Une petite faim aux abords du marché St Germain? Cette petite adresse d’angle, avec son décor vieillissant, son service mal luné sinon revêche, mais ses pizzas napolitaines délectables, fait aisément l’affaire. Ce n’est pas moins bien dans le genre que le snob voisin Santa Lucia. Il y a les prix tout doux, la modestie du […]...
Une belle découverte fromagère et féminine signée de notre correspondant de la côte Alain Angenost. Bon sang ne saurait mentir! Sa mère tenait, depuis 35 ans, une fromagerie réputée de Vence au coeur de la vieille ville. Nathalie Collette eut le bonheur, toute petite, d’en découvrir toutes les facettes et de s’y former le goût. […]...
Il vient d’ouvrir en catimini, mais dès tout le quartier est là qui le remercie d’avoir sauvé ce qui fut une pâtisserie classique d’exception (Rousseau & Seurre, roi du « Summus », crème au beurre pistachée!) et qui faillit, un temps, devenir, un Monop’ Plus. Voilà donc Sébastien Gaudard enfin chez lui. Il fut l’adjoint de Pierre […]...
« Dis-moi ce que tu veux boire, je te dirai quoi manger. Dis-moi ce que tu veux manger, je te dirai quoi boire. » C’est la devise d’Enrico Bernardo qui publie ces jours « Savoir marier le vin » chez Plon. J’étais hier au « Il Vino », sa demeure étoilée du boulevard de la Tour Maubourg où ce natif de […]...
Les Boyer en firent l’une des premières demeures de France. Thierry Voisin, puis Didier Eléna reprirent le flambeau non sans réussite. Ce dernier parti reprendre les fourneaux de la Chèvre d’Or d’Eze-Village, il fallait un surdoué du temps présent pour assurer le relais avec brio. Voici donc Philippe Mille, Manceau discret de 35 ans, qui […]...
Les deux boutiques, dont la première toute simplette, à l’angle d’un carrefour de rues roulantes, ne font pas la retape. Mais l’accueil est plein de gentillesse et les produits de qualité. On découvre là le fameux pâté chaud ardennais, avec croûte fine, joli farce à base d’épaule de porc marinée au vin blanc, dit « pâté […]...
Cette boutique d’angle, parfumée et colorée, s’est fait une spécialité des thés Kusmi, des condiments précieux, poivre, fleur de sel, moutarde, confitures. Le bon conseil est en prime....
Françoise Lemarié, qui fut sage-femme dans une autre vie, a ouvert avec enthousiasme cette jolie librairie/galerie qui fait aussi salon de thé, café et rendez-vous des amis. Elle convie ici les écrivains venus de Paris et d’ailleurs, tels Enki Bilal, Jean d’Ormesson, Amélie Nothomb ou Frédéric Beigbeder. Et propose des cafés, thés ou jus de […]...
Cette brasserie Art-déco, avec ses fresques sur le thème des vendanges, ses banquettes joyeuses, ses patères en cuir, son grand comptoir pour l’apéro, constitue un monument local, face au marché –classé- du Boulingrin. Bernard Victor-Pujebet a remis le lieu à la mode et tout semble comme dans les années 1920. La cuisine joue les bons […]...
Cette belle échoppe boulangère artisanale propose des pains « bios » de qualité, en plus d’une tarte au sucre ardennaise à se pourlécher et d’une brioche feuilletée proprement divine....
La découverte gourmande du moment dans la cité champenoise : le Jardin qui est l’annexe chic et relax de la grande table des Crayères veillée par Philippe Mille. Le menu à deux plats (entrée/plat ou plat/dessert) à 28 € permet de visiter le lieu sans se ruiner et de profiter du grand jardin, du cadre de […]...
Evidemment, c’est l’anti-trattoria telle qu’on l’aime: un italien très parisien, assez contemporain joue le design dans les tons grisés, tables brutes le midi, nappées le soir, banquettes un peu affaissées, service de charme, féminin et souriant. Personne n’est italien en cuisine, mais il paraît qu’en cuisine… Bref, c’est un peu le mystère. Nous sommes dans […]...
Une exquise trouvaille de notre zélé correspondant de la Côte d’Azur, le très fouineur Alain Angenost. Suivons le chez Ma Yucca! À Nice, on connaissait la cuisine japonaise avec, entre autres, Kamogawa, la gastronomique néo française étoilée de Keisuke Matsushima et, dernièrement, celle des « Deux canailles« , Tsumoru Tanako et Laurent Inoué. Deux sœurs Mayu et […]...
Ce restaurant, vous le connaissez, il s’appelait le Réveille Matin dans « M. Klein ». Un Alain Delon, vaguement fugitif, tentait d’y téléphoner dans l’atmosphère brumeuse de l’Occupation. Il n’y avait guère besoin de le redécorer, avec son comptoir d’étain, son bar en rocailles Fallières, sa débauche de marbre (quatorze variétés!) façon marqueterie, son plafond bleu couleur […]...
C’était jadis Zur Witterer (au Bélier) en 1385. C’est devenu Zum Strauss, puis Zum Vogel Strauss, ce qui signifie à l’autruche, que l’on traduit en Strissel en alsacien. Ce dernier nom est resté, avec un rien d’ambiguité. Strissel veut dire aussi le bouquet. Cette demeure qui fut une brasserie – brassant sa bière sur place […]...
Il y a plusieurs manières de concevoir le « triangle d’or » de la winstub, dire que le quartier de la cathédrale à Strasbourg les contient presque tous: que du Strissel au Muensterstuwel (repris ces temps-ci par Jérôme Daull pour sa fille) au Tire-Bouchon et à Yvonne ou au Clou, en passant par le Zehnerglock, le Thoma’s […]...
C’était une demeure du temps jadis, dans le fameux quartier de la cathédrale, une ancienne cordonnerie, établie en 1605, à l’enseigne, déjà, du Tire-Bouchon, devenue débit de vin à la fin du XIXe siècle. Bref, un lieu petit, coincé, étriqué, avec sa table d’hôte – où comme on dit, ici, « stammtisch » – de l’entrée, puis […]...
C’était la maison de M. Nagel (le « clou » en allemand), au 3 de la rue du Chaudron, dans le quartier de la cathédrale. Qui a a vendu à un M. Naegel, pâtissier, établi juste en face. Qui lui-même – ou plutôt sa descendance – a revendu la demeure à la belle Christine Jenny, qui fut […]...
Les bons boulangers ne manquent pas sur cette avenue roulante et passante qui relie Auteuil à la Muette. Mais les villageois chics et gourmands qui savent trouver des pains de qualité et une tarte tropézienne à se damner à la voisine Flûte enchantée, dénichent ici des pains variés, mais aussi un crumble aux pommes craquant, […]...
C’était le Petit Colombier, une auberge du temps jadis au coeur du vieux Paris. C’est devenu Dodin: une table nette, claire, moderne, épurée, sous la houlette d’un cheval de retour qu’on suit avec tendresse depuis pas mal d’années. Mark Singer fut onze ans durant à la Cave Gourmande du 19e, succédant à la Verrière d’Eric […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.