« Cuisine ici et là » : c’est la devise de Patrick Gonnord et Olivier Jouguet qui ont créé un rendez-vous « tendance », genre fast food chic, bon, bio, new look, avec son mobilier scandinave et son épure zen, dans les tons beiges, gris, verts. Le wok du jour (bœuf, paprika, nouilles de riz, chou pointu, persil plat, oignons), […]...
Valérie et Frédéric Royer, natifs d’Epinal, ont repris avec allant cette boutique jadis rendue fameuse par Daniel Boujon. Vacherin d’Abondance, Tamié, tomme des Dranses, Bauges ou du Faucigny, persillé du Chablais, reblochon du Grand-Bornand, beaufort d’alpage, cabri chablaisien (au chèvre), bleu de Termignon, chevrotin des Aravis, bleu de Gex expriment les meilleurs fruits de la […]...
Depuis trois décennies, les Dubouloz assurent la pérennité de la qualité dans leur bonne auberge. On aime le café où tout le village vient refaire le monde à table et au comptoir, comme la salle à manger cosy et le jardin avec terrasse face à la fontaine. Il y aussi les chambres douces, l’accueil de […]...
Il ne manque pas d’allure ce château à fleur de Léman que domine sa tour du XIIe. La terrasse, le ponton, les vieux murs, les meubles anciens font le coup du charme. Catherine Réale-Laden, dont la famille possède les lieux depuis 1954, anime la maison avec ses deux jumelles, Caroline et Marina. La première fait […]...
Cette table de bord de route a fait son trou dans la qualité et la régularité. On est là non loin de Genève et à deux pas d’Annemasse dans un chalet moderne qui a peaufiné son style. On dort au charme avec vue sur la verdure. Joël Labrosse, en salle, et Christophe Morel, aux fourneaux, […]...
Il y a quelques mois, j’évoquais la restauration à bord des trains SNCF, avec une expérience peu glorieuse (« la SNCF, c’est dégueulasse« , 30/01/2011). Une nouvelle expérience aujourd’hui midi, avec le TGV Paris-Genève (départ gare de Lyon à 11h09, arrivée Genève à 14h14) me permet de mettre un bémol: service souriant, restauration incluse dans le prix […]...
C’est un étal de primeurs comme on en rêve partout, qui propose le fin du fin de la saison, pas spécialement le bio en vogue, les légumes d’Annie (Bertin), de Joël (Thiébaut) ou ceux de Yamashita, mais le meilleur des jardins d’ici ou d’ailleurs et de jolis fruits de saison. Framboises exquisement acidulées, fraises juteuses, […]...
Charivari: bruit assourdissant, vacarme, tapage… C’est ce que suggère l’enseigne. Alors que cette terrasse au calme du boulevard Raspail, qui fait l’angle avec la rue Bréa, évoque davantage un îlot de calme et de tranquillité. Il y a là un charme années 1940. Comptoir en U, guéridons, chaises paillées, intérieur empierré – on ajoute même […]...
Un lieu drôle, vieux, beau, sympa, affable, rieur, comme dans l’temps, avec sa gueule d’atmosphère, son néon, ses horloges, son comptoir, ses luminaires d’avant, sa cuisine ouverte, l’accueil familier, sympathique et complice de Pascal, les produits de qualité, la simplicité ménagère. C’est le Pouilly-Reuilly du Pré St Gervais. Mitterrand venait y manger jadis avec le […]...
On avait légèrement assaisonné (ou assassiné, comme on voudra), ce boulanger fameux plusieurs fois primé au concours de la meilleure baguette. Il est vrai que la « céréales » et la « levain » (toujours un peu sèche, cette dernière) sont nettement moins convaincante que la tradition, moins chère (0,95 €), plus légère, avec sa mie alvéolée, sa croûte […]...
C’est l’une des terrasses idéales pour les beaux jours, l’un des cadres – champêtres – les plus chics de Paris, au coeur du Bois de Boulogne, avec ses airs éternels de pavillon Belle Epoque. Ce monument hors mode, proche de l’hippodrome de Longchamp, a du chic avec son personnel de salle jeune, efficace, souriant et […]...
Si Ducasse rédigeait un blog, il ferait fureur dans la nouveauté comme dans le classique sûr. S’il était un touriste américain ou japonais, il serait le plus savant des néophytes, le plus rigoureux des béotiens, le plus ardent des découvreurs, goûtant avec autant d’exigence un croissant, un sandwich, qu’un repas raffiné. S’il était journaliste… Mais […]...
Il est le restaurateur italien de charme du Nord-Est de Paris. Vincent Cozzoli, natif d’Hayange (Moselle), dont les parents venus de Trani dans les Pouilles étaient mineurs, fut violoniste à la Philharmonique de la garde républicaine, en même temps qu’aubergiste baroque, dans une « grotte » improbable, rue du Tunnel, durant deux décennies, avant de reprendre le […]...
Bien sûr, l’enseigne est rigolote, le décor propret, le premier étage, avec ses airs de loft new-yorkais donne du chic à ce coin populaire des Halles et la boutique qui fait épicerie fine est alléchante. On peut venir là « bruncher » et pas seulement en fin de semaine, boire un verre entre copines (ou copains gourmands de […]...
On l’a connu au restaurant Wa, juste de l’autre côté des Halles, de ce qu’on nommait longtemps le « trou ». Professionnel et malicieux, chinois, mais amoureux du Japon et de la cuisine fusion, Xuceqian Xu a rassemblé une équipe dynamique, un service enlevé et des maîtres teppanyakistes experts, avec notamment une jeune ancienne maestro du Benkay au […]...
Elle est devenue l’ambassadrice de la cuisine marocaine à Paris au Mansouria. Mais, auparavant, elle s’est battue pour la cause des femmes au ministère d’Yvette Roudy, sans omettre de lutter pour sa propre liberté. Née au Maroc, à la frontière algérienne, dans la cité d’Oujda, Fatéma Hal conte une enfance enchantée qui ressemble aux contes […]...
L’Arnsbourg? Je vous en ai parlé longuement en août dernier. Puis vous en ai reparlé quand il fallait, en évoquant mes « Plus belles tables de France » ou encore les « 50 best du monde » de San Pellegrino (où elle ne figure pas), sans omettre son élève/conseiller Moshik Roth d’Overveen. Cette maison hors norme, je parle de […]...
Un dernier tour à Blois, pour un lieu affable et résolument hors mode. Quoique, cette simplicité de bon aloi cadre fort bien avec l’air du temps. Nous voici donc non loin du château d’Henri III et à fleur du fleuve roi. Voilà donc une auberge ligérienne – c’est dit dans l’enseigne, comme un sous-titre et […]...
C’est le rendez-vous montparnassien par excellence, chic et beau, dans le goût des années 1920, avec ses stucs, moulures, tables de bois, banquettes et terrasse : cette institution a gardé le chic d’avant. Les cinquante whiskies et les cocktails variés valent le détour. Mais le solide n’est pas mal, comme le tartare parfaitement assaisonné dont […]...
Il est comme le climat à Paris, change tout le temps, est au beau fixe quand il fait soleil, râle quand il pleut et que sa salle est vide. A réponse à tout. A Cécile Cau, ma consoeur bloggueuse de Sofood Sogood qui l’interroge tout crûment sur le thème: « qu’est ce qu’elle a de spécial, […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.