Un petit tour à Varsovie depuis Paris? Ce fut possible le temps d’un déjeuner exceptionnel, ordonné par Pawel Oszczyk de la Rôtisserie, à l’Ambassade de Pologne à Paris. Organisé conjointement par l’Office de Tourisme Polonais et l’Institut Polonais de Paris, ce repas permettait de prouver à un parterre de journalistes curieux que les saveurs de […]...
C’est la bonne idée de Guy Savoy, après son déménagement à l’Hôtel de la Monnaie: transformer son ex grand restaurant de la rue Troyon en belle table marine, retrouvant ainsi la vocation première qui abrita jadis le Bernardin des Le Coz, partis depuis à la conquête de New-York. La cadre de club chic signé Wilmotte […]...
La dernière fois qu’on a parlé du Relais du Parc, c’était plutôt pour en critiquer la cuisine gentiment banale, le service à la va comme je te pousse et la tenue générale un peu bancale. Disons qu’avec la venue de Stéphane Duchiron, qu’on connut jadis aux Fougères, et fut là notre « rapport qualité prix de […]...
Notre avocat gourmet, Didier Chambeau, a retrouvé sa chef fétiche, Adeline Grattard, qui fut notre événement de l’année au Pudlo 2010. Nouvelle table, nouveaux émois… Cheffe incontestée de la gastronomie parisienne depuis plus de six ans, Adeline Grattard nous laissait sur notre faim depuis l’automne dernier … N’exagérons rien puisqu’en attendant, on se régalait de […]...
Voilà un guide, prétentieux dans son propos (« oubliez les guides compilés par de mystérieux spécialistes (…) cet ouvrage a été réalisé par de vrais initiés« ), genre fourre-tout, galimatias mondial, que vous pouvez boycotter, zapper, déchirer, jeter, à moins de vous en servir comme oreiller (un peu dur, certes) sur la plage. Il est épais, plutôt […]...
Philip Chronopoulos: retenez ce nom. Agé de 28 ans, ancien de Passard à l’Arpège et de Robuchon à sa Table de l’Etoile – il y fut chef après David Alvès -, ce natif d’Athènes n’oublie pas ses racines quand il cuisine à la française, au coeur de Paris. Le Restaurant du Palais Royal? Vous le […]...
Ober Mamma arrive On vous l’avait vite annoncé comme l’événement pizza du printemps: après East Mamma, le jeune duo intello, fou de bonnes choses, Tigrane Seydoux et Victor Lugger, récidivent et ouvrent, cette semaine, Ober Mamma, au 107 boulevard Richard Lenoir: même idée, même concept, avec de la gastronomie italienne en version douce, bio, fine, […]...
Quoi de mieux, pour un retour à Paris après un long voyage, qu’une table en terrasse face à la Tour Eiffel? On côtoie là les touristes qui viennent s’extasier en toutes langues des illuminations de la dite tour entre chien et loup. Le lieu – c’est Chez Francis, que Jean Giraudoux immortalisa jadis dans la […]...
La boutique rutile, mais elle est quasiment vide. On comprend vite pourquoi. L’enseigne est prétentieuse (The Food Society Madrid… et ta soeur!). L’accueil est grincheux, les photos interdites, les prix prohibitifs, l’ambiance froide. Les produits? Une collection de ce qu’on trouve un peu partout genre « épicerie de luxe espagnole », avec ses jambons recouverts de tissus […]...
C’est l’homme qui monte dans la gastronomie de Caceres et la bonne table de la partie moderne de la ville: Javier Martin, 38 ans, formé classiquement entre Madrid (notamment chez Zalacain, au temps de sa grandeur) et Salamanque, cuisine les produits d’Estrémadure, mêlé à d’autres, avec subtilité, finesse, idées. On aime sans mal son décor […]...
Depuis 1925, les Bautista produisent de père en fils, à Montanchez, en Estrémadure, quelques uns des meilleurs jambons d’Espagne. La source? Des cochons noirs de pur race Iberico, se nourissant de glands (bellota) dans la dehesa (les pâturages porcins naturels) proches de leur montueux village. Ce dernier, à 640 mètres d’altitude, reçoit aussi les courants […]...
La situation, au pied de la vieille ville, de ses monuments, de ses remparts, de ses ruelles montueuses, et à deux pas de la plaza Major, est idéale pour une visite raisonnée de Caceres. L’édifice, qui fut le palais du marquis de Oquendo, date du XVIe siècle. Et s’il a conservé son extérieur ancien, il […]...
Le petit bonheur simple de Caceres, après une visite appliquée des hauts de la ville ancienne? Quelques tapas nocturnes servis sous les ombrages de la très centrale, mais fort champêtre Plaza San Juan. L’équipe de salle se relaye dans la bonne humeur, la carte joue le modernisme sans outrance, et l’on se fait plaisir sans […]...
Il est le jeune loup moderniste des bars à tapas de Cacérès. Après avoir travaillé chez quelques grosses pointures de son pays (Akelare, Mugaritz, les frères Roca), José Miguel Rubio s’amuse à revoir la cuisine ibère à sa façon ludique. Sur la place principale de la ville, qui abondent en tables de toutes sortes, il […]...
On imagine aisément la bonne fortune de Carlos Lopez s’il sévissait à Paris. Nos amis du « Fooding » et de « On va déguster » en ferait la divine surprise de la semaine. Avec sa barbe de prophète, ses bras tatoués, ce jeune estrémadurien passé au pays basque, revenu au pays, officiant dans un « gastrobar » avec jardin, est […]...
Face à l’abbaye monumentale qui trône sur la grand place, cette charcuterie locale rutile. Marcelino Plaza y propose les fameux boudins locaux (« morcillas« ), saucisses, jambons de sa propre production, en compagnie des vins, biscuits, fromages, piments de la région. La boutique a du caractère et les produits n’en manquent guère. Tout l’Estrémadure gourmand se livre […]...
On vient de toute l’Espagne, et même de bien plus loin, visiter cette glorieuse petite ville de 2000 habitants, sise au coeur de la Sierra de las Villuercas. Le monastère qui a des allures de forteresses, ses hautes tours, ses cloîtres, ses Zurbaran, ses richesses ecclésiastiques font de ce lieu de pèlerinage obligé une des […]...
Ce vaste domaine sis au milieu de nulle part, sur la route de Caceres à Guadalupe, avec son paysage de vertes montagnes tortueuses, est riche de 140 ha planté en quatorze cépages, avec 70 % de rouge et 30 % de blanc. On produit là des vins frais en inox, et d’autres de plus longue […]...
Pilar Blanco tient avec tendresse et respect cette belle adresse typique de sa ville et de sa région, ouverte en 1947 par son grand-père Eustache. D’où le nom de la demeure, ornée de photos anciennes, devenue « la maison d’Eustache ». Le chef Alejandro Jarones cuisine dans le droit fil de la tradition d’ici, viandes, légumes, gibiers. […]...
Connaissez-vous le Moya? Cette exquise table de plage est décryptée avec science par notre correspondant de la côte Alain Angenost… La plage de Moya est la seule plage naturelle de Petite Terre à Mayotte. C’est aussi, avec sa plage privée blottie dans sa crique, ses canapés, transats et lits à baldaquin accueillants, le nom du restaurant […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.