Il est l’aubergiste chéri des Messins venus se faire fête champêtre, chez lui, à Condé-Northen. Ancien élève de l’école hôtelière de Glion, jeune étoilé, jadis, du Belles Rives à Remich au Luxembourg, conquérant helvète au Golf de Crans en Valais, enfin chef glorieux du Relais de Margaux en Médoc, Jean-Marie Visilit ne fait rien comme […]...
Un vaisseau spatial ou une pagode chinoise ? D’autres pensent à une grande synagogue avec ces croisillons de la grande nef en forme d’étoiles de David… C’est le tout neuf Centre Pompidou, pile derrière la gare chère à Guillaume II, avec son grand parvis, ses galeries en étage… On y verra un Guggenheim lorrain qui donne […]...
Il est le militant de la renaissance messine. Ce gars du Nord, natif de Calais, élevé à Mulhouse, a été formé dans de belles demeures. Passé par des palaces de choix (l’Habitation de Longvilliers à Saint-Martin, l’Eden Roc au Cap d’Antibes, le Byblos des Neiges à Courchevel et les Trois Rois à Bâle), il gagna vite […]...
« Il n’y a pas de ville qui se fasse mieux aimer que Metz. Un Messin français à qui l’on rappelle sa cathédrale, l’Esplanade, les rues étroites aux noms familiers, la Moselle au pied des remparts et les villages disséminés sur les collines, s’attendrit. Et pourtant ces gens de Metz sont de vieux civilisés, modérés, nuancés, […]...
Le Trianon Palace de Versailles, qui s’est refait une beauté sous la gouverne d’un groupe anglais, propriétaire de la chaîne Hilton, s’est donné une nouvelle jeunesse gourmands avec deux restaurants répartis de chaque côté de la terrrasse face au beau jardin cher à Marie Antoinette. La brasserie, dite la Véranda, possède son charme rustico-chic et […]...
Nous signons ensemble samedi après midi (de 14h30 à 19h) à la librairie Hisler-Even, rue du Petit Paris à Metz, il est mon compagnon d’agapes dans toutes les belles et bonnes tables, simples, grandes, modestes, exquises, savoureuses ou plus banales du Grand Est. Pur autodidacte, pâtissier avant de devenir illustrateur et peintre à succès, Guy […]...
Une friandise récemment ramenée de La Baule: l’exquis « fondant baulois ». Ce gâteau au chocolat, avec cacao, œufs frais, beurre à la fleur de sel de Guérande, farine de froment, sucre de canne, possède une fine texture fine et une jolie saveur caramélisée. Il se garde quatre semaines à température ambiante, se goûte avec le thé […]...
Il est« le » maestro italien de Paris. Secret, double, doué d’ubiquité. On se demande même s’il y a plusieurs Mori: le maestro d’Armani Caffè, l’aubergiste du Mori Venice Bar, sorte de Harry’s Bar parisien, sis face au Palais Brongniart, le confesseur du tout-Paris sur sa terrasse neuve du boulevard St Germain, désormais voisine de Lipp. Bref, […]...
Voilà un livre drôle, politiquement incorrect, qui se lit d’une traite ou presque, avec un infini plaisir. Il est signé Amanda Sthers dont on sait, depuis Chicken Street (l’histoire de deux ashkénazes à Kaboul !), qu’elle possède un sens de l’humour juif tragi-comique, drôle et désespéré. Voilà un nouvel exemple de son talent à saisir, en […]...
Il est à part. Il fut le jeune qui monte, avec un « cv » comme ça, ancien de Senderens, de Robuchon, du Crillon, de Huyart, au temps de la Crémaillère à Orléans. S’est mué en aubergiste sympa et malicieux du 16e. Le tout Paris, qui se précipite rue Pergolèse – ce soir là Jean-Louis Costes était […]...
La mer était agitée, hier, à Canet-en-Roussillon. Pas grave, il y a un lieu où se réfugier, pile face aux flots et aux bateaux: une sorte de grand blockhaus moderne assez charmeur avec ses sièges design, ses grandes baies, son bar qui appelle les vins de soif. J’y ai retrouvé là Yves Henrich, dit le […]...
Mes excellents confrères du Figaroscope, dont le bel esprit fouineur n’est plus à prouver, se sont penchés, cette semaine (supplément parisien au Figaro du 9 juin), sur l’épineux problème des meilleures glaces de Paris, non sur forme de hit-parade, comme souvent par le passé, avec les galettes des rois, l’éclair, le croissant ou le baba […]...
Avec lui tout est possible. Il a survécu à toutes les crises, s’est imaginé toutes sortes de vies, a balancé ses étoiles dans le lac et retrouve Beauregard avec son plateau chéri, comme Veyrier du Lac et son ancienne maison relancée par son élève Yoann Conte. Bref, le Marco est toujours maître en Savoie. Un […]...
Oh, je sais, vous allez dire que je vois l’Alsace partout. Moi qui ait bu de l’aquavit avec Daniel Letz (d’Ittenheim) à Copenhague, devisé du pays avec Jean-Georges Vongerichten (natif d’Illkirch) à New York, grignoté des tapas avec Jean-Louis Neichel (de Munchhausen) à Barcelone, sans oublier Jean Joho (de Barr) de l’Everest et du Café […]...
Perpignan abonde en bar à tapas de toutes sortes, indiquant qu’on est bien ici en Catalogne, que les frontières sont floues et que l’Espagne frappe à la porte. Le meilleur exemple? Le Ben Aqui, créé par trois chiens fous, jeunes, drôles, passionnés, sélectionnant vins de qualité et jolis produits dispensées avec science. Dominique Orsini, Benjamin […]...
Une arrivée à Perpignan par l’avion de Paris en fin d’après midi, c’est comme un air de Catalogne qui vous saisit d’emblée. Quelque chose dans l’air a changé, mais quoi? Un brin d’humidité, un vent qui vous nargue, le Canigou au loin qui pointe son nez. Des bars à tapas vous attendent, sur des placettes […]...
La cour-jardin, aux beaux jours, c’est, bien sûr, la plus beau patio de Paris. Ce midi, il aurait pu y avoir plus de monde pour la réouverture. François Delahaye, le directeur, était aux premières loges, Michel Denizot tenait compagnie à une créature de rêve. Côté cuisine, Alain Ducasse, le maître de céans, avait vu light, […]...
Mythique, en voie de disparition: c’est la cerise noire du joli village d’Ixtassou. Là, les vergers n’ont pas été plantés. Les cerisiers tordus longent le chemin qui mène, par une voie torrentueuse, suivant la Nive, au Pas de Roland. Les cerises sont rares. Petites de forme, riches de goût, puissantes d’arôme, de couleur noire, elles […]...
On l’aime d’amour Ariane Daguin, cette grande bringue gersoise, native d’Auch, s’est battue, avec sa société d’Artagnan, pour faire connaître le foie gras, le magret et les cèpes aux Américains. Ce rude labeur, qui s’apparente à un chemin de croix, elle le conte avec ferveur, drôlerie et passion dans un ouvrage/confession qui se lit comme […]...
Mon lieu de rendez-vous favori du coeur de la capitale, entre Opéra, Vendôme et Madeleine. Le « Duke »s », au Westminster. Avec ses fresques gothiques ou néo-renaissance, ses boiseries en acajou, ses fauteuils épais de cuir, il pourrait sortir d’un manoir anglais ou écossais, servir de décor à un roman de Walter Scott, une nouvelle de PJ […]...