Le titre d’abord : il est emprunté à la vieille blague des deux ashkénazes (que cite Pierre Assouline dans « Retour à Sefarad ») qui se rencontrent et se saluent ainsi, en supposant que rien ne peut aller vraiment bien : « comment ça va mal? » Depuis le 7 octobre, cela va évidemment mal, très mal, […]...
Dans le même titre, placer « vivre » et « morts« , c’est manier l’oxymore avec une habileté narquoise. Mais Delphine Horvilleur, dont on connaît le brio, rappelle qu’en hébreu, le cimetière se dit « Beit haH’ayim », « la maison des vivants ». Elle nous offre ici un indispensable manuel de consolation à l’usage de ceux qui restent. […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.