilement définissable: voilà la table de William Jacquier. Ce MOF 1996, formé chez Orsi, Gervais, Pignol, qui est la gentillesse et la modestie même a repris dans la discrétion ce qui fut la maison de Roger Duffaud, autre MOF, […]...
Tout beau, tout neuf ou presque : le Sofitel a fait peau neuve, entre place Bellecour et quais du Rhône. Hall clair, chambres zen, tables chics : la brasserie dite le Silk a remplacé, en version minimaliste et blanche, l’ex-Sofishop, le bar du rez de chaussée sert de la « finger food », celui du dernier étage avec vue […]...
Dans sa rue gourmande, à deux du glorieux Café des Fédérations, le lieu est anodin. On entre. C’est sympa, bonhomme, villageois. Comme avant. La cuisine, comme le décor. Pieds-de-veau avec cocos et museau, cervelas et mâche, betteraves, harengs et lentilles défilent en entrée. Après cela ? Tablier de sapeur, belle tête de veau ravigote, superbe saucisson chaud, […]...
Un (long) coup de chapeau, en passant, à Jean-Paul Lacombe qui a transformé en brasserie à la mode ce qui fut le deux étoiles le plus lyonnais de la ville. Cela s’appelle toujours Léon de Lyon. Même si on rajoute, pour être exact, le mot brasserie devant. La demeure a été créée par le père […]...
Du décorateur de ce bouchon kitsch en diable, on dirait qu’il a le mauvais goût très sûr. Il n’y a, en tout cas, aucune faute de mauvais goût au Petit Flore. Abondance de vieilles plaques, seaux à glace et casseroles en cuivre accrochés aux murs, carafons en abondance, le tout sur une petite surface avec […]...
Le Georges de l’enseigne n’est plus là depuis 1960. On a connu là aussi Michel et France Deschamps qui donnèrent un brin de gloire au lieu. Marc Gorgette, qui a repris ce tout petit bouchon qui n’accueille que 22 couverts avec chaleur il y a trois ans, lui a gardé son bel esprit cosy et gourmand. […]...
Si vous voulez comprendre que le bouchon est un théâtre, allez donc chez Rivoiron. Le grand Yves joue son rôle à la perfection. Il ne se contente pas d’être la grande gueule du bouchon de Lyon. Il harponne le client dès l’entrée de sa maison, donne des ordres en indiquant une table, en imposant ses […]...
Un café, un musée? Les deux, mon général! Ce vrai bouchon comme avant, avec ses banquettes de moleskine, son bar en cuivre et bois, ses murs de crépi, sa fresque « monastique » de 1935, joue les monuments bonhomme. Il plait aisément à tous avec sa jolie mine de rade populaire, propret, soigné à l’envi. Luc Minaire, […]...
Dame Arlette est la reine du bouchon depuis un quart de siècle. Nous sommes rue Pizay, au coeur de la presqu’île. Le lieu est minuscule, mais d’un pittoresque sans chichi. Chez les Hugon, où tout se fait en famille. Dame Arlette est en cuisine, relayée par son fils Eric aux fourneaux (apparents), tandis que son […]...
Lyon bouge, mais Lyon demeure. Les tables tendance, les nouveaux cafés en vogue, les tables des jeunes loups qui ont fait leurs classes chez Bocuse, Lacombe, Blanc et consorts, les Japonais de service ou les Italiens de hasard n’ont pas éclipsé les bouchons de service. Lyon demeure et son bel esprit, veux-je dire, à travers […]...
Le plus historique, le plus chargé d’histoire des bouchons lyonnais ? Chez Abel, bien sûr, à la belle façade comme autrefois, tout à fait inchangée. Victor Hugo pourrait y imaginer « les Misérables », Marcel Carné y tourner un remake des « Enfants du Paradis », Claude Autant-Lara une version lyonnaise de « la Traversée de Paris ». Le décor millésimé […]...
Il est l’artiste de la quenelle, l’amoureux du genre, le dernier faiseur en beauté, qui ravitaille volontiers ses confrères défaillants, est intarissable sur le sujet. Bref, il est l’un des rares à ne pas acheter sa « qu’nelle » chez un fabriquant, mais à la mitonner lui même, avec de la graisse de veau, de la farine, […]...
Me voilà sur la presqu’île entre Saône et Rhône. Bienvenue à Myrelingue la brumeuse, à Lyon la cendrée, à la cité des traboules, aux pentes de la Croix Rousse, comme au Vieux Saint-Jean et aux Remparts d’Ainay. Devant moi: le spectacle du trafic automobile qui illumine la nuit. Au loin: la pointe effilée de l’immeuble […]...
Vous me retrouvez là intact. Je suis en lisière de la gare de Lyon, où je m’apprête à partir à l’assaut de la capitale des Gones. Le temps est doux pour la saison, le ciel gris. Le soleil ? Je pense que je le retrouverai là pas, dans peu de temps, le temps d’un petit coup […]...
Un petit retour sur la soirée d’hier avec des photos prises à la volée par Maurice Rougemont. No comment ou presque. De stars en starlettes, de flacons à bulles en assiettes…...
Même les bonnes choses ont une fin. Pour se remettre des folles festivités du Pudlo Paris du Sangri-La, rien ne vaut une petite halte consistante chez Ghisoni. Ce boulanger bastiais a ouvert discrètement son ambassade boulangère et corse à Paris avec son mini-coin dégustation et ses divers pains de tradition, aux figues et noix, à […]...
« C’était bordélique, donc sympa« , m’a dit Frédéric Lefèbvre, le secrétaire d’Etat au commerce, à l’artisanat et au tourisme, dans le creux de l’oreille, épaté par les quelques 620 personnes- ça fait un gros village!- qui avaient envahi la belle salle d’accueil du Shangri -La pour subir les discours enflammés de votre serviteur, récompensant les lauréats […]...
Voilà, comme promis, le palmarès des montées et des descentes du Pudlo Paris 2011, en exclusivité pour les lecteurs de ce blog Promus à 3 assiettes Taillevent 8e L’Astrance 16e Promus à 2 assiettes Passage 53 2e Jean-François Piège 7e Les Ambassadeurs 8e Frédéric Simonin 17e Promus à 1 assiette Chez la Vieille «Adrienne» 1er […]...
Voici, comme promis, la liste des lauréats de l’année du « Pudlo Paris 2011 » (éd. Michel Lafon, 18,50 €). Ce sont nos coups de coeur. Ils sont jeunes, beaux, dynamiques, gourmands, enthousiastes, professionnels et ludiques à la fois, rigoureux et réguliers, tous aptes à vous convaincre que Paris reste la capitale gourmande que le monde entier […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.