Une neuve adresse adresse messine, glissée au bouche à oreille, par mon correspondant lorrain Sylvain Knecht. Suivons le au P’tit Frontalier Rémi Suder, la belle trentaine, formé à l’école hôtelière de Metz, est passé chez Lamaze au Pampre d’Or, avant de rejoindre le Club Med’ en Grèce et d’y gagner ses galons de chef sur […]...
Cette halte en forêt, vous la connaissez déjà. Il y a Alexandra Schmitt à l’accueil qui relaye sa mère Nicole Risch, le frère Hugo Pietri aux fourneaux, beau-papa au comptoir, l’amie du chef en salle, l’équipe nombreuse et solide en cuisine comme au service, la déco qui se rajeunit – notamment cette pièce de charme […]...
Yvan Courault a réussi son pari de faire de la qualité dans un lieu ouvert à tous sur l’un des plus beaux jardins de Paris, au coeur d’un pavillon 1900 qui contraste avec les demeures modernes sises juste en face. Il y a là tout pour plaire. Le menu à 51 €, les belles idées, […]...
Quand Jean-Pierre Espiard, notre tailleur gourmet, si rare et si discret, passe l’été à Paris, il déniche une neuve adresse à la volée. Suivons le chez ces Parisiennes relaxes… Voilà une adresse neuve, calme, sympa, détendue, comme en province. Cela s’appelle les Parisiennes, comme par anti-phrase. Il y a une exquise terrasse avec sa marquise […]...
Le meilleur kougelhopf d’Alsace, juste trempé dans le beurre après cuisson ? Celui d’Eric Hausalter. Ce natif de Roppenheim, venu de Wissembourg, formé chez Imhoff à Drusenheim, a repris, il y a quinze ans déjà, l’institution savernoise que fut la maison Muller-Oberling. Son Havane (biscuit vanille et chocolat, avec crème au beurre mousseline trempée au rhum), […]...
La Wistub Brenner était à Colmar, ce qu’est Lipp à Paris : une institution. Les barons du vignoble venaient y refaire le monde, tandis que Gilbert, qui donna son nom au lieu, après ses années de gloire au Pariser Stewwala, accueillait en Falstaff local, rond, rubicond, joyeux, racontant à tous les belles histoires du moment. Après […]...
L’accueil est chaleureux, la situation à fleur de rivière pleine de charme : elle fait le prix de cette grosse maison années 1940, qui accueillit Curnonsky au cours d’une grande soirée rôtisserie. C’était en 1952! Jean-Claude Hannus et son fils Pascal qui prend peu à peu le relais des fourneaux mitonnent à quatre mains une cuisine […]...
Dominique Boshouwers et David Pierobon, mère et fils, viennent de créer avec allant cette petite brasserie alerte face au marché en lieu et place d’un moules/frites (les Enfants Terribles). Gaspacho, salades variées (vosgienne, italienne, périgourdine, nordique), charlie’s burger ou saltimbocca, tiramisu ou café gourmand se goûtent dans la gaîté. On peut venir refaire le monde, […]...
C’était la Taverne Muller, une brasserie alsacienne datant de 1900 ayant su résister aux modes et à l’usure du temps. Joël Roy, qui fut jadis l’étoilé discret du Prieuré à Flavigny-sur-Moselle, l’a repris avec allant. Le cadre a été simplement repeint de frais, la cuisine, elle, a pris un sacré coup de jeune sous l’égide […]...
On connaît Neuwiller-les-Saverne pour ses belles églises, ses maisons Renaissance, ses demeures canoniales autour de la cour du Chapitre. C’était là, jadis, la résidence de l’évêque de Metz qui y fonda un monastère, y fit transférer, dès 826, les reliques de Saint-Adelphe, son prédécesseur. Lieu de pèlerinage, en lisière du pays de Hanau et des […]...
L’idée d’un retour chic et savoureux, à Paris un dimanche soir: au Royal Monceau, côté patio. Voilà bien « la » terrasse du moment à découvrir. Il y a le service enlevé, jeune et fringant, sous la houlette d’Ahmad Houmani, qui sait tout, se souvient de tout (de votre dernier oeuf mollet et de votre dernier saint-pierre), […]...
Exit le Grand Joseph. René Guth, magnat de l’hôtellerie d’ici et de Courchevel, l’a revu en table italienne attrape-tout. Cadre blanc, zen, avec fauteuils et banquettes mauve, néons bleus donnent le ton.La terrasse est agréable, qui a vue à la fois sur le port et sur l’hôtel de ville. Et la cuisine suit le mouvement […]...
3 étoiles à St Tropez? Et pourquoi pas? Nous sommes à la Vague d’Or, la table gourmande de la Pinède. Cette belle demeure les pieds dans l’eau, unique en son genre, offre un service d’exception, une cuisine extra-fine, des produits hors pair, le tout en sur mesure. Aux commandes de la cuisine: le chef Arnaud […]...
La Rolls des « restaurants de plage »: ce club ouvert, où il faut être et se faire voir, depuis 1955. Patrice de Colmont tient bon la barre, en baroudeur de charme, veille sur la sobre beauté des lieux, le calme de l’ambiance et la qualité irréprochable des produits simples traités au mieux de leur fraîcheur. Le […]...
Bruno Doucet, qui dirige deux Régalade à Paris, une dans le 14e, l’autre dans le 1er, a pris en main les cuisines de ce bel hôtel design signé Patrick Jouin. Au gré d’un menu-carte unique avec quelques suppléments, ce Tourangeau formé chez Barrier à Tours, passé à Paris chez Prunier, Gagnaire, Vigato, fait bien, joli, […]...
Xavier Montlaur tient avec beaucoup de sérieux ce qui ressemble à une brasserie de bord de port. Les bateaux de croisières, les ferries, les yachts se croisent ici pour le plaisir de l’œil. Mais la cuisine de Frédéric Kruger, un ancien de l’Huîtrière à Lille, ne mérite pas moins l’attention. La bouillabaisse, l’aïoli et la […]...
Alain Angenost, notre correspondant de la Côte d’Azur, a redécouvert pour nous une plage fameuse et gourmande. Suivons le au soleil. Au bout du cap d’Antibes, à deux pas de la baie des milliardaires, avec la mer, ses yachts, ses voiliers, Nice au loin et la montagne comme témoins, la plage Keller est la plage […]...
Notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost s’en donne à coeur joie quand vient l’été. Suivons le Antibes à fleur de plage. A Antibes, la concurrence ne manque autour de lui. Le restaurant-terrasse du Provençal Beach, entouré de ses plages privées et son solarium, a su se singulariser par la gentillesse de son accueil, […]...
Cette auberge, on l’a cherchée longtemps, dans le creuset de la montagne. On a dérivé d’un lac vers l’autre, sillonné les vallées, aperçu au loin les vignes. Depuis le Bourget-du-Lac, on a dérivé au cœur du paysage, passé le tunnel du Chat, viré vers Jongieux et ses rangées de jolis ceps de jacquères, de bergeron, […]...
La plus belle vue sur le lac cher à Lamartine (« ô temps ! suspends ton vol »), c’est cette auberge qui l’offre. Les parents, Jean et Odette Marin, ouvrent la demeure en 1964. Pierre, le fils, formé à Lyon chez Fleury au Frantel, Orsi et Antonin aux Loyettes, rejoint papa en cuisine en 1987, obtient l’étoile en […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.