On vous a parlé de la terrasse, car l’été, c’est vrai, la maison est un bonheur, au dehors, dans sa cour pavée, avec sa fontaine. Mais l’hiver, avec sa déco cosy, ses boiseries, sa cheminée qui fonctionne, ses tissus chamarrés, son public exotique, qui paraît sortir de « Sex and the City », son cadre quasi vintage, […]...
Cette petite trattoria, on l’a découverte l’an passé : elle est comme un bonheur qui dure. Valentina Russino y accueille avec un coeur gros comme ça, proposant avec faconde mais sans outrance les beaux produits et belles recettes de son île (la Sardaigne), jouant le fait main et le « tout maison » avec un art consommé et […]...
Sous les allures d’un anodin bistrot de quartier et une enseigne française se cache une trattoria de qualité. Nello Di Meo, originaire de Molise, qui tient, en parallèle, une galerie à son nom rue Mazarine, reçoit là ses confrères galeristes, les gens de la mode (Kenzo, présent ce midi, est un habitué), comme ses prestigieux […]...
De ce café Art déco éternel, avec la terrasse sur le boulevard, ses banquettes de moleskine rouge, ses appliques géométriques, ses mosaïques, miroirs et cuivres, son personnel en rondins, on a tout dit. Et son contraire. Ces temps-ci, le lieu s’améliore. Le service s’humanise, se met à sourire. Les pâtisseries, désormais signées Hugo & Victor, […]...
Les soeurs Vaconsin, on les connaît déjà à Saint-Germain-des-Près à la Bocca della Verita. Voilà qu’elles viennent de reprendre un lieu mythique et célèbre du quartier, en contrebas de la rue Mabillon, le revoyant en caffè à l’italienne. C’était la Petite Cour, QG de l’édition, où jadis Robert Laffont recevait comme à la maison, où […]...
Voilà un café auquel on peut tout reprocher : son service un peu désinvolte, guère souriant, parfois hautain, ses forts tarifs qui sont d’un monument classé (l’est-il?), son aspect usinaire, bondé, quel que soit le temps. Pourtant, le Flore joue les lieux d’époque – la sienne, la nôtre – avec talent. Depuis les années 1930, […]...
Cela fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de ce beau café de Montparnasse. Le dernier « vrai » du genre, au sens historique du terme? Sans nul doute… Millésimé 1923, il a su garder ses stucs, ses moulures au plafond, ses fines sculptures en fer forgé délimitant les petits salons, céramiques au sol, moleskine […]...
Huguette, version Olivier Flottes ? On vous en a parlé très tôt, dès l’ouverture. La maison se peaufine, le bar à huîtres a ses fans, la terrasse ses adeptes. On se bat pour une place à l’intérieur, un coin de table ici et là, près du bar. C’est dire que la maison a du corps, […]...
Il change, change sans changer, change tout pour que rien ne change, comme le Guépard de Visconti. La dernière métamorphose de Jean-Paul Arabian : il transforme son Caméléon en table italienne. Son nouveau chef, Daniele Frontino ancien du Nolita, des frères Mancuso, où il travailla sous la houlette de l’élève de Marchesi, Vittorio Bertramelli, est […]...
Il a tout vu, tout fait, tout connu: la brigade en queue de pie chez Maxim’s (avec un chef qui se nommait Wolfgang Puck), les deux étoiles à Lille puis à Paris chez Ledoyen avec son ex épouse Ghislaine, le bistrot chic (Pierre au Palais Royal et son Caméléon de Montparnasse). La conjoncture, le temps […]...
C’est un bonheur italien comme Paris en réserve au coeur de l’été. Nous sommes en Sardaigne, face au marché Saint-Germain, le cadre est coloré, il y a un coin de terrasse à saisir, pile sur la rue. Valentina Russino reçoit là avec un coeur gros comme ça, un joli sourire et surtout la volonté de […]...
C’est la belle idée germanopratine du moment et elle est signée Olivier Flottes, héritier d’une dynastie aveyronnaise, qui fleurit sur Cambon: un bistrot marin où l’on peut boire, manger, grignoter, prendre son temps, de 8h à 2h du matin. Dans un recoin de venelle, entre la passante rue de Buci le boulevard Saint-Germain, l’accueil a […]...
A l’ombre du clocher pointu du quartier, c’est le café éternel sur la place Saint-Germain des Près, que Léon-Paul Fargue, éternel piéton de Paris, nommait familièrement « les deux mégots« . De fait, on peut fumer en terrasse, mais aussi céder aux pâtisseries, fort classiques, de la maison (exquis mille-feuille, savoureux saint-honoré, joli macaron framboise, agréable baba), […]...
Une maison en or, qui ne fait pas de vagues, surfe sur la simplicité royale, la vigueur des produits de qualité – et d’origine, toutes des meilleurs coins de la Botte: c’est Armani Caffé. Un service stylé, sous la houlette du maestro Massimo Mori, apporte des assiettes qui sont comme des odes à l’Italie heureuse. […]...
Thierry Bourdoncle, le magnat aveyronnais de la brasserie parisienne, qui possède une trentaine ou une quarantaine – on ne sait plus trop – d’unités, poussant même jusqu’à St Tropez avec Sénéquier, vient de transformer le bon vieux Pub Saint-Germain, qui végétait dans la bière et le burger, en vaste QG à l’italienne. « In Pizza we […]...
Chez Jean-Paul Arabian, au Caméléon, tout change, même si tout est pareil en apparence. Même s’il y a cette splendide terrasse sur la rue qui transforme ce bout de rue de Montparnasse en coin de campagne à Paris. La carte change à peine, mais demeure au top de son sujet, avec un jeune chef, que […]...
Ma Lolo à moi, qui est gourmande et vagabonde, a pris le large en mer face au Théâtre de l’Odéon. Traversée paisible, sans trop de fausses notes… Cette demeure de charme, rêvée par Cocteau et Bérard dans les années 50, reprise avec dynamisme par Geneviève Jabouille, on vous en a déjà parlé. Le lieu a […]...
C’est la dernière bonne idée de David Lahner, ce collectionneur de beaux endroits et de tables exquises, qui a su cumuler lieux de charme et cuisines alertes. On vous a parlé récemment de son Racines du 2e. On va dire que son petit dernier, le Bon Saint-Pourçain, reprend les mêmes canons, en mieux : joli cadre […]...
Vous souvenez-vous de Loulou, le joli burger façon « dinner » du boulevard Saint-Germain? La même équipe a doublé la mise avec un amusant bistrot d’angle sis dans le 6e, au coeur du quartier Vavin, entre le jardin du Luxembourg et le boulevard Montparnasse. Le cadre à l’ancienne a du chic, du « peps », de la gaîté, la […]...
Des produits vrais de vrais, estampillés made in Italia, des recettes à l’ancienne, de l’authenticité sans faille, des mets sans chichi d’aucune sorte, entre le veau fassone, la ribolitta florentine, la burrata des Pouilles, le culatello de Zibello, la truffe noire d’Alba, les tortelli comme à Mantoue, les tajarin comme au Trastevere à Rome, avec […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.