En 1789, Guillaume Claeyssens arrive de Belgique pour fuir la révolution brabançonne et crée une huilerie. Son fils y ajoute, en 1817, une distillerie de genièvre, qui sera la boisson préférée des mineurs du textile et le digestif favori de la bourgeoisie du Nord. Le principe de sa fabrication est simple: une première « passe » d’orge […]...
Julie Boulanger, qui était designer graphique dans une vie antérieure a racheté cette villa années 1920 signée Charles Bourgeois, dont elle a gardé les beaux volumes, policé le jardin, installé un jacuzzi au dehors, un garage sous les arbres, quasi invisibles, et peaufiné deux chambres et deux suites en noir et blanc. Le mobilier contemporain […]...
Il incarne sa région, comme d’autres endossent un habit de moine. Dans chacune de ses phrases, le mot « Nord » revient trois fois. « Goûtez-moi ça » est son leitmotiv. L’oignon brûlé, la betterave rouge, le pied de porc désossé ou à l’os, la croquette de ris de veau, le toast à l’andouille, la terrine à l’ancienne, l’andouillette, […]...
La grande maison de Roubaix, façon entrepôt à l’ancienne, et la boutique de Lille sont vouées aux produits de la Méditerranée sous toutes leurs formes avec des clins d’oeil aux jolies pâtes de partout, à la péninsule ibérique pour ses jambons délectables, au Portugal pour les grands portos. Depuis trois générations, les Carlier défendent les […]...
Il était sommelier chez Meurin à Béthune, Vincent Dervaux s’est reconverti en fromager de charme, jouant le boutiquier heureux à deux pas de la grand-place de Béthune. Il sert les meilleures pâtes du Nord (bergues, vieux lille, abbaye de belval, mimolette vieillle, maroilles, issus de petits producteurs), les fromages de montagne (tomme d’abondance, saint nectaire), […]...
Le jardin d’Alice? Un Meurin contemporain façon bistrot ludique avec son ardoise du jour, ses mets malicieux, ses menus alertes, son service qui sourit. Le lieu constitue l’annexe de la grande table de Marc Meurin, notre Bocuse du Nord. L’atmosphère joue le côté « fluo high tech » gentiment, la cuisine joue le balancement circonspect entre ancien […]...
Il était le chef discret de Béthune, il est devenu le châtelain caché de Busnes, l’enchanteur du Nord côté Pas de Calais, le chef à forte stature, présent à Lille (Monsieur Jean près de la Grand Place), comme au Louvre-Lens. Douze kilomètres vers le Nord : soit plus près des Belges et des Anglais qui l’adulent, […]...
Il est, depuis trente ans, le chef de l’ancien buffet de gare de sa ville d’adoption. Thierry Wident, le natif de St Omer, qui a quitté l’Audomarois pour les franges de l’Artois, jouant à une vingtaine de km de Béthune, le modeste sage et sûr de sa région. Le cadre chic dans les tons rouges […]...
Didier Chambeau, notre avocat gourmet, a eu le coup de coeur pour une discrète maison du 17e. Suivons le de confiance… Une rue si discrète cachée derrière le boulevard de Courcelles, méconnue par nombre d’habitants du quartier, un cadre intime et chaleureux, une déco comme on les voit au bord de l’océan, un mur en […]...
Cette mince échoppe sur la grand place rassemble les produits de neuf producteurs du Nord Pas de Calais. Flamiche, quatre quarts, gaufres, potjevleesch, fromages (une trentaine de sortes), légumes de saison, charcuteries, bières artisanales, belles terrines, miels, confitures, yaourts, saucissons secs, andouillettes de Bourbourg, volailles et jolis œufs font ici bon ménage....
Matthieu Sawras, 29 ans, natif de Lille, originaire des environs de Bailleul, qui a travaillé à l’Esplanade, à l’Hermitage Gantois ou à l’Ecume des Mers, a repris il y a deux ans cet estaminet de bord de route revu en table affable avec son cadre laissant filtrer une lumière douce- celle du Nord – comme avant. Il […]...
On l’a aimé à Lille. On le retrouve chez lui, dans son « plat pays » montueux, entre Mont Noir, cher à Marguerite Yourcenar, et Mont des Cats, dans cette Auberge du Vert Mont qu’il n’a jamais quitté. Ce fut la maison de son père – ça l’est toujours d’ailleurs – et c’est la sienne. Florent Ladeyn, […]...
On vous a déjà parlé de Ratn comme de la meilleure table indienne de Paris, proposant en outre les produits les plus frais au service d’une cuisine authentique. On y pense évidemment après avoir vu les Recettes du Bonheur, cette jolie production hollywoodienne qui conte l’histoire d’un jeune indien et sa famille découvrant la course […]...
Jérôme Aubert, qui a œuvré dans les milieux du cinéma en organisant des festivals, a rallié la cuisine et les fourneaux par passion. Cet ancien stagiaire – et copain – de Marc Meneau à St Père sous Vézelay et Jean-Paul Jeunet à Arbois joue cavalier seul ou presque dans cette rigolote cantine branchée d’un quartier […]...
Une formule qui marche, qui excite, qui séduit: celle de Joël Robuchon à l’Eoile. Au sous-sol, côté cave, du Drugstore Publicis, Joël 1er roi des cuisiniers propose des « plats vérité », qui conte les saveurs du moment. Le tout se déguste au comptoir sous l’oeil bienveillant d’Antoine Hernandez, fidèle entre les fidèles depuis près de 40 […]...
Notre vieil ami Albert Nahmias a revisité la Rôtisserie d’en Face signée Cagna… Voilà le type même de belle adresse qui existe depuis des lustres ou presque et qu’on oublie. Pourquoi? Parce qu’elle est devenue une institution sans trop le savoir. Ce fut jadis une des premières annexes de chef: les Cagna, Jacques et sa […]...
C’est la fausse bonne idée de la rentrée: celle de Guillaume Guedj et de Shinishi Sato qui ont imaginé en version simplette une annexe de leur Gyoza Bar du passage des panoramas au cœur du Marais, avec leurs gyozas (ravioli grillés) au porc et uniquement au porc qui, même signé Desnoyer, ne peut évidemment plaire […]...
C’est la bonne pioche nippone du gourmand marché des Enfants Rouges. A côté d’un antillais, près d’un italien, et voisin d’un libanais, Taeko Inai gagne la mise haut la main avec ses bento (aux sardines grillées ou saumon), ses sashimi en assortiments variés, ses poissons frais, son donburi, bol du riz, sur lequel un maquereau […]...
Christophe Poligani, qui est moitié italien, moitié corse, a fait de ce comptoir gourmand d’une rue qui ne l’est pas moins l’une des bonnes pioches pas chères de son quartier. Ses piadina (pâte extra fine, façon galette non levée et en tout cas extra fine), comme en Emilie-Romagne, sont de pleines de goût et de saveurs, […]...
Didier Chambeau, notre avocat gourmet, a détecté une nouvelle toque japonaise à la tête des fourneaux de la Petite Cour de la rue Mabillon. Suivons son minutieux passage en revue. C’est une marée montante qui ne fait pas d’écume, une nouvelle vague de chefs japonais prenant possession des pianos parisiens après avoir appris à mettre […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.