Les eaux du lac jouent avec la couleur du ciel. Les teintes sont douces ou vives selon l’éclat du soleil. Les arbres foisonnent, les fleurs jouent une symphonie heureuse. Un poème ou un lac? Les deux, sans doute, qui firent rêver peintres et musiciens, écrivains et hommes d’Etat. Chaque villa, disséminée sur les hauteurs, ou […]...
Brume et silence sur la lagune. C’est l’aube encore. On est venu par l’avion du matin qui se pose comme un oiseau sur Mestre. On a senti, dès l’abord, les effluves d’algues sur la piste, pris ses bagages au vol, choisi la voie la plus romantique pour redécouvrir, pour la centième fois, la ville de […]...
Brique, carmin, rosacé le matin, rubis au couchant : à l’évidence, la ville est rouge. La « terre de Sienne », cette argile si fragile qui lui donne son identité, uniformise ses maisons, ses palais, ses églises. Place du Campo, où toute la ville se donne rendez-vous, où l’on aime prendre son temps, et notamment celui d’un […]...
Amalfi? Un miracle préservé que le grand tourisme n’a pas gâté. On peine à imaginer que cette république indépendante, rivale de Gênes et de Pise, compta jadis 60000 habitants. Quoique son Duomo di Sant’Andrea de style roman, avec son cloître gothico-mauresque, son campanile, sa crypte, son escalier monumental, qui veille sur une place animée autour […]...
On guette la fin du jour qui traîne traîne un peu sur la place Garibaldi. On attend, sans impatience, devant un ristretto, sur le comptoir du Caffè Orientale. On a déambulé longuement via Cavour, fait du lèche-vitrine, avant de visiter enfin la place du Dôme pavée de gros cailloux, le palais de l’archevêque, le baptistère […]...
Elle apparaît d’un trait au bout de la plaine du Pô. Depuis son lac inférieur, avec ses hautes tours crénelées et ses clochers. Mantoue, solitaire et hautaine, née d’une famille et de son ambition, figure un résumé de l’Italie. Les Gonzague, qui dirigèrent la ville, eurent l’idée, au XVe siècle, d’en faire une rivale de […]...
La ville toute entière sent le vinaigre balsamique : odeur de suie, de suint, de soie. Odore di femina, dit-on ici. Une cave, au syndicat local, recèle les vieux fûts. Les toiles d’araignée s’agglutinent aux fenêtres, s’accrochent à la lumière. Une manière, sans nul doute, de retenir et de maudire le temps. L’antique Modena d’Emilie-Romagne demeure […]...
On a tournicoté autour de la place de la Commune, admiré la façade romane de la cathédrale, le baptistère octogonal de 1167, le « Torrazzo » qui constitue, avec ses 156 mètres et ses 487 marches, le plus haut campanile d’Europe, l’hôtel de ville avec sa cour noble, ses arches, sa salle des violons, et l’on a […]...
C’est une ville dont les magasins de fringues sont des galeries d’art. Mieux: où les échoppes, vastes, sobres, aérées, sont des œuvres tout court. Peu importe qu’on vende sacs en cuir, chaussures en daim, chemises en lin, tailleurs en soie, vestes en cachemire. Tout Milan est dans son « look ». Stendhal y reconnaîtrait-il sa ville? Lui […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.