On ne sait plus si c’est 30e roman et/ou son 50e livre. Mais l’on pense à la formule de Woody Allen : « Une œuvre, c’est comme la cuisine chinoise : il y a trois cent plats, mais ils ont tous le même goût » . Modiano, c’est pareil. Mais les fans – dont nous […]...
Qui disait que poursuivre une oeuvre ressemblait à enfoncer un clou? La manière Modiano, sa magie, ses obsessions, ses travers, ses codes, ses chemins de traverse, tout ce qu’on aime retrouver chez lui se retrouve aujourd’hui dans « Chevreuse ». Au passage, un clin d’oeil à la duchesse du même nom, entr’aperçue dans les mémoires du Cardinal […]...
Si vous n’avez jamais lu de roman de Patrick Modiano, celui-ci – le 29e si l’on compte bien – est pour vous. Tout y est : la quête d’une jeune fille disparue (qui n’est ni Dora Bruder, ni la Petite Bijou), les brumes d’un Paris tout en grisaille, demi-teinte, demi-jour, le parfum nostalgique d’une époque […]...
Sa voix, on la reconnaît entre toutes. Les noms de ses héros, son époque, celle de l’Occupation, celle des années 1960, qui meublent ces « souvenirs dormants », on les retrouve comme de vieux amis, des lieux sinon aimés, du moins parcourus, familiers. Rêve, récit, roman, souvenirs, nostalgie prenante : il y a tout cela ici mêlé […]...
« Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier »: si l’on compte bien, c’est le 24e roman paru de lui chez Gallimard (son 27e, si on inclut les trois volumes parus au Seuil dont « Remise de Peine »). Et un opus fidèle à la manière du tout récent Prix Nobel de Littérature, un Modiano qui […]...
Ce jour là, je me souviens, il avait reçu le Goncourt qu’il avait loupé pour « Villa Triste ». Certes, « Rue des boutiques obscures » ce n’était pas mal. Mais c’était déjà le moment où Patrick donnait le sentiment de se pasticher lui-même, partir, une fois de plus, à la recherche de ses fantômes, des amis de son […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.