4,80 € l’éclair chez Genin! Est-ce un record? C’est, en tout cas, la Roll’s du genre. Jacques Genin, qu’on connut en artisan confidentiel dans son labo de la rue Saint-Charles, a ouvert avec succès au grand public un bel espace de dégustation, sobre et moderne (hier après midi, sur le coup de 16h, la queue […]...
C’est un lieu pour le plaisir du regard, où l’on imagine Henry Miller pousser la porte et y croiser Anaïs Nin, une boutique qui tendrait à prouver que cette partie du Marais, proche du carreau du Temple dont je vous parlais hier, s’agissant de Merce and the Muse, tend à devenir un « petit New-York », quelque […]...
La province campe au Marais dont les noms de rue se nomment Picardie, Franche-Comté Forez, Bretagne, Poitou, Beauce ou Saintonge. Le 3e arrondissement est une mosaïque, avec ses squares, placettes, ruelles longeant des jardins clos. Pas le cœur de Paris, mais une leçon d’histoire et une certaine idée de la province tranquille, avec un cachet […]...
Elle s’appelle Merce Muse, a 24 ans, est native de Washington, a vécu à New-York, vient de créer un « coffee shop » comme à Manhattan ou à Brooklyn, au coeur du Marais et à deux pas du carreau du Temple nouvellement démantelé. Le lieu a le chic de toujours avec ses grandes baies vitrées ouvertes sur […]...
Pour se remettre d’une déconvenue chez Glou, un bon remède proche: une promenade dans la très passante rue des Francs Bourgeois qui possède cent jolis boutiques et autant de belles enseignes. Et un arrêt café chez Baci, rue de Turenne. J’oublie pour l’heure, vous le comprendrez aisément, de parler du solide proposé par la demeure. […]...
Où trouver de la vie, un dimanche, dans le Marais, quand il fait gris à l’extérieur, sans être soumis au brunch de rigueur? Réponse chez Glou. On avait été séduit, au début, il y a deux ans, par le cadre de loft minimaliste avec murs blancs, pierres apparentes, luminaires rouges et noirs modernes, hautes tables […]...
Neuf ans déjà que Thierry Blanqui, qui fut le bras droit de Christian Le Squer, s’est installé rue Vasco de Gama, à deux pas du boulevard extérieur, de la porte de Versailles et de la poétique rue Desnouettes que chantait jadis Jacques Réda dans « les Ruines de Paris » (Gallimard). On imagine la verdure sous les […]...
J’aime bien les Gupta qui tiennent avec modestie, tact et discrétion deux des meilleures adresses de Paris. Je vous ai parlé déjà de Kirane dans le 17e où dame Kirane Gupta joue les Fatema Hal de la cuisine du nord de l’Inde, est incollable sur l’historique de ses mets et vante avec passion ses chutneys, […]...
La station à cette hauteur est moins chic – moins coquette, moins bling, bling? – que sa voisine de 1850, mais le lieu vaut le détour pour son charme, sa vue, sa gourmandise. Voilà donc le Manali, qui est le cinq étoiles de Courchevel 1650 : mais un cinq étoiles bonhomme, avec sa décoration amusante et […]...
C’est une maison douce et discrète, cachée au Praz, le vrai village de tradition, sis au bas de Courchevel, près de l’historique cité de St Bon, qui donna naissance à la station. François et Sandrine Moureaux, qui tiennent, l’été, la Poutre à Bonlieu dans le Jura, s’y sont installés en douceur, rénovant une ancienne boulangerie, […]...
La star méconnue de la station – outre le discret Jacques Trauchessec de la Saulire dont on vous a déjà parlé : Jean-Jack Bertrand qui tient depuis trente ans la demeure créée par son père en 1960. Il ne s’est pas contenté de l’agrandir avec coeur: il lui fait rendre un son autre. Dominant son […]...
Il est, on le sait, le savant Cosinus de la cuisine française, est toujours où on ne l’attend pas. Y compris à Courchevel, où Pierre Gagnaire passe en coup de vent, prend soin de lancer sa salle chic boisée, style Sissi à l’autrichienne avec sa mise de table superbe, ses assiettes Hermès, ses couverts Puiforcat. […]...
On lui avait prédit un an ou deux, pas plus. Mais Enrico Bernardo, meilleur sommelier du monde et maestro au George V parisien, est toujours là, quatre ans après. Il a placé sa sœur Maria à l’accueil et, aux fourneaux, le bon chef Simone Cantafio, qui est originaire, comme son patron, de Milan, et a […]...
La belle surprise de ma journée d’hier: un apéro chez Michel Rochedy, sur sa terrasse au soleil – celle du Chabichou veux-je dire – en compagnie, imprévue, insolite, de mon vieux pote Jean-Luc Petitrenaud. Jean-Luc, qui fut mon compagnon d’équipée au temps du « Guide Pudlowski des Villes Gourmandes » (c’était en 1989, et nous faisions nos […]...
La folie des Boix-Vives, leur neuf hôtel déjà mythique, à la décoration savoyarde nouveau style, belle, baroque, contemporaine, saluée et couronnée par les magazines de déco: on vous en a déjà parlé. Mais si le Strato est un bijou hôtelier, sa table est une perle. Le lieu est signé Jean-André Charial de l’Oustau des Baux-de-Provence […]...
La César salade à 32 €, la burrata crémeuse avec son pan bagna à 28 € ou la pièce de boeuf béarnaise à 52 €: on ne se plaint pas, on est à Courchevel sur les pistes. Et le Chalet de Pierres est l’une des institutions de la station. On ajoute les linguine coupés en […]...
1 soupe, 9 tapas, 4 plats et 7 desserts : c’est la formule magique du déjeuner de Yannick Alleno au 1947, exécutée avec maestria par son lieutenant Christian Moine, venu du Montparnasse 25 à Paris. Le velouté de cresson, les feuilles de blettes farcies, « l’œuf toqué » avec sa chantilly à la menthe, l’exquis fromage de Roves […]...
Est-ce un village à vivre ou une station de montagne à aborder ski aux pieds? Les deux sans doute, même si Courchevel exprime d’abord une certaine idée du luxe sur la neige. Courch’, cet ilôt nacré dans le domaine des « Trois Vallées », c’est d’abord 600 kilomètres de pistes, larges comme des boulevards, cousinant avec Méribel-Mottaret, […]...
C’est un lieu déraisonnable. Un chalet d’apparence savoyarde avec sa décoration à la fois post-moderne, néo-classique, rustique chic, bref baroque, n’hésitant pas devant le mélange de genres et de styles. Il y a les couloirs zen, le mobilier coloré et confortable, jouant avec les époques, les chambres cosys, fuyant le grand genre, ne négligeant pas […]...
Il est la star non dite de la station, est présent depuis 33 ans, affiche sa bonne humeur, autant que sa modestie, vend de la saucisse de Morteau et du velouté de lentilles (le midi), autant que de la truffe à gogo, dont il est, à Courchevel, le grand propagateur. A la fois grande gueule, […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.