Pierre Négrevergne est le type même du cuisinier complice, qui sert les produits qu’il aime, vous les fait partager avec amour, les raconte avec verve et les cuisine sans fioriture. La vedette du moment, c’est le boeuf Polmard, issu de blonde d’Aquitaine, élevé à Saint-Mihiel en Meuse par un jeune boucher au fait de son […]...
C’est la brasserie chic des familles du 16e. Je vous en ai parlé plusieurs fois. C’est que cette institution années 1920 est une valeur sûr. Cadre chic et boisé, serveurs en tenue qui connaissent leur métier, « cuisine bourgeoise et familiale », comme l’indique la carte. Au menu: céleri rémoulade, huîtres, tartare (bien assaisonné) frites (croquantes), pied […]...
On vous avait parlé de ce bistrot 16e millésimé 1927, mené avec alacrité – quoique pas toujours avec pertinence – par un ancien de chez Costes. Si l’esprit est resté, la tête a changé, avec Amélie Vidalenc, issue d’une dynastie aveyronnaise, les propositions ont fait un bond en avant assez net vers la qualité. Le […]...
Pour un léger dîner de rentrée, pas de meilleure adresse, je veux dire plus light et plus pratique, que ma petite cantine nippone du 16e. Si vous me suivez avec fidélité, cette demeure fière d’être nippone (sauf le service, qui a le mérite de comprendre tout ce qu’on lui demande) demeure pile poile. La terrasse […]...
Un lieu idéal pour un repas en famille, fuir la chaleur de l’été sans quitter la ville, se délecter de façon bucolique sans prise de tête? L’Auberge du Bonheur, évidemment. Cette petite annexe (qui peut servir quatre cents couverts tout de même sans ciller!) de la Grande Cascade a pour elle son profil bonhomme, son […]...
Un air de vacances à Paris? On prend le bateau le temps d’une brève traversée du lac au coeur du Bois de Boulogne et vous voilà ailleurs. Un chalet 1880 revu 1930, refait entièrement l’an passé, revu par l’équipe de Raphaël de Montrémy (la Guinguette de Neuilly, le Petit Poucet, c’est lui), accueille un fort […]...
Vous connaissez tout ou à peu près de Virginie Basselot, cette normande de Pont l’Evêque, passée au Crillon, au Véfour et au Bristol, avait en charge de mitonner, l’autre midi, un déjeuner à thème, en hommage à la neuve bouteille de Single Malt Five Decades, célébrant les 50 ans d’expertise du distillateur Dennis Malcom. La […]...
Voilà le nouvel endroit qui compte à Paris: un vaste espace, côté Sud, du Palais Tokyo, qui fut vide, abrita des archives, a été revu en café-brasserie à la fois chic et sobre, avec ses fauteuils ultra moderne, un brin néo années 1960, ses matières intemporelles, entre plâtre et marbre, avec incrustation de Lalique sous […]...
Pierre Négrevergne, je vous en ai parlé, il y a deux ans et demi. C’est dans les débuts de ce blog. Avec des photos pas terribles et la vision du clocher de l’église d’Auteuil, comme dans le poème de Musset (« comme un point sur un i« ). J’y suis retourné hier soir et y ai trouvé […]...
C’est une auberge comme en province, avec ses statues de bois qui veillent, tels deux sphinx, l’escalier qui monte au premier avec son air, sa moleskine, ses boxes, ses recoins, le vaste rez de chaussée, le service quasi exclusivement féminin, prompt et charmant, la carte rassurante, la proximité du palais des Congrès, de la porte […]...
Pardonnez moi si je me répète, mais quand mes amis de province me demandent une table pour le dimanche soir, je n’ai qu’une réponse: le Stella. Le personnel stylé, le cadre soigné dans le goût années 1940 revu au goût du jour, les produits de qualité et les classiques indémodables: voilà ce qu’on trouve là. […]...
Didier Chambeau, notre avocat gourmet, s’est emballé pour le Pré Catelan. Suivons le chez Frédéric Anton au Bois de Boulogne… Un monument d’histoire ! La magie du bois traversa les siècles pour en faire l’un des plus beaux endroits de Paris. Lieu de promenade champêtre à la fin du XVIIIe, ravagé par les Prussiens en 1815, […]...
Quatre fois et demi sur cinq, lorsqu’on me demande une bonne table ouverte, pratique, bonne, pas trop chère, drôle, ouverte le dimanche soir, je réponds sans réfléchir: le Stella. En fait, c’est tout réfléchi: voilà au carrefour de plusieurs rues (avenue Victor Hugo, rue de la Pompe, rue de Longchamp et rue Gustave Courbet), la […]...
Le décor années 1950 avec fer forgé, volutes et stucs est demeuré dans son jus. La terrasse d’été, qui attire les gens de télé (l’autre soir Jean-Michel Larqué et ses copains du foot, à une autre table le téléhistorien Frédérick Gersal, fameux pour son noeud papillon), donne l’illusion d’être à Rome dans le Trastevere. La […]...
Le village, c’est Auteuil, le clocher, celui qui inspira Musset pour sa « Balade à la lune »: « C’était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. » Le lieu? Une table amusante et fraîche, avec sa terrasse sous les ombrages, son cadre dans les tons rouges avec son zinc […]...
Néo-costienne, chic, vaguement snob, bien située sur la place au carrefour de tous les mondes: c’est le Coq. Repris par Eddy Bénézet de la Gauloise dans le 15e qui s’en occupe de (très) loin, le lieu attire tout ce qui brille dans le quartier. C’est dire! La Muette et le Ranelagh, Passy et même Auteuil […]...
Il s’appelle Emmanuel Conte (prononcez « Conté » en italien), a voyagé dans le monde entier, puis est revenu à Paris et s’est souvenu de ses ses racines vénitiennes, a repris l’ex Gioconda, l’a revu en trattoria à la fois relax, moderne et bonhomme avec sa terrasse sur son avenue ombragée et paisible, l’a dédiée à son […]...
Attention, nous sommes pas dans le Marais, mais au coeur du 16e, entre la Muette et Passy, à deux pas du Trocadéro. Xavier et Cyril assurent un service amical et complice et, ne vous méprenez pas, friendly, mais pas gay. « Remarquez que ça ne nous dérange pas, nous on travaille ensemble et on s’entend bien« , […]...
C’est ouvert en août, ouvert le dimanche soir, bref, malgré ses airs de club élitiste et snob, ouvert à tous. C’est le Murat. Robert Sabatier, qui habite à deux pas et passe le mois d’août à Paris, après avec subi un bref accident de bus et une légère fracture de l’épaule qui ne lui a […]...
Albert Nahmias nous parle de Joséphine, bel endroit, savoureux et frais, entre la boulangerie et le déli. Bref, un rendez-vous gourmand à ne pas manquer. C’est l’histoire d’un coup de foudre entre un homme et une boulangerie nommée Joséphine, prénom de sa grand-mère bretonne. Après vingt-deux ans de meunerie, Jean-François Celbert recrée la boulangerie artisanale […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.