Eh, bien voilà, j’ai fait chic, chic, chic à midi et popu le soir… Enfin, presque. Me voici donc, après le Meurice, à la Garçonnière. Les prix ne sont pas les mêmes, l’ambiance non plus, le public de yuppies bon teint qui ont bossé sans trève dans les bureaux non loin, se met à l’aise, […]...
On le prenait pour un Lozérien tranquille venu chercher la gloire à Paris. Ce banlieusard, de parents provinciaux, devenu chef d’élite au Meurice, grand manitou conseilleur à Courchevel (le Cheval Blanc) et à Marrakech (le Royal Mansour), était un Gavroche dans l’âme. Dans le plus munificent des palaces, à la salle à manger façon Versailles, […]...
C’est un fourre-tout délicieux, une sorte de mille-feuille de malice (s) en tout genre, un recueil de textes à croquer, des portraits au vif, des bouts de phrases échappées à l’air du temps, des aphorismes à saisir. « Chacun danse avec personne ou avec soi-même. C’est le mini bonheur« , note Bertrand de Saint Vincent à propos […]...
Une petite échappée, hier, au sortir de la foire du livre de St Louis, le temps de fuir la chaleur vers les Vosges, et c’est la découverte d’une auberge de montagne simple et accueillante. Me voilà à Kruth, grâce à Sophie Dungler, bonne fée de Reflets aux DNA qui connaît par coeur les parages thannois et […]...
Les auteurs des Dictionnaires Amoureux, cette collection, qui fête cette année chez Plon son dixième anniversaire, forment une sorte de club secret. Ayant produit 50 titres , signés de fous de leurs sujets qui se rassemblent chaque fois comme pour une cérémonie secrète. Il peut y avoir Vitoux pour les Chats, Fernandez pour l’Italie et […]...
Saint-Louis et la foire du livre (que je nomme inopinément la fête, car c’en est une): voilà vraiment un truc de « ouf », comme disent les « djeunes ». Les écrivains viennent faire la bringue, se couchent tard, se shootent au riesling et au gewurztraminer, sont ravis de faire une orgie d’asperges (celles de Village Neuf, tout à […]...
Saint-Louis, qui est la porte de France, à la sortie de Bâle, ou la banlieue française de cette dernière, métropole de l’art, des banques et de l’histoire, a la mission délicate d’accueillir chaque année un festival d’écrivains dans une cité d’abord un peu neutre, qui est d’abord une ville de passage plus que d’étape. Ses […]...
Je sais: je suis le mauvais invité. Le type qui râle quand il ne devrait pas, qui l’ouvre quand il devrait se taire, qui a bien du mal à ne pas dire ce qu’il pense, qu’il imagine que toute vérité est bonne à dire. Hier soir, à l’instigation du cabinet de RP Bernardette Vivioz et […]...
C’est, évidemment le spot du moment. Ouvert depuis une semaine ou moins. Véhiculé par un bouche à oreille incroyable, orchestré par le fautif en chef Bruno Verjus, gars adorable dans ses enthousiasmes, qui nous avait déjà fait le coup avec Saturne. Et s’est montré capable de vanter le chef, sa cuisine, sa déco, son service […]...
Admirable Carlo Crucil ! Ce natif du Frioul, qui possède de faux airs d’Ugo Tognazzi, joue les chefs à l’ancienne, sans se forcer. Il exerce depuis vingt cinq ans dans une demeure d’angle modeste, mais charmante, avec sa terrasse couverte, cuisine à l’instinct, propose des mets généreux, précis, fins, exacts, ménagers, à travers des menus donnés. […]...
Jérôme Mamet est l’étoilé sage de la région. Ce natif de Martigues, élevé en Lorraine, à Thionville, où il a rencontré son épouse Agnès, puis élève de l’école hôtelière de Metz, est installé avec charme au rez-de-chaussée du château de Chilly, datant du XVe siècle, et au pied des vignes de Crépy. Murs de pierre, […]...
On le connait depuis des lustres, Sylvain Andres, et on est presque surpris de le retrouver ainsi sur son bord de route roulante. Lui qui fut sommelier au Fouquet’s Europe, chez Lasserre et chez Meneau à Vézelay, s’exilant un temps à Chicago, se créant une clientèle de stars, s’est créé une cave pas comme les […]...
Dominique Froissart, qui possédait le Chablais à la Chapelle d’Abondance, est « descendu » au bord du lac, créant cette table cosy avec succès. Voûtes, zinc, bois donne un côté chaleureux à ce lieu gourmand, qui propose les idées du moment sans ruiner aucunement. Cromesquis au fromage des alpages, velouté de riz aux moules façon risotto et […]...
Yves Le Bornec, qui possédait le Flore à Thonon, a repris cette brasserie qui fut chocolatier/confiserie en 1900, lui donnant une tonalité bonhomme et gourmande. Le cadre ancien a le charme suranné, mais la cuisine a su se mettre sagement au goût du jour. Tartare de saumon aux éclats d’orange, salade de maître Seguin au […]...
Ce chalet annexe du Royal est devenue une maison de charme à part, accueillant, comme à la maison, ou presque dans une salle intime chaleureuse façon bibliothèque pour le déjeuner et pour le brunch, prolongeant au bar ou sur l’agréable terrasse panoramique face aux cimes, sans omettre de proposer les repas du soir à la […]...
Il est natif d’Anemasse, franco-japonais d’origine et a fait de grandes maisons (la Chèvre d’Or avec Delacourt, le Bateau Ivre à Courchevel et au Bourget-du-Lac, l’Albert Ier à Chamonix). Kyo Fukao a repris cette boîte tranquille du cœur d’Evian avec modestie. Les formules frappent juste, le geste sûr et tout ce qu’il mitonne dans sa […]...
Magie d’internet, don d’ubiquité ou aide-express du TGV: j’étais hier soir le premier à goûter la cuisine du Petit Trianon. Le lieu ne vous dit rien? Ni son nom? Rassurez vous: vous n’êtes pas le seul… Aux commandes, une équipe jeune en duo Julien Labrousse, qui a créé plusieurs tables mode, tendance et à succès, […]...
Il est le plus zen des cuisiniers normands. Une sorte d’Ovni, avec son crâne rond et lisse comme une bouille de billard, son accent chantant made in Rodez, son décor zen en gris et bois. Bourdas Alexandre, qui fut chef au château de Sully à Bayeux, a travaillé chez Bras, Marcon, Guérard, avant d’ouvrir pour […]...
Il cherche sa voie gourmande, hésite entre le style pensionnaire relax qui aime se nourrir avant ou après le golf – le vrai roi du lieu ! – et le voyageur doré sur tranche qui picore au gré de l’air du temps. Pourtant le Royal n’est pas un palace comme les autres. Bâti en 1907, inauguré […]...
Rémi Lallour, qui fut longtemps maître d’hôtel chez Gérard Cagna au Relais Sainte-Jeanne à Cormeilles-en-Vexin, gère cette petite table, toute mignonnette et boisée, presque cachée dans son jardin, qui fait déjeuner, thé, goûter dans le beau cadre du château de Ripaille. Le menu change tous les jours. Taboulé et jambon, dinde aux marrons et assiette […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.