Les chefs changent chez César Filippi, la qualité demeure. Ce militant de la cause corse, qui se bat depuis quatre décennies pour un tourisme de qualité dans son île (« nous ne voulons pas être les indiens dans la réserve », disait-il jadis en riant) s’apprête chez lui aux grands travaux, mais ce sera l’an prochain. Sur […]...
Le dernier étoilé de l’île ? Le Santa Marina, la maison de Paul Andreani, sise sur la plage de Santa Giulia. La gars Paul a revu avec chaleur cette table de bord de marina. Le lieu est superbe, l’environnement magique, la plage à deux pas, les bateaux en contrebas. La mer est comme une offrande et […]...
Commençons modeste: nous sommes en Corse, côté Sud. Porto Vecchio, la ville de référence, son port, sa vieille ville, est déjà loin. Il y a là quelques adresses connues: l’Orriu, pour les bons produits et la dégustation sur place, le Troubadour, qui fut créé par Paul Canarelli avec Georges Billon, le chef de Cala Rossa, […]...
J’aime bien ce petit coin tranquille du quartier de l’Europe que mit jadis à la mode Bruno Depoulain, parti pour Neuilly et qui contribua à lancer Christophe Pelé à la Bigarrade. Il a été remplacé, au pied levé, si l’on peut dire, par Nicolas Butz et Ludo Janssens qui tiennent, en parallèle, le Petit Parisien, […]...
On l’a connu à Tours, où, il y a peu, il tenait le dernier endroit où l’on sort et mange, le soir seulement, sur deux étages, de 18h30 à 2h du matin. Il y avait le cadre néo-années 1960, la musique forte, les nourritures fusion. Cela s’appelait le Trendy, place de la Résistance. Mais c’est […]...
Je vous en ai parlé l’an passé. Je ne peux l’oublier cette fois, d’autant que la fête fut très réussie. Je résume: chaque année Taillevent avec Valérie Vrinat, plus, cette année et désormais, les Gardinier, invit(ent) le tout-Paris à célébrer la fête des pères quelques jours avant le jour officiel. Tomer Sisley et Serge Moati […]...
Je vous ai déjà parlé de Jean-Pierre Espiard (cf note sur Depur du 23/07/2010) qui est mon tailleur chic et de charme, qui a l’oeil à tout, goûte l’air du temps avec parcimonie et un vrai sens critique. Cette semaine, il s’est intéressé à Clarisse dans le 7e qui vient de voir l’arrivée d’un nouveau […]...
Voilà le type même d’endroit qu’on ne sait par quel bout prendre. C’est ouvert depuis deux semaines seulement, ça fait le plein, à l’angle de la rue du Faubourg du Temple et de l’avenue Parmentier. Le Châteaubriand et le Dauphin sont à deux pas. La clientèle ici est un peu différente, drôle, métissée, bigarrée: les […]...
Le scoop de la semaine: Christian Constant est toujours à Paris. Nos amis du Figaro de samedi, qui lui ont consacré une pleine page à Toulouse, en célébrant sa reprise de la fameuse brasserie Bibent place du Capitole, nous avaient fait peur. De fait, Christian, ex maestro du Crillon devenu prince de la table rue […]...
Un message gourmand en direct de Provence de notre infatigable correspondant azuréen Alain Angenost. Il est parti vers d’autres horizons, Philippe Jourdin, chef doublement étoilé du Faventia, restaurant du Four Seasons « Terres blanches » de Tourrettes dans le Var. Ce magnifique complexe golfique, doublé de chambres et suites superbes, ne pouvait en rester là. Il a […]...
Le « spuntinu », en corse, c’est le casse-croûte. Et c’est bien ce qu’on vient chercher ici, dans une échoppe à l’ancienne, cachée près des grands magasins. L’accueil est comme en province, les produits variés. Salades, sandwiches, charcuterie exquise s’y proposent non seulement le midi, mais toute la journée. Henry Ceccaldi, qui est mi-corse, mi-morvandiau, s’attache à […]...
C’est nouveau, savoureux, italien, ouvert tous les jours, situé à deux pas des Champs-Elysées: c’est la toute dernier des annexes dits « Romantica Caffé » de Claudio Puglia, dans le 8e arrondissement. Ce natif de Salerne en Campanie qui fait florès à Clichy dans son patio du boulevard Jean Jaurès, s’est déjà démultiplié à Levallois, Neuilly, Deauville, […]...
Les belles provenances, l’affinage tout en doigté, le meilleur de chaque région: voilà le bon truc des Maret dans leur belle échoppe à l’angle de la rue de la Tour et de la rue de la Pompe. Colette et Claude, mère et fils, reçoivent comme à la maison, conseillent les belles pâtes d’Auvergne avec la […]...
C’est une petite table sympa, très copains/copines, avec son comptoir façon zinc, ses lampes-chapeaux rigolotes, sa salle rouge du fond comme au théâtre, son accueil relax, ses prix petits, ses prétentions limitées. Franck Papillon, qui la gère avec bonne humeur, entend faire de ce qui ressemble à un café d’angle contemporain un « restau, épicerie fine, […]...
C’est une maison bleue qui fait à la fois agence de voyages, organisateur de croisière, traiteur et restaurant. La table, plus snack au rez de chaussée, davantage salle cosy au premier étage, cache un vrai chef, briscard des fourneaux, André Le Letty, qu’on connut à l’Anacréon dans le 13e, et à l’Agassin dans le 7e. […]...
On connaît Saint-Péray pour ses blancs vifs et frais, ses vignerons alertes, ses coteaux à fleur de Rhône. C’est là que débuta aussi la saga de la famille Pic avant qu’elle ne rallie Valence. L’autre gloire du village: des « copeaux », ces biscuits sucrés et torsadés, créés en 1871 par Henri Malavieille. Ces derniers accompagnaient alors […]...
Ils sont Vendéens, ralliés au pays d’Ardèche, proposant jolis pains, fines pâtisseries faisant honneur à la gourmandise d’ici. Leur produit phare : le « délice ardéchois ». Une pâte à macaron avec sa crème mousseline mixée à la crème de marron. Bref, une sorte de cousin du saint-anthelme de Chambéry, du saint-epvre de Nancy, du russe de Dax […]...
On vient chez Michel et Martine Roux pour goûter les produits de la ferme, visiter la demeure qui s’est dédiée à la production de châtaigne. Mais on vient, là aussi, pour goûter les nectars de fruits, les crêpes à la farine de châtaignes, avec café (filtre, tièdasse et pas terrible !) ou bière de la région […]...
Un restaurant ? Un monument, sur la place centrale de son gros bourg. « Une de ces hostelleries où l’on s’entend manger », affirmait Curnonsky de Barattéro qui détenait alors trois étoiles. Bernard Perrier a appris, lui, le métier chez Prunier à Paris, Puget à Nice, puis auprès de son père Elie, qui fut l’adjoint du fondateur […]...
Cédric Revol, qui a travaillé chez Marcon à St Bonnet le Froid, a racheté le bistrot de sa grand-mère, sis dans une ancienne école au cœur de son village montueux. Il s’est associé à Fabrice Falibron, qui a travaillé, lui, à la Pinède de St Tropez et qu’il a rencontré chez Prouhèze à Aumont-Aubrac. Ils […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.