Il a été formé chez son père en boulangerie-pâtisserie à Bar-le-Duc, a fait des stages à Yssingeaux à l’école nationale de pâtisserie, puis à Paris chez Lenôtre, Fauchon et Ladurée. A Bar, il a repris une boutique de son père (son frère André a repris l’autre), doublé d’un salon de thé, et en a ouvert […]...
Patrick Schoenecker, natif de Verdun, qui était militaire de carrière dans les transmissions, a épousé la cause du bon chocolat avec passion. Après avoir été candidat libre au CFA de Chaumont, il crée sa boutique colorée en centre-ville où il propose une quinzaine de ganaches, une dizaine de tablettes, avec, en vedette, un palet noir, […]...
Il part, c’est décidé. Geoffrey Buquet, qui fut le wonder boy de sa cité verdunoise, a décidé de partir, découragé, après 6 ans de présence dans le même lieu, de la vieille ville, à deux pas du marché et de la cathédrale. Il oeuvre seul en salle comme en cuisine et à la plonge, jusqu’au […]...
On vous a confié l’adresse en catimini de cette petite table libanaise authentique et savoureuse. Le lieu qui délivre le confort de ses banquettes de velours reçoit avec chaleur, mais ne fait pas la retape et accueille sans manière. Nagi Farès, natif de la côte du Chouf, y mitonne la cuisine de son coeur qui […]...
La cave est chic, discrète comme le quartier. Qui devient de plus en plus gourmand. Hervé Beaudron est devenu d’ailleurs le président des commerçants de sa rue. Mais il ne vend pas que la Bourgogne! Le Médoc bien né, le Languedoc dans le vent, l’Alsace qui monte, la Loire en forme, voilà quelques uns de […]...
Il est l’un des étoilés les plus discrets de Paris, passé chez les grands (Legendre au Taillevent puis au George V, Alleno au Meurice, sans oublier Bocuse et Senderens). Gaël Orieux, installé à son compte depuis dix ans, fait merveille au coeur de sa rue gourmande. Artisan soigneux, jouant le produit d’exception avec doigté, né […]...
Il est l’un des restaurateurs italiens les plus réguliers de Paris, inconnu au Michelin, on se demande pourquoi, intraitable sur le choix des produits de qualité et des vins de la Botte, sicilien, certes, Rocco Anfuso fut jadis le chef du dispendieux Cecconis sur les Champs-Elysées. A son compte, face à Michel Rostang – qui […]...
Notre avocat gourmet, Didier Chambeau, aime l’Italie et le Tentazioni des Leopardi. Voilà leur troisième adresse. Délicioza! Ter repetita pour la famille Leopardi ! Après leur restaurant de la rue Tholozé, puis l’épicerie trattoria de la rue Véron, Francesco, Daniele et leurs parents ne cessent de grimper puisqu’ils ont investi l’angle de la rue Lepic […]...
Le comptoir en zinc, les fauteuils en velours cosy, la jolie devanture ont de l’allure. Voilà l’un des cafés d’angle les plus courus de l’avenue Mozart, gourmande et commerçante. Las, l’accueil pourrait être plus souriant, le café (signé Richard) moins amer, le verre d’eau proposé automatiquement. Mais il y a là une sorte de j’enfoutisme […]...
On le disait à l’ouverture: Akrame Benallal n’a qu’un seul défaut: c’est de ne pas en avoir. Le Michelin en tout cas nous a bien rattrapé, donnant ses deux étoiles en un temps record à ce bûcheur de haute volée qui a le temps d’aller voir ses collègues, poussant les portes ici et là, mais […]...
Cette grande maison chinoise, on l’a déjà vantée. Vai Kuan Vong, natif de Macao, assure, depuis plus de trois décennies, la tradition de la vraie cuisine chinoise à Paris, dans un décor exotique qui évoque une demeure de la campagne cantonaise, avec force bambous, bouddahs et pilastres. La maison est un peu perdue au coeur des […]...
Quelle meilleure idée pour un retour en douceur de Venise qu’une halte au Baretto? La maison, installée au rez de chaussée de l’hôtel Vigny, a été revue en table italienne de charme par le vénitien Pier Silli à qui on doit, jadis, la création du Carpaccio au Royal Monceau. Aux commandes des fourneaux, le bergamasque […]...
Vite, vite, avant de repartir de Venise, voilà un lieu idéal pour avaler, vite fait, des cicchetti, les tapas vénitiennes, dans un cadre de bar joyeux. Petites tartines couvertes de « baccala mantecato », « sarde in saor » et autres canoce guettés au marché côté Rialto: voilà ce qui vous attend là. Les petits verres d’ombre se prennent […]...
Cet ancien bacaro devenu carrément restaurant et Osteria, proche de la place Saint-Marc et de l’église S.Maria Formosa, on vous en a déjà parlé. L’équipe est identique, le cadre ne fait pas la retape, avec ses murs ornés de têtes de lit (les « testiere » de l’enseigne), ses tables simplement mises, ses vins choisis. Luca di […]...
Ouvert en 1638 – c’était Il Remedio -, le Grand Caffè Quadri racheté par une milliardaire japonaise folle de Venise, mariée à un prince italien, est désormais sous la responsabilité des frères Alajmo. Massimo et Raffaele, qui gèrent leur trois étoiles de Padoue (Le Calandre), comme le gourmand premier étage de ce lieu à stucs, […]...
Cette boutique moderne, dédiée au chocolat dans ce qu’il a de meilleur, détonne au coeur du populaire quartier de San Polo. On ne joue pas ici la carte du folklore, ni celle de la tradition. Mais les belles matières premières et le travail artisanal de qualité réalisé devant vous par un maître chocolatier boosté par […]...
Cette institution, tenue avec fermeté par Arrigo Cipriani depuis plus d’un demi-siècle, a bien du mal à tenir son rôle. Le style de la maison est vieillissante, le cadre identique à ce qu’il fut et, seuls les prix – les taglioni au gratin à 45 €, le foie de veau à 65 € et la […]...
Si vous cherchez une trattoria à la fois drôle et modeste, savoureuse et pittoresque, rigolote sans être forcément folklorique, authentique certes, et vénitienne au plus haut point, sans que les touristes en soient absents, bref, une sorte de lieu façon « milieu du monde », entre la place St Marc et le Rialto, voilà une adresse pour […]...
A deux pas de All’Arco, qui est notre bar à vin fétiche, cette osteria, dont le nom signifie « les deux épées » et qui fait à la fois cave (« cantina »), bacaro et auberge, peut jouer les lieux de remplacement avec aise. Il permet de goûter, assis ou au comptoir, les cicchetti de fruits de mer, les […]...
A Venise, on ne dit pas « piazza », à part pour San Marco, mais bien « campo ». Et le plus vaste de ces « campi », le plus animé, niche au coeur du Dorsoduro. Une foule estudiantine s’y mêle aux touristes. Il y a un poissonnier sur la place avec son étal de « canoce » (les cigales de mer) et […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.