Alain Dutournier ? Il n’est guère présent sur les réseaux sociaux, discret, trop discret, enraciné côté Sud Ouest, racontant sa version à lui de la cuisine contemporaine, au cœur de Paris, dans un cadre moderne orné de toiles de maîtres d’aujourd’hui, sortant peu de sa cuisine, sinon pour expliquer le menu du jour. Celui-ci suit […]...
Revenir au Carré des Feuillants chez Alain Dutournier, c’est retrouver une demeure amie. Il y a la belle collection d’armagnacs à l’entrée, l’accueil complice, le service empressé et ces plats vifs, ailés, malicieux, qui suivent sans emphase le mouvement des saisons, plus ces vins sérieux qui jouent les escortes de classe. Une maison exemplaire? Il […]...
Alain Dutournier, en son Carré des Feuillants, on vous en a récemment parlé. Maurice Rougemont, notre complice photographe, l’a revisité avec émotion… Il a la flamme dans les yeux. Derrière un moucharabieh de verre qui cache la cuisine, les beaux jeunes gens s’activent. Avec malice, il s’embusque avec son grand couteau. Il effleure les truffes […]...
De Dutournier, on a tout dit: qu’il était notre « trois étoiles » de coeur, un grand chef enraciné, un magicien des sens, pratique gibier, champignons, truffe blanche à l’automne avec une dextérité sans pareille. On ajoutera aussi que sa grande maison de la rue de Castiglione est la plus raisonnable de Paris à son niveau de […]...
C’est mon trois étoiles de coeur. Celui aussi d’une bonne partie de la critique et d’un nombre important de gourmets qui se demande ce qui peut bien retenir le Michelin d’étoiler trois fois la grande maison d’Alain Dutournier. On vous a parlé maintes fois. L’hiver, avec la truffe dans tous ses états, le gibier, les […]...
C’est le troisième et dernier chapitre de mon périple dans les tables du coeur de Paris avec Shalom Kadosh. Si vous m’avez suivi chez Drouant et au Céladon, vous connaissez les impératifs du Bocuse de Jérusalem qui mange casher et donc ne doit pas céder aux poissons sans écailles, crustacés, viandes non abattues rituellement. Chez […]...
Et si le meilleur chef de Paris, c’était lui? Bien sûr, je vous ai déjà fait le coup avec quelques autres. Et vous avez des tas d’idées en tête (pas de nom, pas de nom). J’aime la création jazzée et un peu dingue façon Gagnaire, les élucubrations légumières et le sens de la cuisson douce, […]...
Avouons notre faiblesse pour ce gai luron de Cagnotte (Landes), qui défend son terroir avec passion, l’illustre depuis près de quarante ans, présent à Paris au Trou Gascon dans le 12e et dans ce Carré des Feuillants de la rue de Castiglione où je l’ai retrouvé ce midi en compagnie d’un couple d’amis éblouis. Il […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.