S’en est-on rendu compte dans les rues de St Trop’? Fuchs, le bon vieux Fuchs, qui avait sa bonne mine de rade d’antan, son premier étage genre salle à manger petite bourgeoise, son coin boîte à cigares pour les amateurs de Havane, a disparu au profit de Leroy’s Kfé. C’est quasiment la même demeure avec […]...
Le bel événement du Saint Tropez gourmand 2011: à la Messardière, ce beau château de carte postale, qui flirte avec l’hacienda espagnole, le castel toscan, le conte issu d’un dessin de Walt Disney. Il y a les chambres de luxe, les grandes terrasses, le patio surélevé avec piscine, bref, le grand genre estampillé 5 étoiles. […]...
L’ombre géniale de Pierre Gagnaire se profile sur ce bel hôtel design avec sa salle zen, son mobilier high tech, sa cuisine apparente. Une équipe rôdée propose, sous sa houlette de son élève Jérôme Roy, bouillon dit « zézette » (gnocchi de roquette, tomate, maïs), poissons au gré du jour (comme ce loup cuisiné aux dés de citron […]...
Soyons partial. J’aime bien Aimé Stoesser. Ce natif de Saint-Louis (Haut Rhin et non Missouri), qui a travaillé à la Réserve à Avoriaz, avant de rallier St Tropez, via Ramatuelle et les Moulins selon Christophe Leroy, s’est tellement bien adapté au paysage local, qu’on finirait par le prendre pour un vrai Tropézien. Ce luron sérieux […]...
Nouvelle donne, mais à peine, pour cette belle demeure au cœur du village signée Stéphane Courbit. Le jeune tycoon des medias, qui possède également les Airelles et le Chalet de Pierre à Courchevel, a fait de l’ex demeure du historique Général-Allard une sorte palais asiatico-asiate tout chic, tout charme et de qualité, estampillé, cette année, […]...
Depuis deux décennies, ce petit Normand de Montpinchon, formé chez Maximin, Ducasse, Senderens, la Poste à Avallon, le Crillon à Paris, passé jadis au domaine de Bélieu à Gassin et à la Messardière, assure la permanence de la gourmandise tropézienne. Le découvrir? Ce n’est pas seulement aller à sa rencontre lors de ses folles « nuits […]...
Cavalaire: son soleil, sa douceur, ses bateaux, ses retraités. Les bonnes tables n’y sont pas légion. Le sérieux du port : c’est la table de Cécile et Noël Paolini, dont les parents tiennent une pizzeria bonhomme à quelques pas et qui ont fait là, de l’ex-Horizon, pile face aux navires ammarés, une table moderne de bon […]...
Il a racheté la maison qui l’a fait connaître au tout Saint-Tropez venu chez lui s’encanailler. Il avait vendu son Maurin des Maures, le temps – eh oui – de passer une licence puis un master de tourisme, et de créer une maison d’hôtes avec son fils et sa femme au Lavandou. Mais l’envie du […]...
La rastègue: c’est l’anémone de mer, en provençal, que l’on sert – quand on la trouve, vive et iodée! – en beignets. Mais elle est bien rare. C’est plutôt une cuisine de saison que délivre Jérôme Masson qui donne assez peu dans le folklore local, mais joue les artisan sérieux de son quartier de Bormes. […]...
Lou Portaou: c’est la porte en provençal. Philippe Cavatore tient à cette enseigne, déjà, depuis un quart de siècle, la table de charme, médiévale et chaleureuse du joli village qui ressemble, avec sa situation montueuse, à un Montmartre provençal. On goûte, sous les voûtes de l’ancien rempart, des choses fraîches, généreuses, provençales. Ainsi les poivrons […]...
Il est l’enfant de son pays, natif de Bormes, formé chez papa et grand-mère. A grandi dans les odeurs de garrigue et les effluves marines, voyait les poissons débarquer le matin. Admirait la confection des tartes de légumes et de la soupe au pistou. Le plus provençal des bons chefs de la côte : c’est lui, […]...
La situation est superbe, le lieu magique, avec le jardin du Rayol à deux pas, la baie de Canadel comme un écrin, l’île du Levant au loin comme une offrande, la mer comme décor. Bref, cette construction années 1960 revue au goût du jour sur le mode provençal avec un décor fort soigné, force tomettes […]...
Un bout de plage paradisiaque, le sable, la mer, un bâtiment années 1980: c’est là, n’ayez crainte d’entrer. Philippe Saint-André, ex-capitaine de l’équipe de France de rugby, vient de recréer cette belle table de vacances avec une équipe sérieuse et dynamique. En cuisine, le jeune Maxime Gauthier, qui a beaucoup voyagé, entre Bormes, Courchevel et […]...
Un peu salon de thé, beaucoup salon de goût, d’esprit, de bonne humeur, la maison Bruno Bazzano a belle mine, face au théâtre et à côté du Sourd. On peut venir à toute heure (la maison ouvre à 7h) goûter les pâtisseries maison (moelleux au chocolat, tarte ou crumble aux fruits), grignoter au fil des […]...
Modeste, comme les tables du centre de Toulon, ce petit bouchon provençal a la gentillesse pour lui: celle de ses ambitions, celle de ses prix. Il trône en tout cas, avec discrétion et tendresse, sur la place de la Poissonnerie. Julien Paul et Bruno Bertrand y jouent, en joyeux duo de salle et cuisine, le […]...
Sur une place champêtre, toute voisine du lycée hôtelier, cette table détonne. Patricia de Pasquale l’a dédiée à l’enfance et à l’école. Les tables, comme au collège d’autrefois, avec ses inscriptions poétiques, ses ardoises donnant les citations du jour (« tant de mains pour transformer ce monde et si peu de regards pour le contempler », dit […]...
Les P’tits Chefs ? Ce sont les frères Maingon, qui sont sexagénaires à deux deux, ont travaillé dans de belles maisons, et créent l’événement discret de la ville à deux pas de la place de la Liberté. La cadre est sobre, chic, raffiné. La cuisine se veut pareillement séductrice sur le mode sophistiqué, mais sans chichi […]...
Pile sur la plage, ce Relais & Châteaux fait figure de paradis. Il fut célèbre au temps des débuts de Roger Vergé qui en fit son premier bastion provençal avant de s’aligner à Mougins. La tradition d’alors? Les chefs en second étaient souvent alsaciens, comme Michel Berring, qu’on vit après au Patin d’Or, deux fois […]...
Le petit temple de la bouillabaisse ! Fraîche, mitonnée main et maison, avec la vive, le saint-pierre, la daurade, le grondin, le congre, la rascasse et les favouilles : exquise, fine, précise, safranée faite au moment ! Voilà ce qu’on vient chercher ici, en bordure de port. Ce délice, sur lequel veille, dans un cadre années 1950 impavide, […]...
Tout ici se fait en famille : Liliane et Marcel Bernardini assurent en salle, comme Emilie Cavallier, la nièce de Liliane, tandis qu’Astrid, mère de cette dernière et sœur de Liliane (vous avez suivi?) cuisine le poisson et les plats provençaux au goût du jour, mais à la façon de toujours. Dans ce cabanon pagnolesque avec […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.