C’est un Londres qui n’a pas changé depuis la reine Victoria, avec ses ruelles anciennes, ses boutiques d’antiquaires, ses maisons basses, ses jardins clos, ses musées, ses demeures victoriennes ou géorgiennes, ses façades néo grecques à colonnades, ses mews colorés, ses pubs comme avant. Au cimetière de Kensington jadis, on enterrait les chiens, un livre […]...
A l’Australian, sur Milner Street, un gentleman en costume gris boit de la bière en consultant son journal d’un air mélancolique, tandis que, face à lui, deux barbus aux couvre-chefs ornés de badges devisent gaiement d’un air entendu. Il est 6h p.m. L’air sent la gentiane et le lilas. Juste à côté, Lennox Garden Mews […]...
C’est un autre bout de Mayfair, plus rutilant, plus show off, plus commerçant que celui évoqué l’autre jour entre Mount Street et Audley, South Street et Shepherd Market (cf « Pas de panique à Mayfair« ). Wobo, c’est West Bond Street, un axe de vie, une rue qui existe sans exister, un lieu en vogue, bref le […]...
Drôle de quartier, qui ne connaît ni stress, ni bouleversement, sinon d’infimes changements avec mesure. Mayfair figure un Londres de carte postale, avec ses ruelles débonnaires – les « mews » – , ses boutiques chics, ses galeries d’art, ses marques internationales, ses clubs pour gentlemen, ses pubs pour cochers et assimilés – qui sont vous, moi, […]...
Il est mon Tony Armstrong Jones. Qui illustra le Nouveau Londres (Plon, 1962) de Paul Morand, traquant dans le neuf visage de la capitale londonienne le visage rieur de l’Angleterre éternelle. A Saint James, Maurice Rougemont s’en est donné à coeur joie. « Saint James était la patrie des excentriques. A leur amour de l’excentricité seul […]...
Cette église et ce marché, mais oui, vous les reconnaissez. C’est là que la petite Elisa Dolittle, l’héroïne de « My Fair Lady », vendait ses fleurs, là que le héros de « Frenzy » d’Hitchkok choisissait ses victimes. Le marché n’a pas disparu, même, si comme du coeur des Halles de Paris, boutés vers Rungis, les marchands de […]...
L’Eurostar a-t-il banalisé Londres? Oh, shocking, il n’y a plus d’Anglais avec parapluie , cravate et chapeau melon, plus de collégiens en tenue, plus de major Thompson comme chez Pierre Daninos, plus guère de pubs à l’ancienne – encore que cela reste un des derniers bastions de la vieille Angleterre – et les Londoniens d’aujourd’hui […]...
Londres ne serait plus London? Voyez Saint-James, qui est son cœur et son bastion de tradition. Comme le relevait Morand: « c’est le quartier des clubs, des théâtres, des célibataires« . Ces derniers se vêtent toujours à Jermyn Street, chez Turnbull & Asser ou Hilditch & Key, achètent leurs fromages chez Paxton & Withfield, choisissant leurs parfums […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.