Oh, je sais, vous allez encore me prendre pour un fou. Qui ne compte guère les kilomètres, avale les voyages comme on grignote une barre de friandise. Mais la vie est ainsi faite, qu’elle s’offre au hasard des routes, au fil des plans de travail journalistique. Mon programme d’avant l’été me mène, après la côte […]...
Une brève halte à Paris entre deux voyages, entre la Côte d’Azur (vous le savez déjà) et l’Auvergne, ou plus précisément le Cantal (d’où je vous écris, depuis Chaudes Aigues et Serge Vieira, on va y revenir): nous voici chez Goumard. Ou plutôt chez Philippe Dubois. Ce dernier a orchestré un changement d’axe radical dans […]...
On vous a déjà parlé, on vous en reparlera. Cette perle des Relais & Châteaux, perchée au-dessus de la grande bleue, avec ses chambres de charme, sa vue sur toute la Riviera, ses idées gourmandes revivifiées donne envie d’accomplir pour elle-même le voyage jusqu’au beau village ruiné et restauré d’Eze. La nouveauté? La cuisine de […]...
C’était jour de tempête et de folie, hier midi, à la Chèvre d’Or. Le plus beau panorama de la côte était voilé par le brouillard, lessivé par la tempête, broyé par le grand ouragan. On ne voyait plus guère le Cap Ferrat ni la rade de Villefranche. Le meilleur service des parages faisait ce qu’il […]...
Brasserie créant l’événement sur son bout de port, le Quai des Artistes fête ses dix ans. Cette brasserie parisienne un brin new-yorkaise, avec banquettes de moleskine, hauts plafonds, colonnades colorées, toiles changeantes, ne manque pas de caractère. Le lieu évoque la Tour Eiffel et le métro, mais façon folklo, non sans humour. La cuisine, elle, […]...
Albert Nahmias, vous le connaissez tous, au moins de nom. Il était jadis aubergiste, restaurateur de charme (Olympe, Albert et Albert), est devenu conseiller en tout genre, gourou gourmand. Quand il s’enthousiasme pour une maison, c’est rarement en s’emportant. Ce flegmatique né a le raisonnement lucide. Il argumente avec gourmandise, sans prendre la pause de […]...
Il est l’homme aux trente et quelques maisons, aux dix-neuf étoiles, aux tables sur tous les continents. Un Spoon à Maurice, un Beige à Tokyo, un Mix à Las Vegas, Adour à New York, le Dorchester à Londres, sans omettre ses demeures françaises (Abbaye de la Celle, Bastide de Moustiers), plus l’Andana en Toscane et […]...
Qu’on me comprenne bien: Jacques Gantié est un (vieux) copain, qui écrit bien, a le jugement sûr, manque rarement de discernement, fête, présentement, les vingt ans de son guide consacré aux belles tables de la côte d’Azur et de Provence. Mais, la pub (nombreuse), notamment pour les hôtels et les restaurants prend-elle le pas désormais […]...
C’est « the » palace, en sentinelle face au Cap Ferrat. Jean-Claude Delion l’administre avec poigne. L’hôtel a le chic d’antan, conjugué à l’élégance de toujours et au confort d’aujourd’hui. Le service a toujours été exceptionnel. Il le demeure, sous la houlette du discret Roger Heyd. S’y cache – et c’est tout neuf – « le » wonder boy […]...
C’est un café ordinaire, presque comme les autres, et qui ne tranche guère en apparence avec sa grande terrasse sur l’avenue roulante qui constitue le coeur du village. Mais il y a son intérieur cosy, son ardoise changeante et son service prompt. Ne vous fiez pas à son air bonhomme : c’est là le « bon […]...
Oubliez la Côte d’Azur, ses palaces dorés, ses prix ronflants, ses rosés au prix des grands médocs, ses maîtres d’hôtel empesés, son lustre et ses rotondes. Filez plein cap vers Menton et l’Italie, sur la haute Corniche. Arrêtez-vous à la Turbie, découvrez le « trophée des Alpes », monument romain symbolisant le triomphe d’Auguste sur les tribus […]...
La nouvelle courait dans Nice que la Merenda (le « casse-croûte » en patois nissard) avait changé de rue. C’était non une galéjade, mais une réalité administrative. La rue de la Terrasse est devenue la rue Raoul Bosio. Si bien que la table confidentielle la plus fameuse de Nice, celle qui reçoit « sans réservation, sans carte de crédit, […]...
C’est l’aube d’un week-end délicieux dans un hôtel comme un coup de coeur. C’est une perle années 1930 revue néo-années 1960 avec charme d’où le monde semble s’évanouir ou renaître. Il y a de la brume dans le ciel. Monaco s’y dévoile peu à peu comme dans un rêve. Nous sommes là face au rocher, […]...
Ce n’est pas vraiment un scoop: mais la Cagouille qui existe depuis trois décennies, ayant déménagé de la rue Daguerre à la place Brancusi, n’est plus vraiment dans les mains de son père fondateur, le charentais Gérard Allemandou au physique de Neptune, devenu aujourd’hui conseiller ou si l’on veut gourou inspirateur. C’est son compère André […]...
Ce n’était pas le pont d’Arcole, mais presque! Il fallait s’y prendre tôt pour réserver une table chez Cyril Lignac, qui a repris Claude SainLouis rue du Dragon. Les lecteurs de ce blog ont eu l’info assez tôt pour s’y préparer (cf » Scoop: Lignac reprend Sainlouis« , 23/01/2011). De fait, cette belle cantine historique et […]...
Elle est depuis neuf ans la prêtresse du bio au bas de la rue Notre Dame de Lorette. Révélée par Alain Ducasse (et Frédérik Grasser) dans son « Paris », conviée à participer au menu d’avant l’été de la Cour Jardin du Plaza Athénée, elle prône l’union des légumes de saison et des graines germées qu’elle propose […]...
C’est « the » jeune chef du moment à découvrir. Le buzz des blogs ne l’a pas encore effleuré. La presse l’a oubliée. Il faut dire qu’il officie, depuis peu (deux mois à peine), dans un lieu connu depuis trois décennies au moins dans le quartier des éditeurs. Il s’appelle Régis Versieux, a 32 ans, a été […]...
Allez, ce n’est pas la pizza du siècle! Mais c’est un lieu qui rend service, où l’on peut dîner entre amis, à toute heure, sans se ruiner aucunement, grignoter une pizza délectable cuite au feu de bois, sans excessive finesse, avec sa pâte épaisse, mais sans garniture généreuse, des pâtes savoureuses (même un brin surcuites), […]...
C’est la dernière bonne pioche du quartier des théâtres: un bistrot/brasserie aux airs de bouchon. Le cadre a gardé l’ampleur de ce qu’était En haut de là, proche voisin du Casino de Paris, pâle copie d’une filiale du groupe Costes managé, avec des hauts et des bas, par une jolie patronne pas toujours assidue à […]...
Quelques images de l’Auberge de l’Ill d’Illhaeusern signées Maurice Rougemont, saisies au vol pour « les Plus belles tables de France » (Flammarion). Certaines d’entre elles sont parues, beaucoup d’autres restées au marbre. Les voici....
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.