« Priorité aux hommes sans priorité » : affirme l’ardoise du moment. Chez Olivier, seuls les Banturle, ceux qui « jouissent de ne rien faire », en patois limousin, ont droit de cité. Le bonheur de paresser, celui de rigoler et de manger ensemble, sans omettre de boire un brin, bon et frais : voilà le joyeux programme […]...
La Chapelle St Martin, à la porte de Limoges, mais déjà bien aux champs, c’est le Relais & Châteaux chic et choc de Gilles Dudognon. Le lieu a du charme, les salons sont cosys, les chambres ont refaites avec charme, les placards ont des poignées en porcelaine rayée de blanc et jaune (signé Bernardaud). Reste […]...
Les Limougeauds sont bavards, intarissables. Qu’ils me parlent de tripes, de viandes, de chocolat, leurs discours n’en finissent pas. Preuve, s’il en fallait, que ces gens doux et heureux – du moins, en apparence – sont d’abord des passionnés qui veulent partager leurs idées, leurs envies, leurs passions. La reine du genre? Ghislaine Delotte-Dupic, qui […]...
L’une des bonnes pioches du moment à Limoges, qui regorge de belles adresses savoureuses et sympas? Celle Pascal Robert. Ce bon chef modeste et discret, qui tint vingt durant l’Amphrytrion, est devenu professeur de cuisine et de pâtisserie, traiteur, épicier chic, aubergiste affable, jouant à labos ouverts, expliquant sa manière dans un bel espace dédié […]...
Après mon dîner express, hier soir, chez Senderens et Desnoyer, j’ai bien failli « zapper » mon périple à Limoges. La ville regorge de belles adresses gourmandes, boutiques bouchères ou tripières sincères, bistrots affables, lieux adorables. La grande halle centrale est une cave aux trésors. La star bouchère du lieu se nomme François Brun. Dans une cité […]...
Repas convivial, ce soir, chez Senderens, au dernier étage de son antre classieux, en l’honneur d’Hugo Desnoyer, artisan star de la boucherie parisienne, à l’occasion de son livre joliment illustré et tendrement annoté par mon bien-aimé confrère François Simon, riche de quelques belles recettes, aux éditions Assouline. On sait que, revue en brasserie de luxe, […]...
Jean-Yves Bordier est l’homme qui a réinventé le beurre. S’il a été racheté par Triballat et fabrique désormais son fameux beurre baratté à Noyal-sur-Vilaine, non loin de Rennes, il a consacré à sa passion un musée, agrandissant son échoppe de panneaux explicatifs. Ce fromager/pédagogue est fortiche sur les pâtes au lait de cru de tous […]...
Ce beau palace à l’anglaise, avec ses deux ailes de pierre face à la mer ne manque d’allure. Il y a les chambres chics, pas toujours grandes, mais charmeuses, revues par Garcia sur le mode british, ses photos en noir et blanc sur le thème du cinéma, ses tissus rayés, ses salles de bain à […]...
Bien sûr, on vient à Dinard, chez Didier Méril pour le panorama sur la plage du Prieuré, depuis sa terrasse plongeante et sa jolie salle design un brin zen, ses quelques chambres cosys. Mais la cuisine de cet ancien d’Adolphe Bosser au Goyen d’Audierne, vaut le détour pour sa fraîcheur et sa netteté. Il y […]...
Avec sa famille – les Tirel-Guérin de la Gouesnière – il tenait une des tables vedettes du pays malouin. Guillaume Tirel s’est installé sur le port de Cancale, face à la baie du Mont-Saint-Michel, proposant le plus frais de la marée, assorti de belles idées du marché. Langoustines vivantes juste grillées, pressé de tête de veau […]...
J’adore les galettes au beurre demi-sel d’Olivier Roellinger. Ces galettes dites cancalaises se croquent en bouche comme des friandises. Yannick Gauthier, son complice sucré, veille sur elles avec application dans un salon cosy où l’on prend place pour goûter aussi les belles glaces, le craquant mille-feuille à la vanille, les confitures et d’autres délices sucrés […]...
François Evangelisti, qui a été danseur et pêcheur à Hokkaïdo, et son épouse Naoko Kuriyama ont créé un petit événement intra muros, transformant l’Abordage en table japonaise chic et gourmande. François accueille et explique avec faconde, tandis que Naoko mitonne avec doigté mousse de foie de volailles et crème de lentilles, déclinaison autour de l’huître, […]...
Ils aiment bien les citations. En truffent leur carte, qui ressemble d’ailleurs plus à un jeu de tarot qu’à un menu, de sentences empruntées aux meilleures plumes. Après « la bonne cuisine, c’est lorsque les choses ont le goût de ce qu’elles sont » (Curnonsky), voilà « choisir, c’est se priver du reste » (André […]...
Un voyage éclair à St Malo pour avaler un bol d’iode au débotté et goûter une cuisine de vérité. Me voilà au Chalut, intra muros, chez les Foucat. J’aime l’accueil souriant et sans manière de Sophie, le service alerte, le cadre de bistrot marin rigolo et sympa, comme la cuisine fine, fraîche, qui suit la […]...
Il est le roi du zinc, le prince de l’argot, l’aristo des dingos. On peut s’amuser avec l’étymologie s’agissant de Gilles Bénard. Ce drôle de paroissien et riant banlieusard, qu’on imagine figurer dans un film d’Audiard et, surtout, dans la scène drolatique de la cuisine des « Tontons Flingueurs », a recréé des lieux hors mode, dans […]...
Tout ce que dit Christian Millau nous passionne. Celui qui fut mon « demi père » en gastronomie (l’autre fut Henry Viard) fêtait ce midi, de fort brillante façon, la sortie de son « petit roman du vin » au 18 de la rue Troyon. Jean-Pierre Gené dont je vous parlais, hier soir, était à mes côtés, François Cérésa […]...
Elle est, depuis près de trois décennies, la reine du Maroc à Paris, draine, régulièrement, le tout Paris qui mange et disserte du monde comme il va à Fès ou Rabat, fait connaître la Villa Mandarine ou le Sofitel des Roses, se bat pour mettre en valeur les « dadas » de son pays, renoue avec les […]...
Cela se passait assez mal sous le nom du Il Cortile avec Vittorio Beltramelli, qui se prenait pour un petit Marchesi à la mode du moment. Les nouveaux dirigeants du Castille rue Cambon (affilié au Star Hôtels) ont revu le lieu avec charme et sobriété, confiant les fourneaux au sage Gianluca Re Fraschini, natif de […]...
Un oeil au Luxembourg, un dernier, avant le retour, sur la belle vallée de la Moselle, chez Gérard Mathès. Ce chef de tradition qui tient avec fidélité cette demeure de famille reprise par ses parents en 1949, garde toujours bon pied bon œil sur cette institution gourmande des bords du fleuve séparant l’Allemagne du Grand […]...
Il s’appelle Fabrice Salvador, est natif de Toulouse, a débarqué à Esch sur Alzette, avec son compère de salle du Lancaster à Paris, comme sur une autre planète. Ce nouveau chef patron, étoilé à son compte de fraîche date, est un jeune cuisinier de classe internationale. Il a cumulé les formations des grandes tables (l’Aubergade […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.