Il s’appelle Christophe Raoux, a travaillé chez Ducasse, fit ici et là des ouvertures. Le voilà désormais en grand nettoyeur (de charme) dans ce monument Second Empire, imaginé par Charles Garnier, en grand voisin gourmand et hôtelier de l’Opéra. Le neuf directeur venu de Madrid, Christophe Laure, qui n’est pas venu là voir « passer les […]...
Il a touché à tout: la politique, le roman (« Au bon chic ouvrier »), la série noire (« Pas de kaddish pour Sylberstein »), l’essai (« la place de la Nation », « Pour en finir avec la France éternelle »), le pamphlet (« éloge de la fourrure »), a démarré dans la vie publique comme responsable des Etudiants Communistes – il était, alors, […]...
Il aime Léonie, mais se sent vieillir. Décide de partir pour faire le point, écrire, se dirige vers le Sud. Choisit Lyon pour saluer la tombe de son ami Vincent (« suicide de paysan, par pendaison »), prend la voie de l’autoroute, laisse affluer les souvenirs. Sa naissance à Choiseul (Haute Marne), son enfance dans les […]...
Cela fait un quart de siècle que Philippe Bodart, bouclé comme un caniche, joue les sentinelles bonhommes sur le port de Saint-Martin dans son antre chic et cosy. Autant dire qu’il assure la permanence du sérieux et de la qualité sans chichi dans son bistrot rustique avec terrasse. On aime l’ambiance relax, la déco boisée, […]...
Le saviez-vous? On récolte de l’huile d’olive à Ré que l’on presse aux Portes. Pascal Lemoine qui soigne ses quatre oliviers, récolte également les olives de deux cent producteurs îliens et vend leur production dans sa boutique boisée. En compagnie d’huiles venues de Provence, de la Drôme, celui de Fortuné Arizzi ou d’Alziari à Nice. […]...
Pile sur le port du plus joli village de l’île de Ré que cernent les fortifications imaginées par Vauban: c’est le Toiras, un perle hôtelière dédiée au maréchal Jean de Caylar de Saint Bonnet de Toiras (1585-1636) qui défenditl’île contre les Anglais. Imaginez une maison d’armateur du XVIIe siècle, sa façade banche, ses fenêtres sur […]...
Face au port de Saint-Martin, ce faux vieux bistrot enchante, avec son zinc comme autrefois, ses poutres, ses luminaires 1900, ses menus gentillets. On se régale sans mal de terrine de cochon, sardines grillées, pavé d’églefin aux pommes de terre écrasées à l’émulsion d’ail, saint-pierre aux petits légumes, filet de canette et grenailles au jus, […]...
C’est le secret le mieux gardé de St Martin de Ré, qui mérite le détour jusqu’à son bout de quai isolé de la foule. Nous sommes là juste à côté du bureau du port, à l’écart des aléas touristiques. Najat et Michel Azémar tiennent, en autodidactes passionnés (lui fut économe au Club Méd’), cette table […]...
Le Richelieu? C’est « the » Relais & Châteaux à l’ancienne de l’île de Ré, avec son centre de thalassothérapie, sa table fameuse, ses chambres cossues, soignées, ses vues sur la mer. Richard Gendre, qui a repris la direction de cette demeure familiale, l’administre avec bonhommie, sans omettre de veiller sur les destinées gourmandes de la demeure. […]...
La bonne table cachée de la Flotte? Celle de Laurent Favier. Ce Parisien exilé avec délice en l’île, qui travailla jadis chez Potel et Chabot, est le bon chef discret d’ici. Sa demeure, à dénicher dans une venelle proche du port, est un ancien chai rénové et sa cave impressionne avec ses deux cents références […]...
Thierry et Corinne Hainaut, qui sont Belges tous les deux, lui de Malmédy, elle de Bousval, près de Louvain-la-Neuve, et ont travaillé longtemps en Australie, ont fait d’une ex-pizzeria voisine du beau clocher pointu d’Ars-en-Ré, une table délicate et intime où ils accueillent avec sourire et chaleur. Thierry, qui taquine le produit frais et de […]...
Elle est « la » nouvelle mère de l’île de Ré. Auvergnate côté Velay, native du Puy, Benedicte Haon travailla, jadis, à Paris au Colibri, avec Pascal Barbot chez Lapérouse et, à son compte, dans l’île de la Cité (l’Âne et la Mule). Voilà qu’elle vient de reprendre bravement l’ex-Bistrot de Bernard, malicieusement rebaptisé à son nom, […]...
Tout beau, (presque) tout neuf : cet hôtel de cure marine a profité de la tempête Cynthia pour se rénover avec chaleur dans les tons beiges et chocolat. Il y a les lattes de pins, les doux luminaires, les salons dont l’un avec cheminée sur un mode Nouvelle Angleterre. Le style maison a fait sa mue […]...
Nous sommes au tout début de l’île. Face au Pont de Ré, voilà un hôtel ancien revu contemporain en grisé. Le lieu ne manque pas de charme. Il y a les tons taupe, jouant la demi-teinte, le mobilier boisé, les salons cosys, les chambres douces, la piscine au dehors, la grande terrasse, le côté feutré. […]...
Nicolas Babin a repris l’enseigne lancée par son grand-père, épaulé par ses parents et son frère aîné Freddy, qui gère le « commercial ». Mais il réalise tout seul, comme un grand des parfums de haute volée: plus de cent en tout, dont 70 présentés en permanence. On vient, bien sûr, pour sa splendide glace à la […]...
Trois boutiques en ville, une même exigence : boulangerie, pâtisserie, chocolaterie au « top » de leur registre. David Bernard pratique, rue St Sauveur, dans sa belle échoppe design et colorée, le beau et bon chocolat avec le sucre a minima. Ganaches aux fruits ou aux épices se complètent de pâtes de fruits, macarons en trente versions (exquis […]...
Ludovic et Elodie Boutet ont repris cette belle table du cœur de la Rochelle dont ils ont revu l’esprit dans le sens convivial et familial. Ludovic qui animait le Serghi à Saint-Martin de Ré est en cuisine, mitonnant des mets fusionnants, reflètent avec chic l’air du temps. Nems de légumes ou de chorizo doux avec […]...
Pile face au tours du port et au quai, ce joli bar serré sur deux étages (le premier amusant en noir blanc, le second genre lounge), avec son comptoir du rez-de-chaussée propose une cuisine au goût du jour, plus de jolies huîtres signées Auger à Ré et Roumégous à Marennes. Terrine de pot au feu […]...
Jérémie Tranchant, qui a travaillé chez Jamin à Paris, époque Benoît Guichard, a repris ce petit bouchon plein de gaîté, proche du port. Claire, sa compagne, fait la salle, tandis qu’il s’active en cuisine en one man chaud. Champignons farcis et gambas au chorizo, ravioles d’escargots à la charentaise, morue parfumée aux quatre épices, sole […]...
Ma bonne pioche drôle, savoureuse et moderne à la Rochelle, qui n’est pas avare du genre? La maison de Giuliano et Christelle di Giovanni ont fait de ce bistrot moderne dans les tons grisés l’une des bonnes pioches, savoureuses, sérieuses, rieuses de leur ville. Giuliano dit Jules, formé au Royal à Deauville, au Taillevent et […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.