On connait de longue main ce pavillon créé en 1889 en prise directe sur les ors et verdures du parc Montsouris, avec sa verrière, ses charmes Art nouveau, sa terrasse en saison, son service affable, sa cuisine aimable. Ce fut jadis le Pavillon du Lac, puis le Jardin de la Paresse. Venu du Grand Véfour, […]...
Strasbourg, neuve ville TGV (Paris-Strasbourg en 2h20 direct), se vêt de modernité. Sa belle table tendance, outre l’Atelier du Goût, évoqué plus haut: le Goh. Nous sommes ici au Sofitel qui est le premier de la chaîne, devenu désormais ambassadrice du luxe français dans le monde, et joue ici, dans cette salle à manger cosy, […]...
Voilà un homme dont le chemin ne ressemble à nul autre. Il vient de vendre son concept de Cozna Véra à la société lyonnaise GL-Events qui va les développer dans toute la France (et notamment fin 2011 au Palais Brongniart), tout en promouvant ses délicieux bocaux bios. Mais Marc Veyrat, qui est à la fois riche […]...
Il était le jeune loup de la cuisine lyonnaise, MOF 2004, Versaillais de naissance, mais d’origine angevine. Il est le devenu le héraut des grandes valeurs lyonnaises. Son défi ? Refaire de la Mère Brazier une grande table d’aujourd’hui. Mathieu Viannay, qui possède a une lettre près le nom du curé d’Ars, témoigne à l’évidence d’un […]...
Dans le cadre d’un dossier spécial Lyon pour le Point de cette semaine (« à qui appartient Lyon? »), Jean-Loup Reverier, mon vieux camarade et rédac chef des pages régionales du magazine, m’a demandé un article sur le possible ou plutôt l’impossible successeur de l’empereur des gueules… Le voici, avec des photos du précieux Maurice Rougemont. Il […]...
Elle prend l’Eurostar chaque semaine, partage sa vie entre Paris et Londres, entre la rue d’Assas et Carlos Place, entre St Germain des Près et Mayfair. Elle règne au rez-de-chaussée du Connaught et en son sous-sol. Elle a bouleversé les codes, dans l’hôtel où résida autrefois De Gaulle, pionnier de la France libre, elle donne […]...
Il est la nouvelle star du moment: Jacob Kenedy, né en Angleterre, formé à la cuisine italienne par sa mère italo-californienne, né d’un père juif hongrois, revendique toutes ses identités de belle manière. Il a fait d’une trattoria moderne avec son grand comptoir où l’on boit et grignote, ses deux salles vite bondées, au rez […]...
J’ai enfin rencontré un chef britannique à Londres! Enfin! Et qui, comme jadis Gary Rhodes (Rhodes in the Square à Pimlico, City Rhodes dans la City, mais c’est du passé ou presque!) n’a pas peur de défendre la cuisine de son pays, ses traditions rustiques et ménagères, ses abats et ses poissons moins nobles qu’on […]...
Le Savoy nouveau est arrivé. Le palace mythique du Strand, qui a réouvert ses portes officiellement il y a une dizaine de jours, après trois ans de (très) gros travaux, joue la gastronomie sage. On annonce, certes, pour bientôt, la venue de Gordon Ramsay dans ce qui fut le Grill. Pour l’heure, la bonne pioche […]...
Au cœur de Saint-James, une ancienne banque abrite le fleuron londonien de Sofitel. Son atout gourmand? Une gaie brasserie « à la parisienne », conseillée par Albert Roux du Gavroche, où officie Vincent Ménager. Ce natif de Corrèze, ancien de Ducasse à Monaco et d’Anton au Pré Catelan, qui prolongea sa formation à Bangkok et à Nex-York, […]...
La maison est petite, comme une demeure rustique de village anglais, étriquée sur deux étages, avec ses éclairages ténus le soir. On connut là l’Irlandais David Corrigan dans sa Linsay House, qui fut l’un des premiers étoilés de la Green Erin. Au coeur de Soho, et à deux pas des théâtres de Leicester Square, le […]...
Il s’appelle Agnar Sverrisson, est natif d’Islande, a travaillé cinq ans comme chef chez Raymond Blanc, au Manoir des Quat’Saisons. A fait de sa table électique, ménageant du moderne plutôt années 1990 dans une salle à manger edwardienne, non loin de Maryleborne, un QG de goût. Le Michelin lui a accordé une étoile. Mais le […]...
Le luxe, le vrai luxe aux Champs: le Fouquet’s Barrière, qui traîne une réputation bling-bling, depuis la fête de l’élection du petit Nicolas, mais vaut d’abord par son cadre en or, son service appliqué, son équipe de cuisine drivée par le MOF Jean-Yves Leuranguer. Il est désormais relayé au Diane par le jeune adjoint Christophe […]...
Il est l’insolite de Montpellier, le roi des fruits, des fleurs, des aigre doux, du chocolat en folie. Philippe Chapon, Breton de St Malo, formé chez Fauchon, fut, dix ans durant, le pâtissier de Guy Savoy. Il s’est installé à son compte depuis près d’une décennie sur une place au soleil avec terrasse. Ce fou […]...
Chez les Prouhèze, il y a le coin bistrot à l’entrée, avec ses nappes à carreaux rouge et blanc, son bar en zinc couvert de bois et plaques de grands crus de partout, mais aussi une salle moderne, en vert, gris, noir. Capucine est l’accueil, faisant régner la bonne humeur, tandis que Pierre-Olivier qui a […]...
Des jumeaux planétaires? Ils sont natifs d’Agde, ont essaimé partout dans l’Hérault, sont chez eux à la Compagnie des Comptoirs de Montpellier et de Béziers, à l’Insensé au Musée Fabre, au château du Port à Marseillan, au Carré Blanc de Villeneuve sur Maguelonne, à l’AmeriKclub de Sète, mais aussi à Paris (la Maison Blanche), Shanghaï […]...
« Je maintiendrai »: c’est la devise de Guillaume d’Orange. Revenu des Pays-Bas, je ne pouvais manquer d’y songer, en retrouvant les plaisirs du classicisme à la française façon Gérard Besson. On sait que ce MOF de belle lignée a été dépossédé de son étoile chez Michelin. Ce qui n’empêche pas la meilleure clientèle de Paris et […]...
Quand un grand portraitiste rencontre le meilleur chef du monde, ça donne forcément des étincelles. Et cela commence d’abord par une leçon de hareng, devant la baraque à poissons de la plage de Zandvoort: comment le manger sans se lâcher… Il y a ensuite le moment d’avant le repas où le chef se donne l’assurance […]...
Le meilleur chef du monde? Il a 39 ans, s’appelle Moshik Roth, est israélien, exerce en Hollande depuis dix ans à l’enseigne (imprononçable pour un non néerlandophone) de Brouwerskolkje. Autrement dit le puits des brasseurs – ou la source de la brasserie, comme on voudra. Mais il est bon d’en savoir un peu plus en préambule […]...
Il est là, installé, vraiment chez lui, dans un salon années 1950 aménagé pour lui par Indira Madhavi: c’est Jean-François Piège. L’ex wonder boy du Crillon, l’ancien lieutenant de Ducasse au Plaza-Athénée, le valentinois passé jadis chez Boyer, puis aux côtés de Cirino au Vernet, a enfin la maîtrise des choses. Il a quarante ans […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.