Evidemment, cette maison vous la connaissez par coeur avec son chef trois étoiles, son service de grande classe, sa situation idyllique face au golfe de Saint-Tropez. Il y a la vue sur le va-et-vient des bateaux, la magique palmeraie, qui donne son nom au lieu, une résidence face aux flots et à la plage, que, […]...
Baumanière? Une maison qui se mérite, disait Frédéric Dard, pour qui « Baumanière n’est pas une hostellerie mais une récompense« . Au pied du vallon des Baux et de l’admirable site de son village ruiné, la magie continue. Ce qui change? C’est que rien ne change, comme disait Tomaso Lampedusa dans le Guépard. Sylvestre Wahid, qui fut […]...
Alleno chez Ledoyen? C’est le petit prince du terroir parisien qui revient chez lui au coeur de Paris. L’emplacement: le coeur des Champs-Elysées, dans un Pavillon XIXe qui raconte une partie de l’histoire de la capitale, et en particulier gourmande: c’est là que Louis De Funès tourna jadis le mémorable « Grand Restaurant ». Prenant la place […]...
C’est la grande maison parisienne par excellence, avec ses deux salles à manger boisées, revues contemporaines, dans l’hôtel particulier du Duc de Morny. Jean-Marie Ancher, qui va célébrer ses 40 ans de présence ici même, veille le service avec acuité, donne le « la » d’une attention de tous les instants qui couronne un repas de grande […]...
Génie: voilà le qualificatif qu’on n’emploie pas souvent, mais qui revient forcément quand on évoque Pierre Gagnaire, sa manière d’envisager le monde, sa cuisine, ses plats. Ce créateur, sans cesse en éveil, imagine des mets comme des poèmes. Sa carte peut se lire telle une leçon de choses. Le « printemps » chez lui? Une cocotte de […]...
Il y avait la mère Blanc en Bresse – la meilleure cuisinière du monde selon Curnonsky -, la mère Brazier à Lyon et au col de la Luère – la première femme à détenir deux fois 3 étoiles dans les années 60. Il y a la mère Bacher en Autriche, dans le joli village de Mautern, […]...
Cette équipe qui compte parmi les plus performantes de Paris est-elle menacée? On parle de l’arrivée de Yannick Alléno chez Ledoyen- trop tôt, trop tard ? – comme on en a parlé pour Senderens. Et l’on sait ce qu’il advint… On en saura sans doute davantage fin juin. Pour l’heure, Christian Le Squer demeure fidèle […]...
JYS? C’est Jean-Yves Schillinger, qui est à la fois timide et volontaire, sûr de lui et ouvert, fort en gueule et réservé: un concentré de chef voyageur qui a bourlingué de Colmar à New-York en aller-retour, fut conseiller ici, chef conquérant là, promoteur de table neuve. Je ne compte plus les adresses, brasseries, tables de […]...
Il y a une vie après la deuxième étoile. Prenez le Pont d’Acigné, la belle maison des Guillemot. La maison face à la rivière s’est modernisée sans perdre sa belle nature d’auberge. Isabelle Jumel, la sommelière, sosie bretonne de la nordiste Yolande Moreau, est pimpante à l’accueil, aux côtés de Marie-Pierre qui veille, avec verve […]...
Bluffant! Je ne vais pas tout vous raconter. Je vous ai tout dit il y a peu. Sachez tout de même que le gars Thierry ne se repose jamais. Et que pour un repas de presse sélect à l’occasion de la sortie du Pudlo Paris 2014, étrennant son titre de « chef de l’année », le magicien […]...
Cette grande maison chinoise, on l’a déjà vantée. Vai Kuan Vong, natif de Macao, assure, depuis plus de trois décennies, la tradition de la vraie cuisine chinoise à Paris, dans un décor exotique qui évoque une demeure de la campagne cantonaise, avec force bambous, bouddahs et pilastres. La maison est un peu perdue au coeur des […]...
De cette belle table transalpine, au cœur de Paris et d’un hôtel de luxe rajeuni, vous savez tout. Il y a le service de grande classe, le décor façon jardin et véranda, signé Starck, la cuisine de Roberto Rispoli, la cave séductrice, les mets changeant, épousant le fil des saisons. La salade d’artichaut avec son […]...
Chez Lasserre, le soleil rentre par le toit ouvrant. La maison a gardé son décor théâtral, très Bérard-Cocteau années 1950. Même si la maison rajeunit. On vient là pour le grand jeu du soir, le service en queue de pie, le décorum impavide qui a survécu à toutes les modes. Les nouveaux acteurs de la […]...
Le Michelin l’a puni. Vigato est plein – de clients, de gaîté. Le Michelin a enlevé ici une de ses deux étoiles. La demeure affiche complet et la riche clientèle habituée n’y comprend goutte. Le Michelin ne donne plus qu’une seule étoile à ce magnifique hôtel particulier qui sert une grande cuisine bourgeoise, dans un […]...
Cette ex-auberge du XIXe siècle revue moderne a conservé le charme d’autrefois, ses parquets craquants, ses vieux tableaux, ses beaux salons, sa magique terrasse sur l’Elbe, sous les tilleuls. S’y cache l’une des meilleures tables de la ville – et d’Allemagne! Thomas Martin, natif de Mannheim, formé chez Eckart Witzigman au temps de l’Aubergine munichoise […]...
C’est la table de grand luxe du Vier Jahreszeiten, tenue à bout de bras par un service aux petits oignons et, depuis onze ans déjà, par le sage Christoph Rüffer. Ce natif d’Essen, formé à la Residenz dans sa ville natale, mais aussi aux fameux Bareiss et Traube Tonbach de Baiersbronn, avant le Gourmet d’Otto […]...
Il va mieux. Se repose dans une maison de convalescence après la rude opération de la moelle épinière qui doit lui rendre sa mobilité. Veille sa maison de loin, par belles images, coups de téléphone, messages amicaux interposés. Bref, Paul Bocuse alias Paulo des Bords de Saône, qui aura 88 ans le 11 février – […]...
Le déménagement à l’Hôtel de la Monnaie, prévu depuis deux ans, ce n’est pas encore pour demain – sans doute pour l’automne, du moins on l’espère pour lui. Pour l’heure, Guy Savoy est toujours rue Troyon, à son compte, dans cette demeure rebâtie pour lui par Jean-Michel Wilmotte façon club chic, avec boiseries, claustras, petits […]...
Ce soldat pacifique, vous le connaissez bien. A la fois généreux et classieux, funambule, fantaisiste, mais rigoureux: c’est Georges Schmitt, qui fut, dans une vie antérieure, herboriste, antiquaire, décorateur, a épousé le métier de cuisinier par passion. Il s’y est mis bravement jadis après avoir joué la winstub en version relax, puis la restauration sophistiquée, […]...
Mais non, les trois étoiles ne l’ont pas changé: il reste le roi discret de Rochebrune au hameau de Leutaz, à l’écart des mondanités de Megève. Les prix, certes, ont fait un petit bond en avant. Mais, si on les compare à ceux des tables de son registre et surtout à ceux de ses voisins […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.