Mon premier est un vignoble heureux: Haute-Serre, qui existait, certes, au Moyen Age, et s’étendait sur 1000 ha, mais qui fut réinventé , quasiment ex nihilo dans les années 1970, après les ravages du phylloxera qui laissa les terres d’ici exsangues, par l’intrépide Georges Vigouroux. Mon second est un jeune homme audacieux, fils du précédent: […]...
Le meilleur cuisinier de poisson en France ? Il s’appelle Patrick Jeffoy, est natif de Morlaix, où il travailla jadis à l’hôtel de l’Europe. A établi son domaine depuis une décennie sur les hauts du beau bourg balnéaire blanc et nacré de Carantec dont il est le génie culinaire ailé. Un fou de produit(s) ? Un […]...
C’est comme une parenthèse enchantée au coeur des choses. Une demeure comme un rêve, reconstituée – ce fut jadis un manoir du Faouet rebâti ici, pierre à pierre, en lieu et place d’une demeure années 1950 face à la mer. On admire, de loin, le port de Roscoff, son clocher effilé et dentelé, l’île de […]...
Romain Pouzadoux est, depuis quelques années déjà, le jeune qui monte en ville. Cet ancien du château de Puy Robert à Montignac, du Cabestan à Arcachon et de Patrick Jeffroy à Carantec, qui joue chez lui la cuisine sobre, nette et sans bavure au gré de menus bien vus, monte en gamme avec des prix […]...
Elle a gardé l’accent de Marseille, a travaillé chez Banzo (le Clos de la Violette à Aix) et Clor (l’Escale à Carry-le-Rouet), deux grandes maisons du Sud, a rallié Brest par amour. Cette drôle de cuisinière mi-autodidacte, mi-fantasque, a été aussi psychologue durant cinq ans dans une vie antérieure. Chez Stéphanie Hubert, le marché décide, […]...
Coup de fil ébloui tôt ce matin de Jean-Luc Petitrenaud. Le motif: il revient d’Obersteinbach, à l’extrême pointe septentrionale de l’Alsace et a découvert, à mon invite, le petit Georges Flaig. Jean-Luc cherchait, pour un prochain tournage de France 5, « un jeune chef qui sorte du lot ». J’ai aussitôt pensé à GF, sauf que je […]...
Un hommage à Yves Camdeborde, maestro du Comptoir du Relais, roi précurseur du « bistrot gastro », homme d’influence, Palois devenu parisien et un râleur généreux, avec ce portrait tiré des « Grandes Gueules et leurs recettes » (Glénat), illustré des photos de mon complice Maurice Rougemont. Il est né en 1964 à Pau, où il apprit le métier […]...
Il n’a que 30 ans, mais un joli parcours (Le Divellec, la Luna, la Marine à Carteret). On l’a connu au France et Fuschias, jadis, à St Vaast la Hougue. A son compte à Cherbourg, dans un lieu sobre et chic, où il a reçu illico l’onction – méritée !- de l’étoile, il sert 22 […]...
Régis et Barbara Chauvin, qui ont travaillé longtemps sur la côte d’Azur (notamment à la Vignette Haute à Auribeau-sur-Siagne), puis ont tenu le Courtil à la Lucerne d’Outre-Mer, ont repris cette discrète maison de bord de port, lui insufflant sourire et bonne humeur. La Normandie revue côté Sud : voilà ce que propose Régis, natif d’ici, […]...
Ils sont jeunes, ont 49 ans à eux deux, ont travaillé au Tamarin à Vauville et au Racine à St Germain des Vaux. Joffrey Chaffin et Noëmie Guyader ont ouvert leur première affaire face à l’église Notre-Dame du Vœu, travaillent au gré du marché, proposant un menu bien vu et changeant, inscrit sur l’ardoise. Crottin […]...
Elle vient d’avoir son étoile au Michelin, en rit encore, s’en étonne, est évidemment ravie. Et se demande pourquoi cette année plutôt qu’une autre. Là voilà présente depuis un quart de siècle au cœur de la Petite France et rien dans son style, ni celui de sa maison n’a changé depuis ses débuts. Elle fut […]...
Pile sur le port du plus joli village de l’île de Ré que cernent les fortifications imaginées par Vauban: c’est le Toiras, un perle hôtelière dédiée au maréchal Jean de Caylar de Saint Bonnet de Toiras (1585-1636) qui défenditl’île contre les Anglais. Imaginez une maison d’armateur du XVIIe siècle, sa façade banche, ses fenêtres sur […]...
Le Richelieu? C’est « the » Relais & Châteaux à l’ancienne de l’île de Ré, avec son centre de thalassothérapie, sa table fameuse, ses chambres cossues, soignées, ses vues sur la mer. Richard Gendre, qui a repris la direction de cette demeure familiale, l’administre avec bonhommie, sans omettre de veiller sur les destinées gourmandes de la demeure. […]...
La bonne table cachée de la Flotte? Celle de Laurent Favier. Ce Parisien exilé avec délice en l’île, qui travailla jadis chez Potel et Chabot, est le bon chef discret d’ici. Sa demeure, à dénicher dans une venelle proche du port, est un ancien chai rénové et sa cave impressionne avec ses deux cents références […]...
Thierry et Corinne Hainaut, qui sont Belges tous les deux, lui de Malmédy, elle de Bousval, près de Louvain-la-Neuve, et ont travaillé longtemps en Australie, ont fait d’une ex-pizzeria voisine du beau clocher pointu d’Ars-en-Ré, une table délicate et intime où ils accueillent avec sourire et chaleur. Thierry, qui taquine le produit frais et de […]...
Elle est « la » nouvelle mère de l’île de Ré. Auvergnate côté Velay, native du Puy, Benedicte Haon travailla, jadis, à Paris au Colibri, avec Pascal Barbot chez Lapérouse et, à son compte, dans l’île de la Cité (l’Âne et la Mule). Voilà qu’elle vient de reprendre bravement l’ex-Bistrot de Bernard, malicieusement rebaptisé à son nom, […]...
Il était l’aubergiste débonnaire de l’île de Ré à l’Auberge de la Rivière. Il est devenu le petit roi de la rue St Jean du Pérot entre son bar/épicerie et son bistrot gourmand. Dans ce dernier, Rémi Massé (qui figure dans mes « Grandes Gueules« , chez Glénat, ce qui ne vous étonnera pas) s’exprime, se raconte, […]...
Ils ont soixante ans à deux, sont revenus au pays, l’un de Chamonix à la Cabane des Pras, via le Bristol et le Crillon, l’autre directement de Paris, où il a fait ses classes à l’école Jean Ferrandi, puis chez Senderens et chez Petrossian, époque Conticini. Ils ont créé un événement dans une ancienne fabrique […]...
C’était la villa des impôts, c’est devenu la demeure de charme d’Anthony Lemond, avec ses stucs, ses plafonds chantournés, ses tableaux baroques et colorés. Bref, un lieu de vie, complice, gourmand, serein et, délibérément, peu cher, avec la plupart de ses plats sous la barre des 20 €. Anthony, natif d’Epernay, ancien de Lorain à […]...
On connaît Julien Duboué, le jeune maestro d’Afaria, qui a créé, non loin de la porte de Versailles, un événement gourmand et permanent sur le thème de la dînette basco-landaise. Ce surdoué à la tête bien faite et bien pleine, formé dans de belles écoles (Coussau, Westermann, Legendre, Boulud, Dutournier) a de qui tenir. Il […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.