Il s’appelle Urs Gschwend, est natif de St Gall, travaille au Grand Hôtel Bellevue, qui est, à Gstaad, l’hôtel frère et montagnard des Trois Rois à Bâle : un beau palace millésimé 1911 revu design qu’on imaginerait, avec sa belle façade jaune, en Autriche, au temps des Habsbourg, à Bad Ischl ou à Bad Gastein, bref […]...
Un nouveau coup de coeur de mon (actif) correspondant de la côte d’Azur, Alain Angenost. Quoi, Georges Clooney posséderait un bistrot sympa à Nice ? Non, bien sûr. Reste que Marc Chevalier, « Marco » pour les intimes, a un faux air de « GC », lui qui, après une formation management, comptabilité et restauration, s’était lancé dans la vie […]...
Avouons notre faiblesse pour ce gai luron de Cagnotte (Landes), qui défend son terroir avec passion, l’illustre depuis près de quarante ans, présent à Paris au Trou Gascon dans le 12e et dans ce Carré des Feuillants de la rue de Castiglione où je l’ai retrouvé ce midi en compagnie d’un couple d’amis éblouis. Il […]...
Il y a tellement de Georges Blanc, entre Vonnas, St Laurent sur Saône, Lyon, Bourg-en-Bresse et bientôt Jassans, qu’on ne sait pas toujours lequel est le bon. Ni où le dénicher. Faites moi confiance. Ce jeune homme de presque 68 ans qui en fait aisément dix de moins (il n’a jamais bu de café, jamais […]...
Bien sûr, la place, vous la connaissez: elle a été mille fois photographiée, et reproduite partout. C’est le coeur de l’empire Blanc. Avec ses boutiques, ses façades colorées, peintes de drolatique façon, à l’ancienne, son parc sur l’arrière, ses deux hôtels, son pont qui enjambe la route, l’autre sur la Veyle et ses ombrages, près […]...
C’est la valeur sûre de la ville, une petite maison avec ses salles chaleureuses, ses vieilles pierres, son accueil délicieux, ses spécialités régionales bien tenues, ses menus pondérés, ses vins bien équilibrés, son air doux. Cela s’appelle Pierre. qui fut le nom de l’ancien propriétaire. Christian Gaulin a repris la demeure il y a vingt […]...
Il est le petit roi méconnu de son village, au pays sinueux et champêtre des vignes du Mâconnais. Milly-Lamartine, la roche de Solutré ou le beau castel de Berzy-le-Château, c’est la porte à côté. Arnaud Lannuel est revenu au pays, dans la maison de ses parents, qu’il a bouleversée, modernisée dans le sens de la […]...
Les vignes du Mâconnais au loin, les promenades en jeep sur les collines, la douceur des pierres dans un village du Sud de la Bourgogne: voilà ce qu’on trouve chez les Carrion. Marie accueille avec charme dans leur auberge rénovée avec gaîté. Tandis que Frédéric, qui a notamment travaillé à la Tour d’Argent, à la […]...
Il fête ses vingt ans à Beaune, dans sa discrète maison années 1930, sise sur les remparts. Roland Chanliaud joue ici le design contemporain, les beaux tableux, les meubles de qualité et les objets choisis avec goût, accueillant le client de hasard en ami. Mais c’est bien l’assiette qui retient, chez cet ancien de Marc […]...
Il a été formé chez Lameloise et dans beaucoup de belles maisons de Beaune, a gardé de sa formation de solides bases techniques. Laurent Peugeot est parti au Japon, y est demeuré quatre ans et y a subi un coup de foudre durable. Il règne désormais sur son petit domaine franco-nippon en pays beaunois (Suhi-Kaï […]...
Beaune, vous l’avez saisi, commence à être une colonie nippone. Il y a les chefs français influencés par le Soleil Levant (Laurent Peugeot au Charlemagne de Pernand dont nous allons parler), des Japonais japonisant (Bissoh) et des chefs nippons jouant la carte franco-française sous le mode rigoureux, léger et frais. Le jeune Kunihisa Goto est […]...
C’est une bonne nouvelle pour toute la Bourgogne et pour la France qui mange et aime manger: la maison Lameloise continue. Sur la belle place d’Armes discrète de cette cité de Saône et Loire sur la route de Beaune à Chalons, on poursuit le mouvement des choses. Il y avait jadis l’Hôtel du Commerce. lancé […]...
Alain Angenost, mon actif correspondant de la côte, nous signale ce bon bistrot gourmand, qui porte bien son nom, sous la houlette d’une vieille connaissance, David Vaqué et son épouse Laurence. Suivez le sans crainte de vous leurrer. Ils se sont connus il y a vingt ans, à l’école hôtelière, se sont mariés il y […]...
On a connu ce Berrichon de Cosne-de-Loire, qui est Sancerrois de cœur, en cuisinier d’élite, à Paris. Formé chez Taillevent, passé (excusez du peu!) chez Troisgros, Vergé et Guy Savoy à Paris, il a fait florès au Grenadin de la rue de Naples dans le 8e, doublé d’un bistrot à la mode du Berry et […]...
Un lieu de mémoire, un bistrot du temps passé, un décor de théâtre ou de cinoche, où l’on imagine volontiers un remake de « Touchez pas au grisbi » (vous-souvenez vous de « chez Biche », où Gabin donnait ses rendez-vous de truand presque assagi?): il y a tout ça dans le délicieux QG des Leplu. Ajoutez y le […]...
Comme en province ou à la campagne, mais il y a un siècle au moins, cette table d’un autre âge vous attend. Face à l’abreuvoir des chevaux de Louis XIV, deux chevaux sculptés mythique vous accueillent. L’auberge de Jean-Marc Astratoff est juste en face, avec ses fauteuils de style, ses tables bien mises, ses beaux […]...
C’est l’un des plus beaux livres de la saison des fêtes: à la fois modeste et somptueux. Et c’est le premier « vrai » livre consacré par le chef du Bristol à sa cuisine trois étoiles. Le récit d’un parcours d’artisan combattant valeureux, des recettes emblématiques, de la couleur, des idées, des saveurs : tout y est. On […]...
Ce diable de Joël Robuchon semble sortir de sa boîte pour l’avent. Et crée l’événement de fin d’année au coeur du drugstore Etoile. Publicis y (re)gagne une image gourmande qu’il n’avait plus. C’est, bien sûr, tout bénéfice pour le Parisien gourmet qui pourra goûter du Robuchon dans des conditions optimisées. Un lieu plus vaste, un […]...
Stéphane Raimbault, le deux étoiles de l’Oasis à la Napoule, était en goguette à Paris, avec son attachée de presse Anne Wencelius. Mon challenge? Leur faire découvrir une table dans le vent, bonne, simple et qui marche. Voilà donc, signé Costes sous la gouverne de Laurence et Mickaël Jarno, dynamiques patrons associés, un bistrot millésimé […]...
Farid Moulla est un vrai ch’ti à la mode d’ici. Né en Algérie, élevé tout petit à Dunkerque, formé ici même, il a appris le métier à la Meunerie à Téteghem, qui fut, jadis, le bel étoilé de la région et fut meilleur apprenti de France 1998. Il a repris de l’ex-Croisette face au port […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.